Lao Cai Ragoût – Paris (75013)

Comme avec les nouvelles trouvailles de cuisine régionale chinoise à Paris, c’est souvent au début que c’est le plus sympa – mais ce n’est pas une fatalité!, et on leur souhaite ici -, allez-y! Spécialité de soupes pour 4, voire pour 2, qui “nourrissent de manière  saine et humidifient le corps”. Kesako? Lisez la suite.

Cette nouvelle planque chinoise je la dois à Alex, le Gastronome Parisien. Je l’en remercie car je ne connaissais même pas l’existence de cette rue Fagon, un nouveau pâté de maisons sur lequel enquêter pour mes tours de Paris.

Le lieu ne ressemble pas à grand-chose car la famille a repris la suite d’un restaurant qui faisait des sushis, notamment à la livraison, mais perso, je m’en moque totalement, c’est assez confortable, il faudra juste voir ce que ça donne quand l’endroit aura du succès.

Cai est le nom de famille, Lao Cai signifie “le vieux Cai”. Cette famille a investi les lieux en janvier 2017, ce sont les recettes de la mère, le père est en cuisine, la fille et le fils sont aux commandes et au service. Ils continuent néanmoins l’activité de sushis et de livraison car la clientèle est déjà là, alors que leurs soupes attirent encore peu d’aficionados.

Leurs soupes sont une spécialité qu’on trouve surtout à Canton et Hong Kong mais ils proposent ici les recettes de la maman originaire de la ville de Whenzou dans le Sheijuang.

Je ne savais pas trop laquelle prendre vu que j’étais seul. Ils m’ont orienté vers la soupe au poulet, une des préférées du fils. On vous demande avant si vous voulez les pattes de poulets : oui, c’est l’occasion de les goûter. La soupe n’est pas pimentée et est servie seule, vous pouvez demander du riz nature mais le fils m’a expliqué que le plus important était le bouillon et qu’en Chine certaines personnes la demandaient sans viande. Ce que j’avais pris pour des olives s’est avéré être un genre de prunes. Je n’y connais rien en produits chinois et je demande toute votre clémence. Néanmoins je peux dire que c’est très agréable à manger, que cela se digère très bien. Le poulet a du goût, l’ensemble est aussi léger que nourrissant.

Je n’avais plus fin pour les desserts mais la fille m’a dit d’essayer une prochaine fois les desserts spéciaux (6 euros) : soupe aux lycium, à la datte et à l’agaric blanc, soupe longane aux graines de lotus et au lis, soupe aux dattes.

J’ai hâte d’y revenir à 2 ou 4 afin d’explorer la carte. Quelle chance d’habiter Paris et de pouvoir déguster ces spécialités régionales qu’on ne doit pas trouver ailleurs en France; ou alors, si c’est le cas, dites-le moi, je serai ravi d’en parler.