Papacionu – Paris (75009)

Papacionu, le bon vivant en Corse (et on ne prononce pas le u final) c’est une pizzeria qui officie durant l’été à Ajaccio et qui a décidé d’ouvrir une antenne à Paris. C’est globalement bon et bon esprit alors je cautionne mais plutôt le midi, le soir l’intérieur n’est pas très avenant pour se poser confortablement.

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La pizzeria est située en face du Cercle Cadet, feu Cercle Concorde, lui aussi lieu tenu par ces Corses. Y a-t-il un lien de cause à effet? Je n’en sais rien? En tout cas c’est sympa de voir un lieu de bouffe avec un concept nouveau ouvrir ailleurs que rue du Faubourg Saint Denis ou du 2ème.

Il y a une terrasse dans la rue Cadet qui est piétonne ici, à l’intérieur on a deux étages, j’ai mangé au rez-de-chaussée. On y est plutôt bien assis, j’étais au comptoir.

Il y avait un jeune qui m’a dit être l’un des deux associés, l’autre est à Ajaccio : il était très sympa et attentionné. Il y avait aussi un autre monsieur qui n’était pas méchant mais moins tourné vers le client j’ai trouvé.

Il y avait une formule déjeuner mais elle ne m’a pas emballé plus que ça. La Spuntinu est une salade, or je voulais une pizza.

La pizza du jour était à la tome à la truffe noire, je ne raffole pas de la truffe utilisée comme gadget même si je reconnais que dans la tome cela peut être délicieux. (oui je sais c’est contradictoire).

Du coup j’ai demandé conseil au jeune homme qui gère l’établissement et il m’a orienté vers la Saint Marcellin qu’il aime beaucoup.

La pâte est fine, les pizzas ont la forme de demi-lune, c’est la spécialité de la maison. La sauce tomate était vraiment très bonne, le Saint Marcellin passait bien aussi, même si j’ai eu un petit passage difficile durant la digestion; il n’empêche que j’ai eu plaisir à finir ma pizza d’une traite et suis parti le coeur léger.

La Pizza est à 13, le café à 1,80 (ça, ça va) : 14,80.

Je trouve ça un peu cher, ça devrait être 12,50 max en formule du midi selon moi.

Sinon je m’emballe rarement pour les nouvelles pizzerias que je trouve souvent passables; celle-là ne révolutionne pas le genre mais il y a quelque chose de frais dans la démarche et dans l’esprit; peut-être aussi que parce que je connais un peu Ajaccio, je sais y reconnaître l’esprit ici et que ça me change des canons tout fait de la néo street food parisienne qui comme vous l’avez compris me sortent complètement par les trous de nez, mais à un point difficilement imaginable.