Addis Abeba (Ethiopie)
07.01.16 - Guillaume - 716lavie
ARGENT
23 birrs valent un euro. Au début j’ai cru que je pouvais dépenser sans compter, cette division par 23 a tendance à fausser le jugement, on s’imagine que ce n’est pas cher, alors que parfois ce n’est pas si donné que ça.
TRANSPORT
Minibus
Il y a des minibus bleu et blanc qui desservent “des stations”, sauf qu’il n’y a aucun affichage. Il faut donc savoir où se trouvent ces stations. Il y a un jeune homme qui crie les destinations par la fenêtre et ouvre la porte chaque fois que des clients montent ou descendent. Compter entre 1,50 et 4 birrs par trajet suivant la distance, en gros on paye souvent autour de 2,50. Ces minibus s’arrêtent de fonctionner à 21h.
Taxi
On peut prendre des taxis, bleus et blancs eux aussi. Il n’y a pas de compteur et il faut donc s’accorder avant sur le prix de la course, c’est souvent l’occasion d’une négociation serrée. En gros la plus petite course est autour de 60 birrs, très rare, et il n’est pas rare de payer 150 pour une course de nuit.
Depuis l’aéroport
Quand on sort de l’aéroport la 1ère fois, on est un peu perdu. Ne vous laissez pas avoir par les taxis et demandez éventuellement avant de sortir à quelqu’un de l’aéroport combien ça pourrait coûter. Il n’y a pas de transports publics depuis l’aéroport.
VISA
Vous pouvez acheter votre visa à l’ambassade d’ Ethiopie à Paris ou alors directement à l’aéroport en arrivant et payer cash en dollars ou en euros. Pour le visa de 3 mois, on m’a dit que parfois les employés des douanes, notamment lorsqu’il est tard, refusent parfois de le délivrer à l’aéroport. Vu la différence de prix, 16 euros, ça vaut le coup de prendre direct à l’ambassade un visa 3 mois si jamais vous hésitez sur votre durée de séjour.
Addis Abeba est une ville grouillante de 10 millions d’habitants. C’est aussi la capitale la plus sûre d’Afrique dit-on. Malgré les rues parfois sombres, vous êtes en sécurité globalement. Beaucoup vous disent de ne pas vous y attarder car la véritable Ethiopie est ailleurs, qu’Addis est une grande ville d’Afrique comme une autre. Ce n’est pas ma conception du voyage car j’aime autant explorer les mégalopoles que les coins reculés, pour comprendre un pays il faut se frotter aux deux. Le fait est qu’un des gros risques serait de rester faire la fête à Addis et de ne jamais en sortir, là, oui, ce serait passer à côté du pays. Mais on a toujours l’occasion d’y revenir.
La ville est en train de se développer à toute allure. On rase les bidonvilles dans le centre (tous les chantiers avec des palissades vert et jaune) et on reloge les occupants dans des nouveaux immeubles situés à la périphérie . Le problème c’est qu’il y a dans ces bidonvilles quantité de gens qui vivent de petits boulots en relation avec la population du centre ville (vente de bougies, j’en passe). Une fois qu’ils seront loin, ils n’auront plus possibilité de travailler.
Par ailleurs, alors que j’étais en Ethiopie, une révolte a éclaté de la part du peuple Oromo. En effet le pouvoir a décrété que les limites d’Addis seraient repoussées de 150 kilomètres, s’appropriant ainsi les terres appartenant souvent aux Oromos dans cette région. Il y a donc des conflits découlant de l’expansion galopante de la capitale. Par ailleurs, on – principalement des entreprises chinoises – construit beaucoup et très vite des bâtiments souvent de piètre qualité qui vont très mal vieillir.
Addis Abeba signifie la nouvelle fleur, Addis = nouveau, Abeba = fleur. C’est l’épouse de l’empereur Menelik le second, Taitu, qui a donné ce nom à la ville à la fin du 19ème par rapport aux fleurs blanches qu’on trouve autour des sources d’eau chaude à l’extérieur d’Addis. La ville s’appelait autrefois Finfine, “petits geysers”, toujours en relation avec ces sources d’eau chaude.
