Spécial Nite Jewel


11.01.10 - Guillaume - 716lavie

Basées à L.A, Nite Jewel (Ramona Gonzalès et Emily Jane) ont vraiment sorti de sacrés morceaux l’année dernière, et toujours avec ce son super frais.

Lors de mes séjours à L.A, j’avais été marqué d’emblée par le décalage qui existe entre une image de carte postale hollywoodienne d’un côté et la vivacité, la diversité, le côté expérimental de toute une scène indépendante de l’autre, et ce quel que soit le style musical. Je pense que le fait que la ville soit tellement étendue joue, les loyers sont moins chers qu’à NYC et j’avais rencontré des artistes là-bas qui bien que ne gagnant pas énormément d’argent, vivaient dans des maisons et pouvaient prendre le temps de développer leur art. Par ailleurs le fait que le speed soit moins grand à Los Angeles, que la ville fourmille moins qu’à NYC, aide peut-être à être moins influencé par la concurrence artistique. Je ne dénigre pas NYC, loin de là, et ce sont des hypothèses mais je suis toujours frappé par la régularité avec laquelle sortent des artistes talentueux de L.A dans n’importe quel genre musical et en dépit de n’importe quelle mode.
Dans l’interview de Ramona Gonzalès que j’ai mise en lien ci-dessous, on l’entend décrire cette scène prolifique et professionnelle dans sa manière d’agir.

En faisant le bilan 2009, c’est hallucinant de voir à quel point les américains en général ont marqué le coup cette année, notamment avec toute une vague d’électro-pop post rave, comme de la new wave arc-en-ciel, un drôle de truc entre claviers easy et mélancolie crépusculaire, faudra que je revienne dessus… et particulièrement sur le Texas. Hallucinant le nombre de groupes sortis de là-bas cette année, encore le moyen de bousculer des idées reçues. Sans faire de la sociologie de bazar, c’est tout de même marrant que le Texas se trouve à ce point on the map alors qu’Obama vient d’être élu, comme si le fantôme Bush s’étant éloigné, le Texas underground trouvait un écho nouveau de la part d’oreilles étrangères, je ne sais pas, je dis ça comme ça.

Elle vient de réaliser un mix pour le label Stones Throw ici

Ramona Gonzalès est interviewée par The Interface.

Elle s’explique sur l’origine du nom du groupe, il vient du morceau Night Jewel d’un groupe de San Diego des années 80 dont j’ai du mal à comprendre le nom entier. En le cherchant, je suis tombé sur ce morceau électro de 2009 produit par Andy Stott, et c’est une pièce! Le hasard fait parfois bien les choses (bon en même temps en tapant “night jewel”, il y avait plus de chances de tomber sur une perle qu’en mettant “day rubbish”.

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