Phenicia – Marseille (13001)

Il ne paye pas de mine, si on ne le connaît pas, pas sûr qu’on se décide pour celui-là plutôt qu’un autre dans le quartier (il y a d’autres restos sans chichis le long du bvd de la Libération).
Au rez-de-chaussée il y a une salle qui peut être occupée le midi mais le soir c’est vraiment en bas que ça se passe donc ne soyez pas étonnés si vous ne voyez personne en entrant.
On distingue en revanche bien la cuisine ouverte dans le fond et ça sent bon, dans tous les sens du terme.
La salle au sous-sol est aménagée façon Pergola, c’est plutôt réussi dans le genre.

C’est la famille. Il y avait une jeune homme et une jeune femme au service ce soir-là, quand ils ne servaient pas ils étaient en attente au fond de la salle avec des proches qui étaient là aussi à discuter.
La jeune serveuse était très sympathique et pro.
La communauté arménienne de Marseille est la plus importante de France. Vous trouverez des infos intéressantes sur ce site : “Il faut remonter au 15e s. pour voir des marchands Arméniens présents dans le port de Marseille.”

Le menu du soir à 13 euros est largement suffisant.
On ne va pas se laisser abattre et on commence donc avec un Raki.

Tout est d’une grande fraîcheur, avec beaucoup de goût, sans artifices, un régal.
Les mezzes arméniens ou libanais c’est comme les antipasti italiens : on en mange tellement qui, tels une dînette, n’ont du produit original que la forme et la couleur, que lorsqu’on tombe sur le vrai goût, on est abasourdi, ou comment faire du délicieux avec du simple.

Pas sûr que mes gros plans apportent quelquechose au schmilblick mais dans le doute voici :

J’incluerais un dîner chez Phenicia dans le cadre d’une séjour marseillais réussi.