Jany Playlist Rock Psyché


29.06.10 - Guillaume - 716lavie

Jany de groovexperience envoie sa playlist de rock psyché, l’une de ses grandes passions.

01) David McWilliams – Days Of Pearly Spencer

Un irlandais hors du commun qui a eu une renommé internationale bien avant U2. Ce je trouve sublime dans ce morceau c’est l’orchestre symphonique derrière, au summum de l’ingéniosité, puis cette voix nasillarde qui arrive comme un cheveu sur la soupe pour entonner le refrain à saturation.

02) Flower Travellin’ Band – Satori Part 2

Ce qui m’énerve lorsque l’on parle de pays non occidentaux ce sont les clichés. Surtout par rapport à la musique. Ce groupe vient du Japon. Je vous invite à visionner cette vidéo qui date d’une époque lointaine pour vous rendre compte que la culture ne se divise pas entre orient et occident. Mais entre talent et soupe musicale.

Et pour le talent. Regardez la version 2008 et le guitariste à l’œuvre.

03) King Crimson – I Talk to the Wind

Du rock progressif dans toute sa splendeur. Dommage que l’histoire populaire ne retienne que Pink Floyd (que j’adore). Planant à souhait, reposant à n’en plus finir. Avec des paroles qui ne veulent rien dire, du moins pour moi qui ne suis pas poète ou pas assez défoncé pour comprendre.


04) Redbone – Niji trance

Redbone est le premier groupe de rock amérindien, bien avant les canadiens Kashtin avec E Uassiuian dans les années 80. Leur histoire commence dans les années 50, avec une vraie notoriété dans les années 70. Ce titre est le plus représentatif de la rencontre de la musique folklorique amérindienne et de la musique rock, avec un fonds de mysticisme.
Leur déclin n’a été marqué que par une prise de position politique forte pour l’époque. Ils ont osé faire un rapport entre le massacre de Gettysburg et la révolte de Wounded Knee (cf. article wikipedia) dans un titre du même nom.
Un moment fort de l’histoire amérindienne retracée début 2010 sur Arte, où j’ai eu la surprise de voir Russell Means qui jouait dans le film Pathfinder le rôle du chef qui tient tête aux vikings.
Et là, il était LE leader charismatique de l’AIM qui, fusil à la main, tient tête aux autorités et entre dans le bureau d’un juge pour le menacer de représailles au cas où le procès leur serait défavorable. J’ai bien révisé mon jugement, mais en même temps je comprends mieux ce qu’il faisait dans ce navet : de la résistance jusqu’au bout.


05) Hammer – Tuane

De quoi vous faire changer d’avis sur le scat et vous faire oublier Scatman. C’est complètement barré et ça s’écoute comme un boit de l’eau : sans faire de grimaces.

06) Variations – It’s All Right

Groupe inconnu en France, et qui aura pourtant marqué la génération de ceux qui sont nés dans les années 50. La plupart des membres sont originaires du Maghreb, des pieds noirs en somme. Ils chantent en anglais, mélange de la musique berbère avec du blues électrique. On est bien loin de Antoine et de ses « Elucubrations ».

07) Frank Zappa – Little Umbrellas

« Hot Rats » est un album que l’on peut également trouver dans un linéaire de jazz. Il est fort, conceptuel et contient des arrangements hors pair. On retrouve à la guitare Shuggie Otis encore adolescent mais déjà qualifié de génie.

08) Iron Butterfly – In-A-Gaddda-Da-Vida (single version)

La première fois que j’ai entendu ce titre c’était dans Slasher de la série des Freddy.
Robert Englund tout grimmé agite ses griffes vers le spectateur et lance un « et si on trippait ? ». Et là c’est un quasi clip psychédélique qui se met en place avec ce titre en illustration.
J’ai cherché à en savoir plus sur le groupe et j’ai fini par acheter une compile. Au final j’ai succombé à la voix du chanteur qui est aussi à l’orgue. Les deux éléments qui font la renommée du groupe. Donc il est le groupe à lui seul.

09) The Electric Prunes – Holy Are You

En 2008 j’étais à Séoul pour le mariage de ma belle-soeur. A la fin du séjour d’une semaine je reprends le bus direction Incheon Airport et je m’endors avec une des box de Nova dans les oreilles, claqué de mes péripéties nocturnes. Tout d’un coup des violons me réveillent, je me croyais dans un autre monde. Je l’ai mis en boucle et… toujours le même effet. Lorsque l’on sait que c’est David Axelrod qui est derrière la production, on comprend mieux les arrangements. Une tuerie, une simple tuerie.


10) The Beatles – I Am the Walrus

Je m’en serais voulu de ne pas avoir mis le groupe qui selon moi représente les origines de la musique psychédélique. Ce titre est issu de « Magical Mystery Tour » un film complètement barré qui ne raconte rien si ce n’est une montée et une descente d’acide. Et bien ce titre il fallait l’assumer en banlieue dans une cité où si t’es pas fan de NTM t’as rien compris à la musique. Malheureusement, maintenant que je ne vis plus dans un endroit où il faut avoir les bons codes pour se faire respecter, je peux le dire : c’est bien de se la raconter prod de studio en 2000 avec un 64 pistes et de l’informatique dans tous les sens, mais en 1967 fallait être un génie pour réussir à insérer autant d’éléments qui ne venaient pas d’un instrument sur un titre. Alors qui est-ce qui ne comprend rien ? ☺

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