Addis Regency Hotel
le site
Un ami qui y a séjourné m’en a dit le plus grand bien. Il est un peu au nord de Piazza. La chambre est à 50 dollars et avantage de taille, tous les transferts vers l’aéroport sont gratuits, ce qui représente une économie conséquente et une absence de tracas sur le parking de l’aéroport quand il vous faut choisir un des nombreux taxis.
Taitu Hotel
Quartier de Piassa
C’est l’hôtel historique d’Addis, le plus vieux, construit en 1898, nommé ainsi en honneur de Taitu, l’épouse déjà mentionnée de l’empereur Menelik le second. Il est situé en plein coeur de Piassa, le quartier central dans lequel séjournent la plupart des touristes. Les chambres y sont peu chères alors même que le lieu est couru pour son bar et son restaurant. Mahmud Ahmed, le plus grand chanteur éthiopien en vie, y vient souvent le dimanche pour les soirées au Jazz Amba, le lounge de l’hôtel . C’est un spot dans lequel on va régulièrement boire des bières car il a le mérite d’être central, d’avoir un jardin dans lequel on peut se poser et la wifi, deux points rares à Addis!
Le Petit Futé sur l’Ethiopie est extrêmement bien fait, notamment pour les infos historiques et pour circuler dans le pays, chapeau! Pour les restos et bars dans Addis, pas grand-chose, mais 716 est là pour ça. Indispensable.
Endeguena Mulu dirige le label Ethiopian records qui mélange sonorités traditionnelles et productions électroniques pointues.
Voici sa sélection de lieux pour 716 :
Les Douceurs D’Addis and Enricos pastry shops i like, Efoy pizza place, almost all Azmari joints, there is an Azmaris bet around the new road around hayahulet that has no name, but it’s my favorite place, The small park, next to Ambassador Theatre and Cinema place, The Ambassador Cinema place itself, Beherawi Theater, Peacock Park in Bole, all the areas around Summit and Hayat where there is fresh air, Piazza itself, Feluha the hot water springs.
Les soirées Mamma Mia
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Kazanches
C’est la soirée de Kidus aka Dj Mitmitta qui a réalisé un 716 Exclusive Mix : des djs jouent de la musique éthiopienne traditionnelle, il y a un groupe live à chaque fois . Elle a lieu dans le jardin du restaurant Mamma Mia, il y a un stand de cuisine qui propose des grillades ou burgers de qualité, pas donné. C’est LA soirée cool où passer en 2016.
Les soirées du Tropical Garden
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Quartier de Bole
De l’avis de beaucoup, le Tropical Garden est le meilleur parc pour les fêtes. J’y suis allé pour le Beer Festival financé par les grandes marques de bières. L’ambiance était caliente et, bien que je ne me sois pas attardé, c’était intéressant de voir cette jeunesse éthiopienne s’éclater, boire comme il faut pour certains, danser, chanter, etc…
PARCS
Il n’y a pas beaucoup de parcs à Addis, c’est un des gros soucis de la ville, peu de lieux pour se reposer de la pollution et du chaos. Signalons tout de même le Ghion Hotel qui a l’avantage d’être situé au milieu d’un grand parc. Sinon, pour la fête, il y a les soirées au Floral Tropical Garden qui sont en plein air, grosse ambiance. Auparavant sous la dictature communiste, il y avait le parc Lénine mais le gouvernement actuel en a fait le jardin de la résidence présidentielle, si bien qu’il est désormais interdit au public.
EGLISES
La Sainte Trinité est la principale cathédrale d’Addis Abeba et la Bet Mariam était celle de l’empereur Menelik.
Holy Trinity Church
Pour se faire ouvrir l’église ET prendre des photos, ça coûte 200 birrs.
Beta Mariam church
Ne soyez pas étonnés de découvrir quantité de tortues géantes dans son jardin.
