Krystal – Prague (République Tchèque)

Celui-là je ne sais plus qui me l’a recommandé mais c’était LA BONNE PIOCHE NEO BISTRO du séjour. Service parfait, ambiance cosy, cuisine maligne, un bel établissement.

Il est situé à l’écart du centre touristique mais n’est pas loin non plus, il y a un tram’ et une station de métro juste là.

L’espace est grand et c’était loin d’être rempli ce soir-là mais tant mieux on a la place : les tables sont agréables, on est bien assis.

Il y avait de la musique jazzy-lounge mais pas sirupeuse non plus, normalement ça me saoûle mais là ça allait, le volume était bon et la musique suffisamment bonne pour accompagner le repas, et non le plomber.

Félicitations du jury : notre serveur était non seulement francophone et anglophone (mes amis tchèques m’ont dit que c’était rare de voir un homme aussi jeune maîtriser parfaitement 3 langues) mais il était adorable et très pro! Il m’a d’ailleurs dit qu’il avait un peu travaillé en France.

Il était de très bon conseil pour la carte et par ailleurs son service était présent sans être envahissant. Il se relayait avec un autre serveur qui était très bien aussi.

Apéritif

On commence avec une limonade, en République Tchéque elles sont monstrueuses et diablement bonnes, moi qui ai un penchant net pour le citron, c’est la fête.

Plats

Mes amis prennent :

– osso bucco de veau, vin blanc et safran

– le burger de boeuf

– je choisis le saumon “sous vide” (cuisson lente à basse température), purée de potiron et gingembre (?), gratin dauphinois et huile de graines de potiron

Bon vous connaissez la chanson, le saumon à Paris, j’évite dès que je peux, je ne vois pas l’intérêt. Là le serveur m’a assuré que c’était du bon saumon alors j’ai dit banco. Saumon délicieux et très bien cuit, belle purée, beau gratin, mesclun correctement assaisonné, un plat de bistrot classique mais bien très bien exécuté, sain et sans excès de gras. Conquis j’étais, d’autant plus que je pars avec une certaine méfiance vis-à-vis de ce genre de plats donc quand elle est balayée, le bonheur n’en est que plus grand.

J’avais pris un verre de blanc qui était tout à fait correct mais j’ai oublié de noter lequel.

– dessert

Le dessert traditionel : Švestkové knedlíky, soit des “boulettes” aux prunes. Ces boulettes peuvent être cuisinées en version salée ou sucrée. La pâte peut être faîte de fromage blanc (tvarohové), de pommes de terre (bramborové) ou farine au levain, à l’intérieur : de la prune, au dessus : des graines de pavot.

C’est servi chaud et délicieux.

J’ai accompagné mon dessert du digestif tchèque : la becherovka. Le mythe veut que personne ne sache la recette de ce précieux élixir concocté à partir d’une vingtaine de plantes. Trés agréable, pas trop fort selon moi.

La bonne pioche du séjour : service chaleureux et professionnel, confort, qualité de la cuisine et simplicité du propos (le chef va droit au but, n’en fait pas des tonnes).

Et le prix est tout à fait correct, nous en avons eu pour 2000 couronnes pour 4 soit 500 par tête : 20 euros par personne.