716 Interview – Diva Gash Interview


03.01.09 - Guillaume - 716lavie
Le 19 octobre 2009, le groupe colombien Diva Gash se produisait pour la 1ère fois en France au Festi’Val de Marne et j’ai réalisé une interview d’eux à cette occasion.

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Entretien avec Camillo Ferrer, chanteur de Diva Gash, par Guillaume Le Roux D’où vient le nom Diva Gash ? « Nous voulions un nom particulier pour le groupe. On en cherchait un qui soit facilement mémorisable et qui collerait à l’esprit des gens comme de la glue. On a choisi Diva Gash car c’est facile à dire dans n’importe quelle langue et en plus c’est pratique à travailler d’un point de vue graphique. Il n’a pas une véritable signification mais du coup chacun peut lui donner le sens qu’il veut. Diva Gash est venu à la suite d’une nuit de « brainstorming » pendant laquelle on a trouvé les deux noms séparément : Diva et Gash. »

Vous êtes 6 membres mais il n’y en a que 2 sur la pochette, les 4 autres l’ont bien pris? « Durant les 4 dernières années, la formation a connu de nombreux changements. Nous étions 3, puis 4, puis 2 sont partis et finalement nous sommes un groupe de 6. Il y a deux batteurs mais nous ne jouons pas toujours avec les deux ensemble. Javier et moi sommes dans Diva Gash depuis le début et la majorité du dernier album a été conçue et composée par nous deux. Les 4 autres membres sont arrivés cette année et nous nous sentons bien en tant qu’équipe, ils sont chaque jour un peu plus impliqués dans le groupe. On verra bien ce qui se passera. En tout cas on aime bien s’imaginer qu’ils sont représentés par le chien sur la pochette. » Comment vous est venue l’idée de jouer ce son funky et disco ? Quels artistes aviez-vous en référence ? « Nous avons commencé notre carrière il y a 12 ans et on a expérimenté beaucoup de sons. Pas uniquement le funk mais plutôt le rock au sens large. Le funk est un rythme vraiment cool qu’on utilise quand ça nous vient. Beaucoup d’artistes nous ont influencés : The Meters, The Isley Brothers, Brothers Johnson, James Brown, Maceo Parker, Prince, Quincy Jones, The Gap Band, Curtis Mayfield, Snoop Dogg et plein d’autres. Mais nous sommes avant tout fans de funk old school. » Votre dernier album a été produit par Joël Hamilton qui a travaillé entre autres avec Elvis Costello et Justin Timberlake, pourquoi l’avoir choisi lui ? Et comment l’avez-vous contacté ? « Nous avons contacté beaucoup de producteurs mais au final c’est la carrière musicale et le travail de Joel Hamilton qui nous ont décidés à faire le disque avec lui. Nous avons eu la chance de collaborer avec quelqu’un qui nous comprenait très bien, qui nous soutenait et avec qui on pouvait délirer. Nous l’avons joint grâce à un colombien vivant à New York qui avait un groupe appelé Ultrageno. Il était venu à Bogota quelques mois avant l’enregistrement du disque mais à l’époque nous ne nous étions pas encore mis à la recherche de notre nouveau producteur. Par chance cette personne est apparue et nous a mis en relation avec Joel Hamilton.»

  En dehors des musiques latinos populaires (le vallenato, la salsa, le reggaeton), est-il facile d’être exposé en Colombie lorsque l’on joue une musique comme la vôtre ? « Ici, c’est super dur de percer avec des sonorités qui ne font pas partie intégrante de la culture grand public. Nous avons dû nous battre très dur pour sortir de la scène underground. Des petites villes de Colombie n’ont pas de stations de radios qui jouent du rock, du funk, etc… Quasi tout est squatté par le vallenato, la salsa, le reggaeton et la latin pop. C’est dur ! » Comment vivez-vous le fait d’être invités en France au Festi’Val de Marne ? « Wow, on ne peut pas décrire l’effet que ça nous fait. Nous avons été surpris d’être choisis au milieu de tous ces super groupes qui se sont produits au Rock al Parque 15 [Rock al Parque est un festival de rock gratuit qui a lieu à Bogota. C’est l’un des plus gros festivals de rock sud-américains et il représente une véritable consécration pour les artistes invités. NDA ] Nous n’en revenons toujours pas et encore aujourd’hui on n’arrive pas à croire qu’on va aller jouer à Paris. On attend beaucoup de ce concert et on a hâte de rencontrer le public français. » Vous allez jouer le même soir que le Peuple de l’Herbe, Chinese Man, Beat Torrent et Shakaponk, connaissez-vous l’un de ces groupes ? « Nous en avons entendu parler et avons lu quelques articles sur eux. Le truc cool de ce festival c’est que nous allons voir plein d’artistes que nous n’avons jamais vus ou entendus en Colombie. Nous sommes super nerveux à l’idée de découvrir des rythmes, des fusions, des styles et des cultures qui sont totalement nouveaux pour nous. » Y a-t-il une chose que vous aimeriez ajouter pour la fin ? « Oui vous pouvez voir notre page Youtube avec nos vidéos (dont notre dernier clip tiré du single « Korean Ho »), des petits documentaires sur nos voyages, etc… Restez branchés sur Diva Gash ! » → le site officiel de Diva Gash
la page Youtube de Diva Gash
la page myspace de Diva Gash
le blog de Guillaume Le Roux

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