La plus française des grandes villes italiennes, Turin (Italie)


18.02.23 - Guillaume - 716lavie
- Infos Pratiques -

Y aller

Train depuis Paris
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Allez-y en train c’est super économique, 68 euros l’aller/retour, mieux pour l’environnement et quasiment aussi rapide que l’avion, parti à 6h44, j’y étais à 12h24 et pour le retour départ à 16h07 et arrivée à 22h15 à Paris. L’arrivée se fait dans la nouvelle gare de Porta Susa, à 10′ à pied du centre.

Attention, la nouvelle  gare de Porta Susa est horriblement faite, on dirait qu’elle a été conçue pour ne permettre à aucun sans-logis de s’y poser : ce grand tube de vert est ouvert non seulement de part et d’autre mais aussi sur les côtés, 4 places en tout et pour tout pour s’assoir, autant te dire que t’as pas envie de squatter. Par ailleurs, les trains arrivent ici pile à l’heure du départ et repartent aussitôt donc pas moyen d’attendre au chaud dans ton train. Je vous conseille donc le café napolitain Pastarell pour vous poser en attendant votre train (voir “Cafés”).

Sur place

Contrairement à ce qu’on m’a dit, il vaut mieux prendre un ticket pour le transport sur place. La ville est en effet plus étendue qu’on ne croit et sans bus, tramway ou métro, on a vite fait de s’épuiser à faire des aller-retours. Le ticket pour 48h est seulement à 7,50 euros donc on aurait tort de se priver, les 48h démarrent lors du premier compostage. Quand vous arrivez à la gare grandes lignes de Porta Susa, vous devez sortir pour rejoindre une des deux stations de métro de part et d’autre de la gare, c’est seulement là que vous pourrez acheter vos billets de transports sur place, sinon vous risquez de vous tromper et d’acheter un ticket de train régional.

L’office du tourisme
Piazza Castello, 161
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Location de voitures Sixt
Via Paolo Sacchi, 3
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J’ai trouvé cette location de voitures super pratique car installée dans la gare, le parking souterrain est juste devant. Les gros avantage : beaucoup de lignes de tramway ou de bus vont à la gare, c’est donc facile d’y aller depuis votre lieu de résidence, ensuite il est aussi facile de sortir de la ville depuis la gare car elle n’est pas dans le centre piéton où la circulation automobile est très contrôlée et par ailleurs on a vite accès aux voies rapides. Enfin j’ai aussi aimé le fait que toutes les modifications apportées à la réservation en amont se soient faites très facilement par email car vous êtes en lien avec le service de résa basé en Allemagne et parfaitement anglophone. Un vrai bon plan à condition de ne pas prendre l’assurance qui fait exploser le prix (35 euros/jour).

Découvrir les Langhe à côté de Turin
Autour de Turin, les Langhe : Alba, Bra, Priocca (Italie)
- Le résumé -

Turin, c’est cette grande ville dont je me disais qu’il fallait que je la voie un jour et j’attendais le déclic. Il est venu d’une annonce sncf pour un trajet en promo et effectivement l’aller-retour était à 68 euros. J’ai sauté sur l’occasion et me suis mis à sérieusement m’intéresser à la ville. D’abord, j’ai été étonné par le nombre de français autour de moi ou lecteurs du site qui y avaient été et avaient aimé la ville. Ensuite j’ai aussi été impressionné par tous ceux qui m’ont écrit pour me dire qu’ils y allaient prochainement et étaient intéressés par les découvertes que j’y ferai. Cet article est aussi pour eux. Voici ma courte story à la Une sur Instagram à propos de Turin. Cet article a été enrichi depuis la 1ère visite car je suis allé 3 fois à Turin entre janvier 2022 et février 2023.

