Le Poulpe – Lorient (56100)


30.10.19 - Guillaume - 716lavie
Le Poulpe
29 Avenue de la Perrière
56100 Lorient
02 97 50 08 24
Ouvert le midi du lundi au jeudi, midi et soir le vendredi, fermé samedi et dimanche
- Le résumé -

Le Poulpe est une bonne planque de Lorient qu’on ne peut pas trouver sans connaître. En effet de l’extérieur ce bistrot gourmand et couru ressemble à un troquet lambda dont on ne distingue pas bien l’intérieur (particulièrement en ce jour d’averse de novembre).

- La petite histoire -

C’est un ami de Lorient qui m’a suggéré qu’on aille là-bas et qui a réservé car c’est plein quasi tous les midis.

- Lieu -

J’en ai parlé dans l’intro, un vrai troquet du dehors sans charme vintage ni quoi ni qu’est-ce, sinon j’aurais été naturellement attiré.
A l’intérieur il y a des tables en bois, la disposition est bien je trouve. Il y a du monde mais il y a un côté pub où tout le monde a sa table sans qu’on se marche dessus. Il y a un mélange de banquettes en cuir et de chaises en bois, on est bien assis.

- L'équipe -

Le service est accorte, preste et enjoué. Deux jeunes ce jour-là, une jeune femme et un jeune homme, c’est sympa tout en étant précis, pas d’erreur dans les commandes, le ton est juste, j’ai beaucoup aimé. Au moment d’encaisser, une personne de la cuisine nous a demandé de réciter tout ce que nous avions pris, j’ai nettement moins aimé. Le patron est super sympa. Mon pote me disait d’aller lui parler mais ce n’est pas trop mon style, j’attends que ça s’engage naturellement, ce qui s’est passé ici. Il nous a raconté ses 7 ans à Paris comme chef : il est passé entre autres par l’Avenue avenue Montaigne, le Crillon, un grand resto de gibiers aujourd’hui disparu, mais aussi l’énorme resto d’un lieu culturel où il fallait envoyer à blinde dans un laps de temps court, d’autres étapes dans des registres différents et enfin Passard. Il m’a dit que c’était étonnant et rafraîchissant de découvrir soudain des techniques qu’il n’avait jamais vues. Jusque-là racontait-il les styles changeaient suivant les maisons, mais les techniques étaient les mêmes : on cuisait les légumes à l’eau par exemple. Quand il a vu qu’on grillait les poireaux, qu’on rôtissait des légumes, etc…, ce fût une révélation. Et puis, chez Passard, on ne crie pas. Moi qui avais très modérément apprécié mon dîner chez lui, la cuisine ne m’avait pas plus emballé que ça ce soir-là et j’avais peu goûté la manière dont les serveurs s’étaient adressés aux clients américains qui m’invitaient, ce témoignage m’a permis d’avoir un autre avis, de mettre les choses en perspective, c’est toujours intéressant.

- Le repas -

Menu à 16,90 euros, c’est d’un excellent rapport qualité-prix. Pour des locaux, je comprends que ça ne puisse pas être une cantine quotidienne à moins d’avoir des tickets resto.

Je n’avais jamais mangé de groin de ma vie, c’est bon dediou, comme disait le patron en fin de repas : “t’as vu? ça agit sur la sécrétion de dopamine ce truc”.

Le pain est divin.

Une des personnes qui m’accompagnait voulait le velouté de courges, il n’y en avait plus, il avait été remplacé par une aubergine mozza qui s’est avérée décevante, trop grasse; mais c’est une règle pour moi, je ne prends jamais les plats de remplacement, ils sont souvent concoctés à la minute et on se retrouve perdant.

Le gigot d’agneau était bien tendre.

Filet de cabillaud, ce que j’ai pris : il était très bien cuit et j’ai bien aimé les accompagnements.

Tartelette au thé

- Le bilan -

Du tout bon, seul détail entre la picole et la cuisine gourmande accompagnée de pain divin au beurre, on peut sortir un peu lourd, néanmoins un plan en or.

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