Y aller

Je conseille d’y aller en train plutôt qu’en avion car il n’y a pas de lignes aériennes très pratiques pour Paris. Vous pouvez acheter sur Trenitalia un trajet complet Gênes-Paris via Milan (8h au total) , le trajet Milan-Paris est très agréable en Frecciarossa, le tgv italien
le site de Trenitalia

Attention de prévoir un temps de battement à Milan, parfois plus long que ce que propose Trenitalia. La compagnie n’avait prévu que 17′ de battement entre les deux à Milan mais notre train régional a eu 20′ de retard et nous avons donc raté notre Milan – Paris, bon nous avons eu une nuit en 4 étoiles à Milan, mais quand même. Prévoyez donc un pied de pilote et privilégiez aussi les trains express plus rapides aux trains régionaux classiques entre Gênes et Milan.

Sur place

Le Genova Pass (4,50€), achetable en ligne, est valable durant 24 heures à partir de la première validation et vous permet de voyager sur tout le réseau urbain (bus, métro, funiculaires, ascenseurs, train régional) avec un seul billet. Non valable pour Navebus, Volabus et train Genova – Casella.

le site de visit genoa avec toutes les infos
le site de la compagnie de transports AMT, téléchargez l’app google ou apple, bien plus simple

La Genova Museum Card (15 euros) de 24h vous donne accès aux 28 musées de la ville, 19 musées civiques et 9 musées autres ainsi qu’aux transports publics.
le site

Ce qui m’a marqué à Gênes, c’est la puissance de la ville : plus de 40 palais, une ville intense, à l’héritage énorme, à l’aménagement ingrat mais à l’architecture souvent somptueuse, maniant à la fois les cultures aristocratique et populaire et surtout, sans aucune attitude. Les grands ports vont tout droit, pas de chichis.

Mais comment se fait-il que personne ne m’ait dit à quel point Gênes était puissante? Le tumulte, la vie, l’impression de voir une marmite de pâtes avec l’eau bouillante qui monte au max mais ne déborde jamais. La première impression fût très très forte, il y a du Naples, il y a évidemment plein d’autres choses, une ville riche, une ville pauvre. C’était super intéressant de lire à l’exposition sur Rubens au Palazzo Ducale que le peinrte avait était totalement séduit par le caractère vibrant de la ville, au-delà de sa beauté.

Au XVIIème Gênes était à la fois riche et densément peuplée. Il y avait l’élite aristocratique mais aussi une classe de marchands durs au travail et des artisans talentueux qui désiraient devenir nobles. Mais il y a toujours eu une cohabitation sociale : les luttes furent concentrées au sein des nobles entre « vieux » et « jeunes ». Il n’y a pas eu trace de révolte paysanne ou de soulèvement des classes populaires. Cela s’explique en partie par la largesse de l’aristocratie : dons pour entretenir les « caruggi » (vieilles rues du centre), pour aider les filles sans dot, pour financer des oeuvres de charité tels que les hôpitaux de Pammatone ou des Incurables.

C’est ce qui marque ici, c’est riche et pauvre à la fois et ça se mélange, ça brasse. Bien sûr je ne veux pas idéaliser, je ne connais pas assez, mais cela se sent d’emblée dans la rue.

En revanche, c’est une ville épuisante. Son centre ville est pavé, ce sont de toutes petites rues, des ruelles souvent, ça monte et ça descend et enfin, dans le coeur historique, les bus ne passent pas. Je vous conseille ainsi de séjourner dans le centre car c’est épuisant de traverser la ville sans cesse et le soir on est rincé. Et encore ici, je ne parle que du point de vue de touriste. Le dernier jour, nous avons rencontré un couple, lui originaire de Bourges, elle de Gênes, avec 4 enfants. Après avoir vécu à Paris, ils séjournaient désormais à Gênes. L’insight très intéressant que m’a donné l’épouse, c’est qu’à Gênes, les gens peuvent être un peu renfermés au premier abord car il y a une telle promiscuité physique dans la ville qu’ils cherchent ainsi à garder un peu d’intimité, j’ai trouvé ça très éclairant. Je comprends ceux qui ont été déçus, elle demande un effort physique soutenu, présente parfois un urbanisme ingrat et une offre de restauration qui peut être en-deçà des attentes.