MUSEES
National Museum of Ethiopia
C’est là qu’on voit le squelette original de Lucy. A part ça, le musée n’a pas grand intérêt car l’information n’est pas en anglais.
The Red Terror Museum
Quartier de Meskel Square
Tél : +2515576846/53
le site
Un musée que je trouve passionnant. J’ai aimé la présence active du conservateur, en bas à gauche ci-dessous : il est venu me saluer alors que je rentrais dans le musée et m’a tout de suite fait un topo très instructif. Par ailleurs l’entrée est sur don, j’aime le fait que les visiteurs décident de leur degré d’implication. Le musée couvre l’histoire éthiopienne depuis Hailé Sélassié jusqu’à la chute de la dictature Derg et ce qui a suivi. On se doute que ce musée dénonçant la dictature “communiste” – au départ ce n’étaient que des soldats, puis ils ont senti qu’ils pouvaient avoir une aide de la Russie et ont donné à leur régime une tournure communiste – est financé par des fonds américains. Il y a une grande citation de Reagan dans la dernière salle. J’en ai touché deux mots au conservateur : le musée est parfait mais finir par une phrase de Reagan sur la paix, lui qui a contribué à mener les US dans une course à l’armement, n’est pas très heureux. J’ai senti qu’il ne pouvait pas me dire tout ce qu’il en pensait et c’est le prix à payer pour avoir un tel musée. Il n’empêche que c’est passionnant, déjà parce que ce régime fut atroce et qu’il faut savoir ce qui s’est passé, mais au-delà, il est éclairant sur l’histoire des ces dernières décennies. J’ai été étonné de lire pour la 1ère fois des critiques sur Hailé Sélassié, le fait qu’il s’amusait de la naïveté de ses sujets qui le considéraient comme une divinité, et en jouait. Autre chose qui m’a marqué, en 1974 le film “The Hidden Hunger” de Jonathan Dimbly a suscité une vague de protestation dans le pays car beaucoup découvraient alors en images une famine qu’on leur avait cachée. On dirait que l’histoire se répète puisque le pouvoir actuel a avoué l’existence d’une famine touchant 15 millions de personnes alors qu’il avait affirmé peu avant que le pays assurait une auto-suffisance alimentaire à tous.
The Zoological Natural History Museum
le site
Il est situé dans l’université et vaut le coup. En plus les légendes sont en anglais. Il y a un café sympa en plus à l’intérieur de la fac, avec un petit jardin, enfin une impression de “verdure” à Addis et aussi j’aime être au milieu des étudiants.
Musée ethnographique
Il est à l’intérieur de l’université. J’ai voulu y aller avec deux amis éthiopiens. C’était à l’époque des troubles avec les Oromo qu’on étouffait dans la capitale. Il y avait eu une bombe ratée dans une mosquée près du mercato. Les agents de sécurité refusaient tous les non étudiants, et “spécialement les étrangers” ont-ils dit à mes amis. Ensuite quand ça s’est calmé une semaine plus tard, je n’ai pas eu le temps d’y aller. Il paraît que c’est très beau. Les agents voulaient un bakchich pour qu’on puisse voir seulement le jardin botanique : va te faire cuire un steak Roger, c’est mieux.
GALERIES D’ART
Asni Gallery
Queen Elizabeth II Street (Quartier 4 Kilo)
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On peut aller jeter un coup d’oeil aux expos mais aussi manger dans la cour. La recommandation de Yared Zeleke, le réalisateur du film “Lamb”, c’est de commander un “misser wot dish with butter & eggs, along with the spinach or collard green and Ethiopian cheese, “ibe”. Ce que j’ai fait 🙂
CENTRE DE MASSAGE
Tulsi Ayurvedic Massage & Yoga Center
Kebena, behind Ras Amba Hotel
Tél : +251118960822, +251921146956; +251921146954
info@tusliaddis.com
le site
J’y suis allé au retour du trek dans les montagnes du Bale car j’étais courbatu de partout. C’est cool, le massage dure une heure et demi pour 300 birrs soit 13 euros. On vous met plein d’huile et vous finissez dans une cabine en bois dont seule votre tête sort : de la vapeur d’eau est envoyée.
