Ramen Wagaya – Paris (75011)

Coup de coeur pour ce ramen wagaya sis en lieu et place de la crêperie Imogène qui figurait sur le site, 25 Rue Jean-Pierre Timbaud. C’est délicieux. J’avais peur que leur renommée au sein de la sphère food en fasse une adresse courue et bruyante. Il y a de l’attente dehors certes (45’ ce samedi soir) mais pas d’hystérie modeuse car le couple est tranquille, nature peinture, ça se ressent dans la cuisine, dans le calme du resto et dans les prix qui restent cools (15€ les excellents ramen classiques, 8€ la pinte de Kirin et non 9 comme c’est devenu la mode).

Je débarque après la bataille car ce couple franco-japonais a déjà défrayé la chronique avec ses ramen pop-ups. Plusieurs de mes confrères/conseurs étaient sur le coup mais j’avais raté ce train. Grâce à Barbapasta, me voilà au parfum de leur 1ère adresse permanente : Ramen Wagaya, wagaya signifie « chez moi, ma maison».

Côté service, c’est très sympa et sans stress, le couple qui est aux fourneaux participe aussi au service en salle avec le reste de l’équipe. Seul petit point : c’est parfois un peu lent, ce qui ne nous dérange pas une fois qu’on est assis et on préfère ça au fait d’être jeté dehors mais on a quand même une pointe de compassion pour ceux qui sont dehors. En tout cas c’est génial de manger sans stress et de sentir qu’on ne vous chasse pas, wagaya ok a dit.

J’ai pris un gyokai ramen car je n’en avais encore jamais vu à Paris : le bouillon est à base de porc, poulet et poisson, un régal : 17€ et 3,5 pour les Gyokai, les toppings. J’ai cru que c’étaient des accompagnements mais non, c’était dans la soupe, enfin au-dessus.

J’ai complètement raté ma photo parce que j’ai tout simplement oublié d’en prendre. Des étudiants m’avaient convaincu de tenter de me mettre sur TikTok (je doute encore), j’avais donc choisi de faire une vidéo et j’ai oublié de prendre la photo. Résultat, voici une capture d’écran de la vidéo.

8€ la pinte

En dessert j’ai pris les perles du Japon Mango Citron à 5€, sympa le prix. Et comme il n’y avait plus l’autre dessert, un mochi haricots rouges de mémoire, on a proposé aux personnes qui étaient avec moi un umeshu à la prune soit une boisson alcoolisée produite à partir de saké et de prunes locales Ume de la préfecture de Fukui. J’en ai pris aussi pour la peine, parfaite pour conclure un repas.

J’y reviendrai, sans doute tôt à l’ouverture vers 18-19h (c’est ouvert juste le soir) ou alors vers 21h car il y avait moins de monde dehors quand on est sorti.