Mais c’est une ville dans laquelle je reviendrai. Elle est attachante, pas snob, riche de plus de 40 palais et encore je n’ai pas encore exploré les environs comme je le souhaitais. C’est une ville qui jusqu’à aujourd’hui, ne ressemble à aucune des autres villes d’Italie que j’ai visitées.

Je vous reproduis ici les cartels de l’expositions sur Rubens expliquant sa vision de la ville, j’en ai traduit une partie dans le résumé précédent.

Airbnb Ca Diddi chez Lucio et Lorenza
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Superbe airbnb en plein centre historique, dans une petite ruelle où personne n’irait si elle n’avait un airbnb ici. Attention, c’est réservé aux sportifs car il faut monter 6 étages à pied et c’est assez rude. Une fois là-haut, vous êtes dans un véritable cocon parfaitement équipé avec, en plus, une terrasse. Les hôtes sont super réactifs et très sympas. Gênes est une ville épuisante à parcourir, voilà pourquoi il vous faut un lieu de résidence en plein centre selon moi.

Consorzio Liguria Viamare Whalewacthing
Ponte dei Mille, Via Marinai D’Italia
Tél : +39 010 256775
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Des amis ont beaucoup aimé la visite du port en bateau au coucher de soleil : “Le front de mer et la transition avec la ville est une claque.”

Eglises

Cattedrale di San Lorenzo
Piazza del Comune
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Museo del Tesoro di San Lorenzo
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Un ami m’avait conseillé la visite du musée des trésors dans la crypte et effectivement, c’est à ne pas rater, en plus c’est gratuit. On y trouve des objets religieux très précieux et magnifiques. En plus, ils ont à disposition des planches informatives dans quantité de langues dont le français.

Chiesa dei Santi Ambrogio e Andrea, juste à côté de la cattedrale di San Lorenzo
Via di Porta Soprana, 2

Les 2 églises qui suivent sont dans le coin du Castello D’Albertis en gros, à l’ouest de la ville :

Basilique Santissima Annunziata del Vastato
Piazza della Nunziata, 4
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Eglise impressionnante, on ne se douterait pas de l’intérieur en passant devant.

Basilica di San Siro 
Via S. Siro, 4

San Tommaso Apostolo e San Leone Magno Parrocchia 
Via Almeria, 19

Son intérieur ne présente pas d’intérêt, mais j’ai aimé la belle homogénéité de l’extérieur.

Musées

Pour tout ce qui est musées, j’ai bénéficié des conseils de peinture pour l’ensemble de la ville de Gênes de Julie Ducher qui a travaillé dans le marché de l’art: 

Bien sûr Alessandro Magnasco pour les scènes infernales de marché ou de couvent – la palette est sombre. Piola et ses élèves , pour ses formes sinusoïdales et ses longs doigts effilés.. Van Dyck bien sûr, qui vient dans la suite de Rubens, je crois – ou en même temps? Tout ça au XVII eme siècle! Les tableaux aussi de Giovanni Benedetto Castiglione: il y en a dans les musées et les églises; les plus typiques sont les grands formats avec une grande place donnée aux animaux et à la vaisselle (scène de caravane biblique par exemple) et son bleu très «  poussinesque »

Il y a 3 palais combinés, le Palazzo Rosso (une maison devenue musée), le Palazzo Bianco (le musée d’art régional) et le Palazzo Doria-Tursi
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Bon, on vous pousse à acheter un billet pour 3 musées à 9 euros alors que c’est surtout le Rosso qui vaut la peine selon moi et le Doria-Tursi est sans intérêt. Au Bianco, il y a quelques pièces importantes comme “L’Ecce Homo” de Caravaggio, dont Julie Ducher m’a dit : “un Ecce Homo assez étrange mais bien reconnu par tous les spécialistes! Caravage a du passer, il n’était pas loin de toutes les manières… entre Milan et Rome, c’est la route..”, mais globalement c’est décevant selon moi, donc à vous de voir si ça vous dit.

