Tzeferakos continue de régaler – Paris (75005)
15.10.19 - Guillaume - 716lavie
75005 Paris
Ouvert du mardi au vendredi de 12h à 15h et de 18h à 22h, les samedi et dimanche de 12h30 à 22h en continu
Bus : Cardinal Lemoine (22, N15, N22), Cardinal Lemoine - Monge (89), Monge - Mutualité (86, 63, 87)
Métro : Cardinal Lemoine (10)
Autolib' : 19, rue des Ecoles
Vélib' : 40, rue des Boulangers
https://www.facebook.com/tzeferakosparis/
Note septembre 2021 : c’est seulement à emporter jusqu’à ce que la situation sanitaire évolue car ils n’ont pas assez de place pour faire respecter la distanciation sociale.
Retour à Tzeferakos (après ma chronique d’octobre 2017), ce traiteur – restaurant grec atypique familial ouvert il y a quelques années, qui se distingue par sa cuisine maison, en particulier ses plats chauds à tomber, ses prix doux et sa capacité (désormais accrue avec des places supplémentaires) à jouer pleinement son rôle de restaurant; là où parfois les traiteurs pêchent. Le service s’est amélioré et c’est aussi pour ça que j’écris ce nouvel article.
On avait prévu de manger dans un autre traiteur grec du 5ème que j’avais repéré en marchant. On buvait des bières au Bombardier et assez vite il fut trop tard pour dîner au 1er lieu envisagé car il fermait à 21h30. On est assez vite tombé d’accord pour dire que Tzeferakos était la meilleure planque du coin pour manger une très bonne cuisine maison, dans une atmosphère sans chichis et autour de 20 euros.
C’est assez petit, il y a quelques tables à l’intérieur, des tabourets pour manger face à la vitrine et quand le temps le permet des tables dehors.
Mon autocollant n’était pas collable côté face (trop cher) donc elle n’a pu le mettre sur la vitrine, il a fini près des prises mais parce que m’a dit la dame, “d’ici tout le monde le voit”. 🙂
Le couple a gagné en professionnalisme, monsieur est en cuisine, la dame fait l’accueil et le service, ce vendredi soir-là, nous avons relativement peu attendu, le service semble mieux organisé et plus fluide. Leur français est meilleur aussi.
En entrée nous avons partagé à 3 une part de Spanakotiropita, cette tarte aux épinards et Feta est ici divine.
Parmi les 8 plats du jour ce soir-là (là aussi l’offre s’est étoffée), un youvetsi (nom du plat en terre cuite dans lequel on prépare le plat) de paleron de boeuf à la tomate avec des kritharaki (les petites pâtes en forme de grain de riz allongé qu’on appelle orzo en Italie) : c’est absolument délicieux. Cette cuisine maison manque à Paris : des plats chauds qui ont pris le temps de cuire au four (ici four à pizza), qui ne sont pas photogéniques pour un sou mais qui font du bien au corps et à l’âme. J’insiste sur la chaleur, ce n’est pas si souvent qu’on a un plat chaud à Paris, uniformément bien chaud sans être brûlant. 12,50 euros c’est donné. Il faut aussi conseiller leur moussaka.
En vins il n’y a que deux choix (ça mériterait de s’enrichir), pas chers (20 euros la bouteille). Je ne me souviens plus de ce que j’ai pris mais il était du Péloponnèse. Pas de desserts mais un verre de mastikha à 3 euros : ce digestif est élaboré à base de gomme naturelle de mastic, c’est comme l’alcool pur de l’ouzo qui serait débarrassé de l’anis.
On était 3, on en a eu pour 74 euros au total en ayant en plus partagé une part de tarte aux épinards, un repas qui fait chaud au coeur. Dans ce coin du 5 rue Monge, il n’y a quasiment rien, surtout dans ce registre, donc la halte est toute trouvée. En journée, le café qui jouxte le resto, le Strada café est sympathique – en plus il n’y a rien d’autre de ce genre dans le coin -, particulièrement quand on peut se poser en terrasse.
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