Bistrot Belhara – Paris (75007)

Le bistrot Belhara est une table du sud-ouest, solide, à l’ancienne. Bon rapport qualité-prix quand on reste dans le menu, mais attention aux écarts de route des prix dès qu’on en sort.

Je l’avais repéré dans le dossier du Figaroscope consacré aux tables du sud-ouest à Paris. Cette table historique a été reprise en 2013 : même équipe de serveurs à l’ancienne en salle, mais formule bien troussée comme les basques savent le faire.

Un bistrot dans lequel il y a de grandes tables, attention toutes les places ne sont pas d’égal confort, disons que celles du milieu sont agencées façon puzzle, mais en s’arrangeant avec les uns et les autres on trouve une solution. J’avais réservé en demandant une table un peu calme car j’avais lu sur internet que des clients se plaignaient du volume sonore et on nous a proposé deux tables au choix. Le midi le resto n’était pas plein et donc moyennement bruyant.

Service tradi, l’un arrondit les bords, l’autre est plus cash, mais les deux font les choses à leur façon, cela étant du moment que je m’y retrouve en tant que client, ça va.

Note de février 2024 : un lecteur m’a indiqu”é qu’ils font désormais un menu à 17 euros avec 2 pintxos et sinon le menu est passé à 26€ entrée – plat ou plat – dessert et e/p/d à 36

Article original de 2017 : Le midi, menu à 24 euros entrée/plat ou plat/dessert ou menu à 34 E/P/D. Il y a également la possibilité d’avoir une formule déjeuner à 15.

Oeuf de poule “bio” croustillant à la crème d’oseille, lard Ibaïama

Velouté d’asperges vertes de saison et mélange de champignons cuisinés, émulsion truffée

Epaule d’agneau longuement mijotée en cocotte, polenta moelleuse aux olives Taggiasche. Elle était délicieuse, parfaite, servie dans un poêlon et donc très chaude.

La polenta était très bonne elle aussi, mais service trop chiche, beaucoup trop chiche, j’ai donc dû en redemander. Je ne sais plus s’ils me l’ont facturé mais je vois sur la carte que le supplément garniture est à 6 euros. Je trouve que ça vaudrait le coup d’être plus généreux d’emblée sur la polenta.

Verre de vin blanc à 8,50. J’ai fait confiance au serveur et ce Côtes du Marmandais était très bien, mais 8,50 euros le verre c’est gonflé.

Croustille fondant de pommes fruits Tatin, meringue cacaotée/menthe, sympa, disons que ça ponctue de manière légère un repas assez nourrissant.

Café à 3,50, là aussi, je trouve que c’est un peu cher.

Une cuisine solide et un accueil professionnel, une cuisine qui l’est tout autant, il n’y a pas d’à-peu-près, mais on aimerait que les quantités d’accompagnement, les prix des verres de vin et café soient au diapason de l’authenticité du lieu.