Casa Chema – Oviedo (Espagne)

Casa Chema propose une cuisine de terroir avec une large orientation végétarienne, ce qui ne m’a pas semblé courant en Espagne pour ce type de restaurants.

On y mange très bien quand c’est réussi mais le goût de certaines créations culinaires n’est pas au rendez-vous.

Il n’empêche que ça reste une belle maison.

J’avais posté sur des forums une annonce demandant aux locaux s’ils avaient des lieux à me recommander, une personne m’a chaudement parlé de Casa Chema qu’elle avait trouvée par hasard en allant voir le village de Bueño.

Il est situé à 10 km d’Oviedo sur une route en lacets. On a une belle vue sur les montagnes. Il y a l’arrêt du bus G2 juste devant si bien que même les piétons peuvent venir s’oxygéner ici.

J’ai eu le patron au téléphone et il s’est enquis plusieurs fois au téléphone de notre  trajet pour savoir si on trouvait bien la route. C’est une forte personnalité qui veille au grain, l’équipe en salle est efficace; peut-être  manquait-t’il un peu de rondeur ou de contact personnel pour qu’on se sente tout à fait chez soi.

Il y avait un menu du dimanche entrée/plat/dessert à 24 euros.

Amuse bouches : du fromage vegan avec une crème de piments roses et quelques fleurs séchées, très bon (ce qui m’a le plus impressionné d’ailleurs dans le registre végétarien innovant/terroir)

Un vin rouge de Castille dont je ne me souviens pas avec précision

Entrées

Salade de poulpes et gambas très réussie, ça se voit de toutes façons : les fruits de mer sont frais, il y a de la couleur, du croquant.

Des burritos végétariens au riz complet légumes verts, quinoa et fromage vegan qui a plu à la personne qui les a pris.

La fabala

C’est un plat typique des Asturies qu’on retrouve partout, un genre de cassoulet mélangeant haricots, chorizo, viande de porc…

C’était la recommandation du patron et je n’ai pas été déçu, le plat était fondant, la viande avait beaucoup de goût. En revanche comme entrée, c’est un peu chargé:)

Plats

Là ce fut une déception pour la personne qui l’avait commandé, c’était un genre de quenelle, un “roulé” de merlu et gambas : sans grand intérêt, le goût n’était pas au rendez-vous.

Morue

Elle était impeccablement cuite, une leçon : superbe avec ses gousses d’ail sur le dessus. Les patates en revanche étaient sans intérêt.

Ce fut l’autre déception du repas, un genre de badji (beignet indien) mais là aussi pas convaincant : un peu sec, la sauce à côté n’apportait pas grand chose.

Desserts

Des sorbets de citron et mandarine excellents.

Un genre de crème à la mangue, bon mais un peu lourd après tout ça.

Comme on le voit un bilan contrasté en fonction des plats mais de très beaux produits, une belle carte oscillant entre terroir et créations vegan.

Je le conseille car la maison est sérieuse et le lieu est magique, idéal pour enchaîner avec une promenade en pleine nature.