Kategna
Dans le quartier de Bolé en direction de l’éaroport
Un bon resto de cuisine traditionnelle mais aménagé de façon moderne, créé par une jeune Ethiopienne. On y trouve aussi bien des étrangers que des locaux, c’est le tradi chic quelque part, parfait pour s’initier à tous les plats locaux sans prendre de risques. Regardez la vidéo où mon amie Beza qui vous présente les différents plats de la photo.
Taitu Hotel
Quartier de Piassa
Il y a un buffet végétarien les midis de semaine qui tue tout : pas cher du tout (autour de 2,50 euros) et bon.
Tsedey
Quartier de Piassa
Ce fut mon coup de coeur à Addis : on y mange du kitfo, du boeuf cru finement haché qu’on mélange avec du beurre fondu et la mitmitta, la poudre épicée orange sur la photo. On avait aussi commandé du boeuf mi-cuit. C’est délicieux et ici vous n’avez aucune crainte à avoir sur la viande, top fraîcheur et qualité. A ne pas rater si vous avez l’estomac aventurier.
De l’autre côté de la rue se trouve un autre resto spécialisé dans le kitfo :
Yomehia Kitfo House
2QJ4+C5C
Mais le plus célèbre de la ville est Bekelech Kitfo | Haya Hulet | በቀለች ክትፎ | ሃያ ሁለት
2Q7M+F8C
le site
Une amie éthiopienne m’a dit : “c’est LE resto qui me manque lorsque je suis loin d’Addis.”
Sishu
Alexander Pushkin St
Le meilleur burger de la ville, en face des abattoirs. Le quartier est une galère pour y aller, c’est pas le bout du monde mais ce n’est pas super pratique car aucun minibus ne s’arrête devant, il faut donc marcher un peu. Et ça ferme à 20h! Sinon c’est très bon, branché, ils le présentaient même dans le magazine d’Ethiopian Airlines comme LE resto à ne pas manquer à Addis. Ca a été monté par une jeune femme que j’ai croisée d’ailleurs avant d’y aller et avec laquelle j’ai discuté. Ca vaut le coup pour un bon burger, surtout qu’en Ethiopie la viande est globalement bonne. Compter 150 birrs, ce qui n’est pas donné par rapport au niveau de vie à Addis. Attention la devanture ne paye pas de mine, c’est un entrepôt mais dedans c’est tout clean. Quand on sort, on peut manger une bonne glace juste en face.
Fish Fruit & Juice
Voilà une échoppe comme on en trouve plein : on y sert des jus et des salades de fruits. Dans certaines l’hygiène n’est pas très sûre, ici, pas de problèmes. Je l’ai mise sous la chronique de Sishu car elle se trouve dans le même quartier : quand vous revenez de Sishu pour prendre le minibus, vous arrivez à un croisement de deux grandes avenues, Fish Fruit and Jice est juste sur le coin opposé du côté gauche. Très honnête et l’intérieur décoré de papier peint représentant des fruits ne manque pas de charme.
Efoy Pizza
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C’est la pizza préférée de tout le monde. La pizza est bonne, sans être dingue, mais l’équipe est efficace et souriante et le lieu branché sans être trop snob : un mélange qui manque à Addis. Je recommande. Allez à l’étage, c’est là que ça se passe, c’est tout petit mais le bar est là, si bien que certains boivent des coups pendant que vous mangez, l’ambiance est sympa.
Ararat (Restaurant Arménien)
Il y a eu une grosse communauté d’arméniens qui ont émigré en Ethiopie à la suite des massacres de 1915. Beaucoup sont revenus depuis dans leur pays, mais il reste une communauté bien implantée : en témoigne ce club qui abrite aussi une école arménienne. On y mange plutôt bien dans une ambiance qui rappelle celle de la Cantine de la Maison de l’Arménie à Paris. Le shish kebab est délicieux mais je n’ai pas été renversé par la fraîcheur des frites ou des Boereg (börek), rien de mauvais, mais je soupçonne que la fréquentation modeste incite à préparer en avance.