Palazzo rosso
Via Garibaldi, 18
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Toute la peinture baroque est ici, j’ai aimé les peintures de Giovanni Francesco Barbieri, surnommé il Guercino et Mattia Pretti, dit aussi il Cavaliere Calabrese. Julie Ducher m’a recommandé “La cuisinière” de Bernardo Strozzi :  “Le merveilleux Strozzi qui a peint aussi à Venise : natures mortes et visages en ovale caractéristiques et regarder sa manière de faire les « blancs » merveille… Il ne faut pas rater sa cuisinière (les fameux blancs). Il y a aussi des Van Duyck.”

Palazzo bianco
Via Garibaldi, 11
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Villa del Principe – Palazzo di Andrea Doria 
Piazza del Principe, 4
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Via Garibaldi 12
Via Garibaldi 12

Ce magasin de déco de luxe se trouve juste à côté des palazzo.

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Cimetière Monumental de Staglieno
Staglieno Cimitero Monumentale
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C’est apparemment à faire, mais je n’ai pas eu le temps car il est un peu à l’extérieur de la ville.

Palazzo Ducale 
Piazza Giacomo Matteotti, 9
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J’y ai vu la très belle expo sur Rubens.

Ne manquez pas la poignée de la porte d’entrée.

C’est donc ici que j’ai vu la superbe expo Rubens, ci-dessous “Scène de séduction, le soldat et la paysanne” (1615-1618).

Musei Nazionali di Genova – Palazzo Reale 
Via Balbi, 10
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Ici, j’ai vu beaucoup de toiles qui m’ont plu et par ailleurs, comme j’y étais en fin de journée, c’était très calme et j’ai profité de la vue de la terrasse sur toute la ville illuminée.

Parmi les oeuvres que j’ai repérées : celles de Bernardo strozzi detto Il Cappucino et Giovanni Battista Gaulli, detto il Baciccio.

Belvedere Castelletto 
Spianata castelletto, Belvedere Luigi Montaldo
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Ascenseur Art Nouveau récemment restauré qui permet d’accéder au belvédère d’où on a un point de vue superbe sur la ville. Le soir, il y a des couples de jeunes qui viennent ici se bécoter au calme.

Au pied du Belvedere, on se retrouve avec un drôle de paysage : ce tunnel routier qui traverse la ville. Il y a même une voie piétonne le long des voitures.

Castello D’Albertis 
Corso Dogali, 18
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Ce château néo-gothique construit pour l’explorateur D’Albertis qui en fit don à la ville à sa mort en 1932, est devenu un musée ethnographique. Les collections sont intéressantes mais cela ne m’a pas passionné (pas fan des vitrines d’objets glanés de par le monde), j’ai surtout aimé le site en lui-même, ainsi que la demeure néo-gothique et la perspective qu’elle offre sur la ville.

Architecture

Musée d’art oriental Edoardo Chiossone
Piazzale Giuseppe Mazzini, 4
Tél : +39 010 557 7950
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Le même ami évoqué plus tôt m’a recommandé ce petit musée d’art oriental année 50 dans un parc, l’espace et la muséographie ont été conçus par un bon architecte m’a-t-il dit.

Autour de Piazza Dante, les grattes ciel Art Déco de Gênes

Piazza Dante, le quartier des banques. Les gratte-ciels nord et sud, ici le sud appelé aussi Torre Piacentini ou Torre dell’orologio, construit par l’architecte Piacentini entre 38 et 40. C’était le plus haut d’Europe (108 m) jusqu’à la construction de l’immeuble résidentiel Kotel’niceskaja à Moscou en 1952 et en Italie celle de la tour Breda à Milan en 54.