Les points forts :

j’avais de Turin l’image d’une ville industrielle, assez grise et froide, proche des montagnes et je n’avais pas idée de la beauté du site
ce que je n’avais pas non plus mesuré, c’est l’immensité des places qu’on retrouve à plusieurs endroits de la ville, ceci étant dû à la présence de la famille royale des Savoie.
le trajet en train depuis Paris était incroyable, pas cher, avec une superbe nature et peu de monde
– tout le monde m’a parlé du musée du cinéma et du musée égyptien mais j’ai sans doute été attiré par d’autres musées : les musées royaux, le musée d’art oriental que je veux absolument voir
enfin on dit de Turin que est une ville chic mais, je ne me suis sauf à une exception pas retrouvé face à une clientèle snob
– la ville n’est pas très touristique, ce qui ajoute au confort de la visite

Voici la carte de tous les lieux que j’ai repérés

- Un peu d'histoire -

Turin, c’est un site spectaculaire au pied des montagnes, une ville royale riche de palais opulents, une capitale baroque du nord, politique et culturelle et aussi un art de vivre : les visites de musées et palais royaux sont rythmés par des pauses gourmandes traditionnelles (merenda à l’heure du thé, vermouth à l’heure de l’apéro). Enfin on passe un temps certain à choisir son prochain resto car la ville en est richement garnie et il faut faire le tri, les spécialités sont par ailleurs nombreuses, polenta, saucisse de Bra, sabayon, ravioli, gibier lors de la saison, truffes, vins bien sûr et j’en passe.

Ce lieu de peuplement celtico-ligurien, devenu une cité romaine par la suite, puis victime des invasions barbares, est passé aux mains des Lombards, de Charlemagne et a vu grandir l’influence des Savoie à partir du 10ème siècle.

Au 14ème, elle était un carrefour commercial important. Au15ème, Amadeus VIII de Savoie en fit la principauté du Piémont.

A partir de 1637, Christine Marie de France, connue comme « Madame Royale », devint la princesse régente ce qui donna une identité transalpine à Turin, le mouvement se prolongea avec Marie-Jeanne Baptiste de Savoie Nemours.

Turin devient au début du XVIIIème, 1713, la capitale du royaume de Sardaigne, ce qui amena des constructions imposantes par des architectes de renom, le palais royal et la piazza Castello furent ainsi achevés.

Napoléon y pénétra le 22 juin 1800, fit détruire les portes et remparts et les remplaça par de larges avenues à la parisienne, le français devint langue officielle.

La famille des Savoie fit son retour en 1814 avec Victor Emmanuel I. Victor Emmanuel II (1820-1878) est en partie à l’origine du Risorgimento et de nombreux exilés politique trouvèrent refuge à Turin, accentuant ainsi la dimension multiculturelle et vibrionnante de la ville.

Elle fût brièvement la 1ère capitale d’Italie de 1861 à 1865 avant de devoir, non sans une résistance  qui fût réprimée dans le sang, laisser sa place à Florence.

Elle se concentra alors sur le développement de son industrie qui devait contribuer à la santé économique nationale, Fiat y vit le jour en 1898.

Au début du XXème, elle devint une des capitales industrielles mondiales.

Durant la 2nde guerre mondiale, Turin a été la 1ère ville italienne  bombardée en raison de son industrialisation.

L’industrie a repris de plus belle après-guerre, Fiat notamment qui attira une forte main d’oeuvre en provenance des régions pauvres du sud de l’Italie, mais cet afflux de population amena une urbanisation assez chaotique.

La crise des années 80 qui a notamment affecté Fiat a marqué un tournant dans la ville avec la fermeture de lieux aussi emblématiques que le Lingotto.

La ville a ainsi dû repenser ses modèles de développement, elle a accueilli les jeux olympiques d’hiver en 2006, a vu l’arrivée de la nouvelle gare de Porta Susa et se positionne à la fois comme une ville d’histoire, de savoir vivre mais aussi totalement dans son époque et prête à continuer de se réinventer.