Ten Ten (restaurant chinois)
Quartier de Bole
On me l’a présenté comme le meilleur chinois de la ville. C’est bon et le cadre est chic, mais c’est cher : 40 euros pour 4 plats et deux boissons, très cher pour l’Ethiopie, et la patronne est moyenne ouverte. Les serveuses sont très sympathiques cela étant et c’est l’occasion de manger une cuisine chinoise goûtue si elle vous a manqué.
Kidnay Sport Cafe
Il est à côté de l’Alliance Française, du côté de Piassa, mais comptez 10, 15 min. de marche le temps de trouver. Il est dans la grande rue qu’on prend pour aller à l’Alliance, et il est sur le côté droit de la rue, juste en face de l’intersection qu’on prend sur la gauche pour aller à l’Alliance. En fait vous avez le Kidnay Sport Cafe qui ne sert que des “full”, photo du milieu : c’est un plat à base de tomates, oignons, fromages. L’ami qui adore venir ici recommande celui au thon. Pas le plan du siècle mais l’ambiance roots est authentique, que des clients hommes ce jour-là. La porte verte à droite du resto, c’est un bar à jus de fruits et ils sont très bons!
Metebaber
En face de la gare de bus du Mercato
Le pire endroit en Ethiopie ce sont les gares de bus. Vous êtes harcelé en permanence par les rabatteurs, a fortiori si vous êtes étranger. Quand vous arrivez à Addis, il peut y avoir plusieurs gares d’arrivée. Si vous vous arrêtez à Mercato, ça peut être sympa de connaître un coin sûr où “se mettre à l’abri” 🙂 et aussi où vous restaurer après un long trajet. Bon Mercato n’est pas un coupe-gorge mais le marché en lui-même est réputé pour ses pickpockets. Bref, je vous ai trouvé un bon plan en face de la gare. Je ne me souviens pas du nom, mais vous ne pouvez pas le louper, il est en face de la gare et avec les photos vous allez le retrouver. La bouffe était bonne, l’ambiance authentique, j’étais très content de trouver ce petit plan.
En allant aux toilettes qui sont à l’extérieur, on tombe sur une salle de billard. En Ethiopie, le billard se joue avec les mains et les règles sont différentes.
Juventus
Quartier de Meskel Square
C’est un restaurant italien qui est là depuis des lustres, il se présente comme un club social et européen. L’endroit est réputé pour sa cour intérieur très prisée le week end sauf que c’est là que j’ai eu le pire service d’Addis : mec qui me la fait à l’envers sur les vins,pas par malice mais bon il essaie de me fourguer un sudaf au verre alors que je voulais un Valpolicello, annoncé comme dispo au verre à la carte – en fait non. Ensuite la pizza arrive, il me faut une croquée pour réaliser que c’est une Margarita et non une Marinara, je reviens à l’intérieur et je vais voir direct le seul italien, le manager, car lui va tilter direct la différence. Effectivement, il se tourne vers les serveurs, là une serveuse ment et dit que j’ai commandé une Margarita, t’as raison Jocelyn. On nous apporte une Marinara avec des excuses, ok. A la fin, je vais pour payer, on me facture une Margarita plus chère. Je dis, non, j’ai pris une Marinara. Là une des serveuses me dit, vous avez touché l’autre, vous payez l’autre. T’as raison Jocelyne bis. J’ai calculé moi-même le prix de ma Marinara taxes incluses, j’ai laissé ma thune et me suis barré. En plus les pizzas sont vraiment pas dingues. Je vous le mets car des expats que je connais kiffent l’endroit, sait-on jamais.
Les restaurants qu’on m’a conseillés mais que je n’ai pas testés :
2 restos italiens chics à Piassa : Gusto près des bus de Piassa, Castelli près du lycée français
Beer Garden
Quartier de Bole
J’y ai été boire des coups mais semble-t-il ils font les meilleurs roasted chicken d’Addis
In-n-Out Burger
Quartier de Bole
Rien à voir avec la chaîne américaine, y a d’ailleurs un souci par rapport au nom, mais on me l’a recommandé.