Les conseils pointus 50-60’s de l’architecte extra ordinary architecture avec ses commentaires entre guillemets : “une de mes motivation pour Gênes, c’était l’archi des années 30 et surtout 50-60 comme à Milan, les principaux sites pour celle-ci sont :”

Piazza Raffaele Rossetti, très 50’s en bord de mer : 
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Biscione 
Via Lamberto Loria, 251
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“Sinon dans le genre deep brutal archi, nous on a grave kiffé notre excursion pour voir Il Biscione, « le serpent » des barres de centaines de mètre implantés en haut des collines selon les courbes de niveaux et qui regardent toute la ville. Mais faut sûrement être un archi déformé pour kiffé.

Complexe de piscines Di Albaro
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Complexe de tennis Valletta Cambiaso Asd
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Petites barres d’immeuble dans un style brutal 
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Parrocchia di San Francesco d’Assisi – Genova Pegli
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Restaurants

Mon Top 4

1) Antica Sciamadda 
Via S. Giorgio, 14/R

L’adresse à connaître, assurément. C’est simple, on y était tous les midis car  1) ça permet de manger des spécialités locales sur le pouce (t’as pas envie de passer des heures à table quand tu visites une ville)             2) dans une ambiance on ne peut plus authentique et   3) pour 15 euros max par tête. L’équivalent de Cibi Cotti à Naples, ici à Gênes.

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2) Cavour 21
Piazza Cavour, 21r
Fermé le lundi
Tél : +39 39 385 111 40

Coup de coeur : c’est bon, authentique, sympa et pas cher. Et ça vous donne l’occasion de tester (et d’acheter) un pesto de fou sans vous ruiner.

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3) Baccicin dü Carü
Via Fado, 115

Une halte immanquable quand on est à Gênes à condition d’y consacrer un peu de temps. Cet ancien relais pour  voitures à cheval joue parfaitement son registre de maison familiale gourmande, généreuse, chaleureuse et authentique. Il faut y aller car on comprend alors mieux les alentours de Gênes mais aussi une partie de la cuisine ligurienne plutôt absente de la ville (celle de la montagne qui débute ici).

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4) Pizzeria Re Farina
Via Fieschi, 118r
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Seulement en livraison ou alors pour les manger dans la rue, ils sont super cools, les pizzas sont très bonnes et ça m’a coûté seulement un euro de livraison pour 2 pizze livrées en 20 minutes. Et en plus la pâte est elle-même fourrée au pesto, mamma mia.

Trattorie

Il faut déjà savoir que contrairement à ce qu’on pourrait croire, il y a assez peu de cuisine de mer dans la cuisine génoise. Par ailleurs, parmi les trattorie réputées, beaucoup proposent exactement les mêmes plats.

Trattoria delle Grazie
Via delle Grazie, 48

C’est la trattoria réputée du centre et sans doute la plus connue avec les stickers “Osteria”  sur la devanture.

Trattoria Ugo
Via dei Giustiniani, 86r

On y est passé un jour férié et il y avait plein de monde, ça a l’air très couru, mais pas eu de coup de coeur (c’était complet de toutes façons).

Zimino
Vico delle Scuole Pie, 4

Trattoria simple qui m’avait tenté, mais elle était fermée pour congés.

Ostaietta
Via Canevari 280r

Celle-là avait l’air intéressante dans la mesure où elle proposait des plats à la présentation un peu chiadée dans un décor super simple de mini osteria.

Da Leccarsi i Baffi 
Piazza Cavour, 91r

Une osteria plus luxueuse, bien qu’elle soit située en bas du centre, près de la voie rapide, j’avoue ne pas avoir été suffisamment inspiré pour y aller.

Bistronomique

Cucina Valoria
Piazza Valoria, 11R

C’est un restaurant que j’ai découvert après mon voyage dans un article du Monde sur Gênes, la cuisine mêle classiques italiens et touche contemporaine/internationale. Pas forcément le type de cuisine que je recherche ici (tartare, poulpe à la purée de pommes de terre), mais les prix doux donnent envie de goûter.

