The Bombardier – Paris (75005)

Le pub est agréablement situé dans un quartier où les endroits pour bruncher sans se ruiner (juska 15h30 cela étant) ne sont pas fréquents. En plus, c’est vraiment bon pour un pub parisien (without disrespect), ça change.

Jean-Luc Petitrenaud dans ses Cartes Postales Gourmandes avait consacré une émission à la gastronomie anglaise à Paris et je l’avais suivie avec attention car une collègue me demandait souvent où manger un bon repas anglais et j’étais bien en peine pour la renseigner. Au cours de cette émission, j’avais vu la chef du Bombardier présenter son english breakfast et ça m’avait semblé bien. Je travaillais de 4h à 11h du mat’ le dimanche et j’avais eu envie de me taper un énorme gueuleton en sortant du boulot. J’avais atterri ici et mangé un très bon agneau accompagné d’une bière. Cela étant j’avais déjà senti le service un peu lâche, ce fut la même chose cette fois-ci mais bon…

Ambiance matches de football sur les écrans et tablées de jeunes anglais ou quinquagénaires à la cool autour d’une table de 4. Le seul souci c’est le service : en salle il est lâche (peut-être une question de culture) et les deux fois où j’y suis allé il y avait un faux bad boy ridicule au bar (1 différent à chaque fois) : entre bruyant vantage d’avalage de shot au réveil ou jetage de regard bouffonneux, il y avait de quoi se sentir au lycée.

Formules à 14 (entrée-plat ou plat-dessert) et à 17 euros (entrée-plat-dessert) – 17, 50 les samedi et dimanche. La 1ère fois, j’avais pris un agneau superbe accompagné de deux purées maison de légumes et d’une bonne bière. Cette fois-ci j’ai juste accompagné un pote qui déjeunait en prenant un gâteau aux carottes imposant mais très léger : vraiment très bon. Mon ami a pris l’entrecôte argentine avec des frites et une salade. Il était content mais m’a juste précisé que cela tombait bien qu’il aime la viande bien cuite donc attention si ce n’est pas votre cas. Pour jeter directement un oeil aux photos des plats, c’est →ici.