Souh Rift Valley
Quartier de Kazanches
Une des meilleures adresses pour le poisson
Grani di Pepe
Quartier de Kazanches, juste à côté du salon de thé Five Loaves
C’est un resto italien, assez cher, avec un beau jardin, un peu comme Mamma Mia mais en plus lounge. J’y ai glissé une tête et j’ai trouvé l’équipe de cuistots aussi bien que le manager top. Donc ça m’a donné envie mais j’ai manqué de temps.
Tsige Shiro
Quartier de Bole, near Bole Medhanialem Church
Il y en a au moins deux à Addis, on y mange la spécialité : le shiro, une purée épicée.
Clay Pot
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J’ai rencontré la propriétaire dans une galerie d’art et il semble que ce soit une bonne petite table d’Addis.
Wow Burger
C’est une chaîne, il y en a pas mal du côté de Piassa, c’est nettement moins cher que Sishu
Turaco
Un resto / pub que je voyais à chaque fois que je passais en minibus en allant à Piassa, il est du côté de Joy, le magasin de cuirs. Ca m’a eu l’air bon et mon amie d’Addis m’a confirmé que c’était bien.
Romina
C’est un café juste à côté du musée national et de l’université du coup on y retrouve nombre étudiants et professeurs. Goûtez le jus aux 4 fruits “Split”, ce n’est pas le meilleur d’Addis mais le spot en terrasse vaut la peine après une visite au musée.
Il y a plusieurs chaînes de cafés à Addis, dont Kaldi’s et La Parisienne. Kaldis est réputée pour ses glaces et ses gâteaux, La Parisienne pour ses cheesecakes.
La Parisienne
Quartier de Bole
C’est là que j’ai pris mon premier petit déj en sortant de l’avion, à peine arrivé alors souvenirs.
Tomoca Coffee
Quartier de Piassa
C’est le meilleur café de la ville et le plus ancien. Déco à l’ancienne, café de folie, à ne pas manquer! Mais c’est cher, comparé aux autres lieux.
Baklava
Quartier de Piassa
Les meilleurs baklavas d’Addis (les seuls?) et non seulement ils sont là depuis l’époque d’Haile Selassie mais les prix sont restés très bas, si bien que tout le monde vient ici; en plus c’est juste devant l’arrêt de minibus de Piassa, parfait quand on a une “correspondance”.
Enrico
Quartier de Piassa
Une pâtisserie italienne à l’ancienne
Five Loaves
Un salon de thé délicieux!, et pas trop cher pour ce que c’est. Goûtez le thé spécial, avec alcool, cannelle, orangeade,une tuerie. Les pâtes sablées des pâtisseries sont réussies, la tarte aux pommes excellente. L’ambiance en revanche c’était plutôt la patronne et ses copines qui papotaient, mais on s’en fout.
Melange Coffe Roasters
In front of Meridian Hotel
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Quartier de Bole
Il est situé dans une rue perpendiculaire à la route qui va de Bole à Meskel Square. Il est chic, avec la wifi, une excellente tarte aux fraises (le pâtissier est français) et j’ai trouvé le patron super sympa.
Natani Café
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Quartier de Bole
Un café – salon de thé dans lequel on déjeune aussi bien, qui m’a été chaudement recommandé par une amie ayant vécu à Addis.
Bruno’s
Quartier de Bole
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Les meilleures glaces d’Addis selon une amie
Igloo
Zimbabwe Street
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Selon l’amie citée précédemment, “bonnes glaces aussi mais moins crémeuses que chez Bruno, l ‘avantage d’Igloo, c’est qu’ils te servent la glace dans une petite gaufrette maison délicieuse!”
D’une manière générale, à part les Azmaris bars traditionnels, je n’ai pas été bluffé par les bars à Addis. Cela manquait d’endroits branchés et sympas sans être trop luxe, ni des nids d’expats.