Gastronomique

Locanda Spinola
Vico della Scienza

Plus sophistiqué

Vivarelli
Via Francesco Pozzo, 50 r

Resto de poissons

En dehors de la ville

Trattoria Detta Del Bruxaboschi 
Via Francesco Mignone, 8
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Une trattoria qui fait partie du réseau des trattorie primate, celles qui ont eu des prix. J’avais découvert ce réseau en allant manger au Caffe La Crepa d’isola Dovarese en Lombardie.

Pizzas

Pizzeria Alla Torretta 
Via Elio Modigliani, 49

Molo 2.0 – Porto Antico 
Via del Molo, 77/79r

C’est l’équipe de Cadour21.

Sandwiches

Panetto Perfetto 
Via Mira, 9R

Antico Forno della Casana 
Vico della Casana, 17R

En dehors de Gênes

Baccicin dü Carü
Via Fado, 115, 16010 Fado Basso
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Le PanDolce

Le Pandolce est une spécialité génoise, pour le dire très vite, ça ressemble à un panettone, mais la mie est beaucoup plus compacte, il y a par ailleurs beaucoup de raisins et des pignons, aliment précieux qu’on retrouve dans le pesto. Il en existe deux types, une version haute (disponible en petit ou grand format), en photo ci-dessous et une version basse qui est celle qui nous a été offerte à l’osteria Baccicin du Caru. Celle-là a aussi une forme de dôme mais l’intérieur ressemble plus à un biscuit, on est sur quelque chose de beaucoup plus sec et plus tassé.

Vin

Mescite
Via di Sant’Agnese, 25

25 euros pour 3 verres de pif, une super assiette mixte à 4 balles, le tshirt du lieu à 10 balles dans ce bar à vins alternatif, Mescite, où ça joue du gros reg’ (Jah Thomas sur la compil’ Greensleeves Midnight Rock 1981-84). On est bien. Mescite signifie les boissons servies au verre, principalement le vin. En dialecte génois, Mescite veut dire « rapidement », hop! Ce qui renvoie à cette hypothèse française peu plausible selon laquelle bistrot viendrait du « bystro » lancé par les soldats cosaques à Paris en 1814, voulant dire « vite ».

Maninvino
Piazza Manin, 2/a-4/r

Voici ce qu’en dit un lecteur du site : “C’est pas mal axé vins naturels de toute l’Italie. Les planches qu’ils font maison, d’un bon rapport qualité-prix sont délicieuses, notamment les polpette.”

Flor. | Enoteca
Galleria Giuseppe Mazzini, 29r

Trouvé sur l’appli Raisins

Bar La Pausa
Via Assarotti, 14

Trouvé sur l’appli Raisins

Vineria La Barrique
Via Guglielmo Oberdan, 90 r

Ca a l’air super sérieux dans un registre classique élégant avec une vraie cuisine. C’est à Nervi, à un arrêt de train régional depuis la gare de Principe.

Bar delle Vigne
Vico dei Greci, 4

La reco d’un pote lecteur : “Petite terrasse charmante et patron hyper accueillant qui, pour un spritz à 6e, nous a servi chips, olives et 4 sortes de focaccia. C’est sympa car le patron parle à tout le quartier vieux, immigrés, prostitué(e)s.”

Da Paul
Via di Canneto Il Curto, 36R

Pas sûr que j’irai boire des coups ici, mais ça a eu clairement l’air d’être une institution de la ville. Il y avait du monde, de tous les âges, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit dans et devant ce mini-bar dans la rue très passante du centre, Canneto Il Curto. A coup sûr, en passant devant, on sent une vibration de Gênes.

