Les Routiers – Paris (75018)


16.11.09 - Guillaume - 716lavie
Les Routiers (1ere visite)
56 bis rue Marx Dormoy
75018 Paris
01.46.07.93.80
Fermeture le dimanche
Métro : La Chapelle
- Lieu -


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Celui-là, je l’ai découvert grâce au site Le Ventre de Paris et c’est vrai que c’est une sacrée découverte. Le pitch? Un des deux derniers restaurants routiers de Paris datant de l’époque à laquelle les camions entraient encore à Paris. Le local lui-même servait déjà de café avant la 1ère guerre. Lorsque je les ai appelés pour réserver, la patronne était déjà aux petits soins. Je lui ai dit que je bossais et lui ai demandé si c’était jouable de manger en une heure, elle m’a répondu “sans soucis”. Lorqu’on s’est pointés, alors qu’il y avait déjà du monde en salle, nous avons été accueillis par : “c’est vous qui devez manger en une heure?, voilà votre table”.

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L’autre plus : voilà un restaurant qui se mêle au bar, ce qui est devenu super rare, il y a bien une salle en retrait mais il existe aussi une salle principale où les clients à table se mêlent allègrement à ceux du comptoir. Ambiance joyeux melting pot : poivrots, voisins de quartier, jeunes trentenaires fêtant des fins de travaux domestiques, jeune couple faisant découvrir aux parents.
- Le repas -

Idéal pour se réchauffer l’hiver, menu à 16,90 avec entrée-plat-dessert et en plats : attention!, lapin, civet de sanglier, cervelle de veau… On l’aura compris, on ne fait pas chez les Veggies.

Entrées
On attaque : friand à la viande maison, bien, bien chaud en plus. Je voyais récemment dans le Figaroscope que le trop chaud était out et bien franchement, un friand bien chaud en hiver, tellement chaud qu’il faut attendre un peu avant d’y aller, ça ne me dérange pas, loin de là. Comme j’étais content, j’ai pardonné la salade en sachet ce que je ne fais jamais, la vinaigrette était maison elle.
La tranche de terrine est imposante et goûtue, légèrement trop grasse mais peu importe, c’est maison et c’est bon.

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Plat
Le civet de sanglier est un délice même s’il y en avait pour 6 (on ne voit pas le plat en inox rempli à ras bords), déjà c’est rare de manger du sanglier au resto, à part en terrine mais en civet, là ça ne court pas les rues.
Les frites étaient maison et se mariaient bien à la viande; cela étant après une assiette chacun, nous avons sorti le drapeau blanc car ça tient bien au corps.

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Dessert
Un fromage blanc sirop d’érables et une crème caramel. Comme je bossais, on y a été mollo sur le vin, une demi-bouteille de la maison qui a très bien fait l’affaire.

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- Le bilan -

J’adore ce type d’adresses, déjà elle a le mérite de nous faire aller manger à Marx Dormoy ce qui n’est pas si courant, ensuite elle représente une vraie “chaleur parisienne”, enfin comme le disait mon pote : ” on ne s’est pas foutus de notre gueule”. Idéal par le froid hivernal qui s’annonce.

TF1 a fait un sujet sur les restaurants routiers et à cette occasion on y voit mes tours gastronomiques filmés dans le restaurant Les Routiers justement.