Fendika
Quartier de Kazanches
Les Azmari bars sont l’équivalent de cabarets dans lesquels on écoute de la musique traditionnelle, en buvant notamment du tedj, cette boisson locale à base de miel. Il est bien meilleur à la maison et celui-ci est trop sucré, du coup attention à la tête le lendemain. Pendant que les musiciens dansent et chantent, ils chambrent aussi les clients et attendent d’eux que ceux-ci donnent un pourboire. Rien ne vous y oblige mais c’est la tradition. A partir d’un moment on se rend compte qu’ils ont tendance à vanner toujours les mêmes, les Ethiopiens vivant à l’étranger, les touristes, surtout ceux en compagnie d’une fille abashi. Au bout du 3ème tour sur l’aile gauche de la salle, j’ai demandé publiquement au gars et à la fille pourquoi ils ne vannaient pas l’autre côté, notamment ces deux jeunes filles qui étaient là avant qu’on arrive et qui ont systématiquement été épargnées. “Parce qu’elles travaillent m’a dit mon voisin…:)”, ah d’accord, dans ce cas raison de plus pour ne pas se laisser faire.
Black Rose Lounge
Quartier de Bole, pas très loin du club connu Mama’s Kitchen
Un bar très cool, avec pas mal d’expats quand même. Le service est très bon, un des meilleurs que j’ai eus à Addis. les cocktails sont bons et enfin leurs sandwiches, comme celui à la viande en photo, sont très bons; c’est rare les bons sandwiches à Addis, on mange peu de pain. Autre atout du lieu, dixit une amie qui y a passé de nombreuses soirées seule, on vous laisse tranquille, vous pouvez squatter autant que vous voulez.
Absinthe Lounge
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J’y ai été un samedi soir, c’était vide, la zone n’est pas très accueillante même si pas dangereuse. J’ai eu l’impression qu’il ne s’y passe plus rien mais bon, Ethiopian records (voir plus haut) y fait des soirées le vendredi.
Guy’s bar
Kenenisa Ave
C’est un français Guy qui a monté son bar. Je n’y ai pas été.
Top View
Quartier de Mengenagna
C’est un bon spot pour boire un verre en journée car on a une vue sur la ville (photo ci-dessous). Dans le coin, il y avait aussi le Bellevue mais il est fermé pour le moment, et Face of Addis, encore mieux, mais fermé aussi. Renseignez-vous, ils auront peut-être réouvert d’ici votre venue. Pour info la maison du coureur Haile Gebreselassie est juste au-dessus
Le Sheraton (The Office Bar)
C’est le plus bel hôtel de la ville, il est la propriété du richissime éthiopien / saoudien Mohammed Hussein Al Amoudi (fortune estimée à 11 milliards de dollars). Le bar est classe et cher pour l’Ethiopie (9 euros le cocktail) mais ça vaut le coup. Il y a par ailleurs chaque année une exposition d’art éthiopien qui attire beaucoup de monde.
Balderas
Quartier de Balderas
C’est un lieu mythique pour les mariages mais on peut aussi venir y boire un verre, ils font paraît-il un excellent tedj.
J’ai zappé la nightlife à Addis qui est pourtant réputée. D’abord j’étais hébergé par une famille et je ne pouvais pas faire la teuf à pas d’heure tous les soirs de semaine. mais surtout je n’en avais pas envie, fatigué par mes journées qui démarraient tôt et étaient bien chargées, et peu inspiré par le peu de clubs qu’on m’avait recommandés ou les quelques soirées que j’avais vues : souvent trop d’expats, une bourgeoise éthiopienne entre elle, un côté boîte un peu beauf – les visuels des pages FB sont souvent dégueulasses -, pas senti le grand frisson de la nuit undergroud. Mais j’ai sûrement raté des bonnes choses, un club que j’aurais aimé voir c’est le O’ Canada par exemple qui programme de la musique très diverse. Je vous mets néanmoins une liste recommandée par des gens vivant ou ayant vécu à Addis. Attention, comme à Paris, les choses bougent vite et il se peut que des clubs ne soient plus à la mode à l’heure où vous lirez ces lignes.
