Central Bar – Valence (Espagne)

Le coup de coeur “gastro” du séjour : le bar à tapas de l’étoilé Ricard Camarena dans le marché central.

Un régal, c’est ce que je préfère de toutes façons dans toutes ces villes que je visite : les vieux marchés et leur ambiance.

Ici c’est bon, pas trop cher et surtout pas du tout arrogant, le bar à tapas comme il n’existe pas à Paris.

Le vieux marché central de Valence est magnifique. Au fond on trouve donc ce Central Bar.

Il faut parfois attendre un peu avant que des places se libèrent, surtout si vous êtes plus de 2. J’étais tout seul donc je n’ai pas eu de soucis. On est assis face aux cuisines et on voit tout, le manège des chefs comme le ballet des serveurs.

Devant nous, derrière des vitres, certaines des tapas proposées, et à côté de nous aussi, dans les assiettes de nos voisins.

– des supions

L’équipe était top, dynamique et amicale.

Alors tapas froides, chaudes ou sandwiches.

J’étais là en compagnie d’Annie Bennett, LA spécialiste anglaise de la cuisine espagnole, correspondante au Daily Telegraph et bloggeuse avisée (http://moochingaroundspain.com/). Comme elle connaissait bien le resto, elle a choisi quelques tapas qu’elle aimait bien :

– la salade “Ricard  Camarena”, sorte de macédoine, spécialité de la maison, prenez la demi, ça suffit largement pour deux (elle est à 3, 25 euros)

– le vin blanc au verre était super, un Mestijaze (pour les connaisseurs : Merseguera 63%, Viognier 30%, 7% Malvasia) que j’ai trouvé sec et fruité à la fois, 3 euros le verre.

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– comme j’avais encore une petite faim, j’enchaînais sur une autre spécialité de l’endroit, les sandwiches, pensant qu’ils seraient petits, version tapas. Tu parles, ce sont des monstres.

J’ai pris le classique, le “Ricard Camarena” : lomo, cebolla, mostaza y queso (porc, oignon, moutarde et fromage), il est servi chaud. Très bon mais fait un repas à mon avis 🙂

J’ai adoré : la bonne idée bien réalisée, le bar à tapas du chef étoilé dans le marché, avec la sincérité et les prix doux qui font que c’est comme dans un rêve : que du bonheur, pas de hype qui pue.