Pâtisserie

Pasticceria Tagliafico
Via Galata, 31/R
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Adresse incontournable pour les pandolce (photos ci-dessous) qui sont faits tous les deux jours et les genovesi  (voir la photo plus haut de la terrasse de notre airbnb). J’ai aimé l’accueil sympathique, le prix raisonnable pour un tel pandolce, le grand autour de 20 euros et le super café au comptoir. Mais j’ai encore plus aimé la disponibilité de monsieur Tagliafico que j’ai eu au téléphone une fois que j’étais revenu en France. En effet, je me demandais s’il était normal que la mie soit un peu sèche (pas sèche sèche mais pas super tendre non plus, il vaut mieux le tremper dans une boisson chaude). Monsieur Tagliafico a pris ma question très au sérieux, a pris le temps de m’expliquer la différence entre un panettone et un pandolce et m’a même proposé de m’en envoyer un autre. Grâce à ses explications, j’ai mieux compris la nature du pan dolce.

La dame nous a aussi expliqué que, si la galette des rois est bien française, ils ont « l’agrément » pour en faire une authentique. Ca m’a plu, j’avais presque envie de la goûter mais j’avais déjà mon pandolce version maxi format.

Le Pesto

Evidemment, non seulement vous allez en manger sur place, mais aussi en rapporter. Il y a plein d’endroits où en acheter, je vous en ai mis juste quelques-uns. Sinon il y a cet article génois qui fait une sélection.

Cavour modo21 
Piazza Cavour, 21r

Dans le resto mentionné plus haut, on peut acheter leur super pesto pas cher, même pendant leur service, ça ne gêne pas.

Lire l’article

Bottega del Pesto
Via Aurelia, 42
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Boutique en dehors de la ville, à l’est, à combiner avec un café avec vue sur la mer à Just Peruzzi, Via Giuseppe Mazzini, 132

Pastificio Gemma
Via Monticelli 20 r
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Pâtes et pesto

La Focaccia genovese

Bon c’est un scandale, mais je n’en ai pas mangé, pas eu le temps. Enfin j’en ai mangé une, particulière et délicieuse à l’Osteria Baccicin du Caru, en dehors de Gênes et ils m’ont donné l’adresse de la boulangerie -pâtisserie historique qui les fait, à Voltri, la gare située à 20′ de train de Gênes et à laquelle on descend pour prendre le bus qui nous mène au resto.

Priano
Via Carlo Camozzini, 69R
16158 Genova GE, Italie
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Les marchés Campagna Amica de Coldiretti

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Bien sûr, comme à chaque fois que je vais en Italie, j’ai cherché les marchés Campagna Amica de producteurs locaux, j’imagine qu’ici on trouve des merveilles, mais comme j’y étais la première semaine de janvier, ils ne fonctionnaient pas, du moins ce n’était pas annoncé sur le site, donc j’y suis allé, mais je n’ai rien vu. Je suppose qu’ils existent tout de même le reste du temps.

Le Mercato Orientale

C’est le grand marché couvert.

Casa del Parmigiano
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On m’avait conseillé la Casa del Parmigiano à Venise et je n’avais pas compris que c’était originaire de Gênes, d’ailleurs ils ont plein de points de vente dans la ville. L’avantage c’est qu’ils ont du parmesan de malade mental à des prix défiant toute concurrence, le reste ne vaut pas la peine et ils sont super sympas. Ca dépotait, ils étaient au moins 4. J’ai pris un énorme bout de parmesan 30 mois exceptionnel (maturé mais pas sec) à 7 euros et ils te le mettent sous vide sans soucis, super plan.

Vianello Formaggi & Salumi – Qualità Dal 1983 
Mercato orientale box 90

2 frometons régionaux (pas capté le nom au milieu de la foule), du prosciutto cotto (jambon cuit, spécialité régionale), 4 oeufs, 12 tranches du salami local, une fondue du Val d’Aoste : 20 balles. Vianello est un super stand bon marché au sein du mercato orientale (marché couvert). Ils ont aussi une adresse à l’est de la ville.
Le genre de spots fréquentés par les locaux, tout n’est pas fou mais t’as plein de trucs mortels à des prix défiant toute concurrence. Et l’un des 4 vendeurs prenait le temps de nous conseiller alors qu’il y avait du monde, ça m’a fait penser au stand que j’aime tant pour les mêmes raisons, Formaggeria Carmelo Monni, dans le marché couvert de Cagliari.