African Jazz Village
Situé au sein du Ghion Hotel, voici le club de jazz du grand musicien Mulatu Astatke, celui qui a composé le morceau “Yegelle Tezeta” utilisé dans la BO de Broken Flowers. Le mercredi soir c’est du jazz éthiopien. Me voici en compagnie du maître:)
Mama’s Kitchen
Quartier de Bole
C’est le club couru pour boire un verre et écouter de la musique. J’ai pas accroché, j’ai trouvé ça un peu surfait, et puis une table de bourrés foutait le bordel et personne leur disait rien, ça m’a saoulé. Un gars est allé mettre des billets sur la tête de la chanteuse, c’était vulgaire et ça ne se fait pas là-bas. Enfin un groupe de soixantenaires est venu s’assoir à côté de nous, un mec bourré m’a cassé les couilles au point de vouloir se battre, j’ai bien capté qu’il aimait pas les blancs et avait un complexe d’infériorité. Toute l’équipe est venue, s’est excusée mais personne n’a bougé. J’ai détesté, le manageur était là à parler des heures pour me vendre sa sauce alors que je lui disais : le mec m’a mis un semi-coup devant tout le monde, t’as pas bougé, le gars est toujours à l’intérieur; bref pas mon truc. Après il y a des groupes lives connus et généralement les gens aiment.
Les clubs qu’on m’a recommandés mais dans lesquels je ne suis pas allé :
O’ Canada
236 A Mickey Leland Street
la page fb
Club Illusion
corner Ras Desta Damtew & Itegue Taitu St
la page fb
The New Stockholm
la page fb
Jubilee Club
la page fb
Gas Light (à l’intérieur du Sheraton)
la page fb
Bermero
Quartier de Piassa, Eden Street
Tél : +25116620802 / +25111555788
bermeroleather@yahoo.com
le site
La Rolls Royce de la chaussure éthiopienne, compter 900 birrs soit 39 euros, ça vaut le coup, le cuir est exceptionnel et elles sont super confortables, au début un peu raides puis elles se font rapidement.
Joy
Quartier de Piassa
joy.leather@ethionet.et
Tél : 0911213653 / 0930033853
C’est mon guide à Lalibela qui m’avait recommandé ce magasin et il ne s’était pas trompé. Il y a plusieurs magasins de cuir et des bijoutiers sur la route qui va de Piassa au cinéma Empire, mais Jolly a les meilleurs cuirs. En plus, les vendeuses sont sympathiques. J’ai acheté un cuir dont je suis tombé amoureux, 2300 birrs soit 100 euros, du pur agneau de Bahir Dar.
DISQUAIRES
Mohammed Ahmed
Le plus grand vendeur de disques s’appelle Mohammed, il a son appart’ – local à côté de Piassa. Il reçoit sur rendez-vous. Attention les disques éthiopiens sont chers, compter 35 dollars un 45 tours sans pochette. Son tél : +251912866511
Mitmitta
Kidus aka Mitmitta vend aussi beaucoup de disques. Il a d’ailleurs réalisé un mix d’exception pour 716.
Magasins de disques :
Mastersound et Platinum records
Quartier de Piassa
Les deux sont distants de 50 mètres. J’ai eu un coup de coeur pour Platinum, le patron ne sourit pas beaucoup et ne fait aucune réduc’ même si vous prenez plein de disques ou de K7, mais il connait son affaire et va droit au but. On m’avait conseillé Dallas records à Piassa toujours ou Irie à Kazanches mais j’ai été très déçu, ils avaient surtout de la musique internationale et peu d’artistes éthiopiens classiques.
Retrouvez toutes les photos d’Addis Abeba sur l’album facebook
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Incredible! I’m going to share this with all those people who tell me they wish to visit Ethiopia. Merci!
Thank you so much Yared! And you’ve been a great help for all this! By the way, the English version will be online shortly.