Alexi 20 – Paris (75020)

Retour le 30/03/2019

Me voilà dans le quartier avec une bonne dalle, Alexis est là pour moi. Je suis donc retourné chez Alexis, le traiteur libanais authentique sis rue de Bagnolet depuis 1987 et tenu par Marie : une valeur sûre qui figure sur 716lavie.com depuis 2013. Le sandwich n’est pas donné, 5,50 euros, mais ça les vaut, tout est absolument frais et la sauce au sésame maison. Malheureusement il n’y a pas d’Ayran mais dans la vie il faut aimer ce qu’il y a plutôt que regretter ce qu’il n’y a pas. Le sandwich est un délice et il faut bien reconnaître que parmi la multitude de traiteurs libanais à Paris, peu font vraiment du tout maison. Elle m’a donné un mélange de kefta, falafel et légumes, un vrai régal.

Cette chronique a été publiée initialement le 5 juin 2013

Un traiteur libanais qui existe depuis 1987. Ici c’est maison, authentique et l’équipe a autant de caractère que la cuisine. Ca se tombe bien, c’est ce qu’on aime.

Situé à quelques pas du métro, en montant la rue de Bagnolet sur la gauche, c’est une épicerie autant qu’un traiteur et un petit restaurant.
Ce jour-là le soleil était au beau fixe beau et cela faisait longtemps que je voulais y aller car au moins 3 personnes de confiance me l’avaient régulièrement recommandé. Je reconnais donc que j’étais optimiste et j’ai vu les choses du bon côté.
La salle est petite et dans le creux du midi il y a facilement la queue. En revanche une fois attablé ou accoudé au comptoir qui longe le mur latéral, on est bien.

Comme le dit la patronne : “le client est roi, mais moi je suis la reine”, “alors nous sommes faits pour nous entendre” lui répondis-je. On m’avait dit qu’elle avait du caractère et je craignais que cela n’empêche de se sentir complètement à l’aise. Je dois aussi préciser que j’étais accompagné d’une personne habituée des lieux et que cela a facilité mon introduction. Ce qui est vrai c’est qu’elle est directe, tutoie d’emblée. Au début je me sentais un peu perdu car je ne voyais nulle part ce que je pouvais choisir comme assiette froide (je ne voulais pas de sandwiches) et en plus cela semblait la surprendre, elle préférait me faire le sandwich mixte qu’elle appelle “bienvenu” car c’est ce qu’elle propose aux nouveaux clients “afin de leur donner envie de revenir”.
Cela s’est détendu très vite car j’ai bien que vu que ce n’était pas méchant et pour mon bien. Elle a demandé si je lui faisais confiance, j’ai dit que oui et hop.
Le 2ème test fut lorsque j’ai rappelé le lendemain pour avoir des infos complémentaires, là elle était très sympathique et a pris le temps de me répondre. Cela étant, mieux vaut être prévenu et c’est ce que je fais ici:)

Alors comme souvent avec les sandwiches, les photos ne ressemblent à rien.
Un sandwich pasturma à base de viande de grisons pour la personne qui m’accompagnait.

Quant à moi, j’ai prix le mixte donc : kefta, hoummous, falafel, crudités.
Elle m’a précisé que dans ses sandwiches, il n’y avait ni beurre, ni crème fraîche, ni mayo ni ketchup (mais ça on n’est quand même pas con), ce qu’elle rajoute à la toute fin est de la crème sésame. Très bon.

En dessert, un “Ressuscité” soit de la crème de lait, de la fleur d’oranger et de la maizena.
Pour le thé, une annonce générale est fait : “qui veut du thé?”, on lève le bras et 5, 10 minutes plus tard on apporte un thé qui vient d’être fait.
L’autre dessert largement plébiscité s’appelle “le Mortel”, la patronne m’a d’ailleurs dit : “bon tu vas goûter au Ressuscité avant d’avoir essayé le Mortel, normalement c’est l’inverse! :)”.

7,50 euros pour un sandwich mixte, une pâtisserie et un thé.

J’aurais regretté de ne pas connaître un pareil lieu, son authenticité lui donne beaucoup de charme. J’aime les lieux qui échappent aux “formules” déjà vues et revues.
La cuisine est maison et bonne, l’ambiance de quartier.
Ce dont il faudra que je m’assure c’est que les nouveaux arrivants trouvent facilement leurs marques, même lorsqu’ils ne sont pas accompagnés d’une personne habituée des lieux  et que personne ne se braque devant le service parfois directif. Mais encore une fois je l’ai interprété comme le trait de caractère d’une personne qui cuisine et qui a donc un parti pris sur la meilleure manière d’en profiter. A voir sur le long terme.