Autres commerces de bouche dans le centre ville

Rosticceria la Maddalena
Via della Maddalena 93

Elle était à côté de notre B&B et on y est allé le dimanche matin avant de prendre notre train. Le monsieur est très sympa et a plein de choses, c’est ici que nous avons rencontré le couple franco-italien, lui de Bourges, elle de Gênes qui nous a d’ailleurs aiguillés sur les petits pains à la n’duja confectionnés par le monsieur. J’ai trouvé aussi de très bons anchois et des pâtes.

Casanova Margherita
Via di Prè, 63/r

Je voulais y aller mais c’était fermé, en revanche le pote lecteur que j’ai mentionné dans cet article m’a fait ce retour :” Casanova Margherita, on a trouvé l’adresse par hasard et l’épicerie existe depuis 56, les prix défient toute concurrence, comme souvent à Gênes (12e le kilo de parmesan, 6e la bouteille de lambrusco). Le patron est très calme, il nous a fait goûter les fromages. Il n’y a que des locaux avant nous qui venaient chercher leur pré-commande.”

Lo Spaccio Del Formaggio Di Ticchi Simone 
Via Napoli, 81r/83r
le site

Cette fromagerie située au nord a l’air super sérieuse, sélection de fromages mais aussi d’autres produits gourmands. Pas pu y aller, mais ça a l’air de valoir le coup.

Arbanella Alimentari & Gastronomia 
Via di Canneto Il Curto, 14, 16, 18 R

Petite boutique bio tenue par deux dames dans laquelle je n’ai pas eu le temps d’aller.

Antica polleria Anna e Sergio
Vico Inferiore del Ferro, 1r
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Boucherie spécialisée dans la volaille, mais pas seulement, pour cuisiner sur place.

Drogheria Torielli
Via di S. Bernardo, 32/R

Une boutique à l’ancienne avec bocaux de verre, confitures, etc…, plutôt pour le sucré semble-t-il.

Vin

Econegozio la formica
Via Trebisonda, 16r
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Une petite boutique éco-responsable trouvée sur l’application Raisin qui vend pas mal de produits différents, vins, produits alimentaires mais aussi produits pour le corps.

Cette année à Turin, j’ai été marqué par l’expo majeure consacrée à la photographe Lisetta Carmi, qui se tenait dans le Gallerie d’Italia de l’Intesa Sao Paulo. Parmi les différents sujets traités par la photographe, Gênes dans les années 60/70 et notamment son travail avec les travestis qui a profondément marqué les esprits.
Le premier soir, en allant au resto Cavour21 et en passant sous des arcades surgit un jeune travesti, vêtu d’un manteau de fourrure, avec des cheveux mi-longs blonds et portant des boucles d’oreilles dorées. Comme il m’a vu au dernier moment, il m’a dit « scusa » avec un sourire et cela m’a replongé immédiatement dans l’expo, à 60 ans d’écart près.
Les photos ici sont bien entendu de Lisetta Carmi.

Gênes est un mélange, cet interphone on ne peut plus classieux à l’entrée d’un palazzo se trouvait à quelques encâblures de la ruelle de notre immeuble dans lequel on trouvait ce genre de fenêtres.

La culture, la folie, le fun génois dans ce selfie moyenâgeux à l’heure de l’apéro, Piazza Giacomo Matteotti

Le port, j’ai trouvé ce remorqueur absolument splendide

Ce qui est étonnant, c’est cette voie rapide qui passe entre la ville et le port, elle donne lieu à des contrastes assez dingues.

Il y en a à voir de tous les côtés

Palazzo Nicolosio Lomellino, pas grand chose à voir ici, contentez-vous de jeter un oeil à ces cariatides dans la cour.

Levez la tête

Baissez-la aussi, un exemplaire d’Anna Karenine de Tolstoï posé sur des marches dans la ruelle peu engageante dans laquelle nous habitions.