- Hôtels -

Parfait pour 2 personnes : Airbnb “Appartement intime en centre-ville”
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Pour ma 2ème visite, j’ai choisi cet appartement pas cher et situé en plein dans le quartier du mercato central, c’est un coup de coeur, bien que l’appartement ne soit pas si grand. L’hôte, Giovanna, est adorable et super professionnelle. On se sent ici comme chez soi, c’est parfaitement propre et impeccablement équipé. Le quartier est un poil funky mais il reste sécure, il faut juste être prévenu. Le week-end, c’est parfait pour aller faire un tour au marché juste en bas de l’appartement, manger à la pescheria Gallina (voir la partie “Restos”) puis déambuler dans le marché aux puces derrière le mercato. Dites à Giovanna que vous venez de ma part, elle est disponible. Plus ça va et plus je pense à la qualité de cet hébergement et à la chaleur et au sérieux de Giovanna, son sens de l’hospitalité est exceptionnel, je suis moi-même super host sur airbnb et je reconnais vite lorsqu’un hôte prend un maximum de soin du logement qu’il loue. Elle a par ailleurs pris le temps de nous conseiller non seulement des restos mais des balades à faire. J’avais quelques suggestions et elle a été très reconnaissante car elle souhaite s’améliorer constamment alors même qu’elle a déjà suivi une formation à l’hébergement, ce qui se sent.

Parfait pour 4-6 personnes : Airbnb  “Bona House”
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Appartement incroyable dans le centre du centre ville, en plein via Garibaldi, idéal pour explorer la ville. Il y a 3 chambres, 2 côté cour et un côté via Garibaldi. Plein d’avantages : l’appartement est parfaitement aménagé, la décoration est intelligente, mélangeant moderne et ancien, la salle de bains est splendide, chaque chambre est tout à fait isolée des autres, la cuisine a une grande table autour de laquelle on peut manger, elle mériterait un peu plus d’ustensiles pour qu’on puisse cuisiner pleinement mais j’en ai parlé aux 2 hôtes, Valeria et Giorgio, qui sont réactifs et ils ont eu l’air à l’écoute. J’ai beaucoup cherché avant de le trouver et je ne vois pas quel autre appartement serait envisageable pour 4, 5, 6 personnes, il est idéal. Si vous y allez au printemps 2023, attention si vous êtes plus de 4 car la 3ème chambre donne sur la via Garibaldi et donc à partir de 7h30, il y a le chantier, le temps qu’ils refassent le dallage de la rue. Voilà, une fois ces précautions dites, la voie est libre!

Airbnb “Casa Otta”
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Celui-ci est bien aussi.

Airbnb “I Reali Bed and Breakfast”
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J’avais repéré cet airbnb et finalement j’ai été invité par l’office du tourisme dans le Best Western ci-dessous. L’airbnb était bien localisé et d’un bon rapport qualité-prix et j’ai d’ailleurs trouvé que l’offre globale d’airbnb à Turin était intéressante.

Corte Realdi
Piazza Castello, 153
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J’ai vu ce bnb de luxe recommandé dans un article “City Break en Italie” paru dans le Femina, j’ai été vérifier, il est noté 9,2 sur booking.

Best western Piemontese
Via Claudio Luigi Berthollet, 21
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J’avais un peu peur au départ en voyant la note de 3,9 sur google. Finalement l’hôtel est très bien situé, proche du centre et dans un quartier intéressant et ma chambre au dernier étage côté cour était très calme et spacieuse, mais la douche était bouchée et  se remplissait vite d’eau et le petit-déjeuner est sommaire. J’ai regardé à nouveau les prix pour un second séjour en octobre et là j’ai halluciné les prix étaient à plus de 300 euros la nuit, délirant. Si vous l’avez à 130 euros comme lorsque j’y étais, ça va encore, sinon laissez tomber.

- Evènements -

Le Gran Balon

Le deuxième dimanche du mois se tient un marché d’antiquités dans le quartier de Porta Palazzo.

Movement festival en hiver et Futur Festival au printemps
le site de Movement
le site du Futur Festival

Les 2 festivals de musique électronique sont gérés par la même organisation et sont des gros marqueurs de la vie turinoise.

Le Bra Cheese
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Je vous ai parlé de Bra, la “capitale” gourmande proche de Turin, d’où viennent de nombreuses spécialités telles que la fameuse saucisse. Un festival slow food y est organisé chaque année en septembre.

- Lieux -

Musei Reali
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Bizarrement on ne m’avait pas parlé des musées royaux. Le jour de mon arrivée alors que je me promenais dans le centre en attendant d’aller découvrir l’Extra Vermouth (voir la partie “Gastronomie”), j’ai choisi d’entrer dans le palais royal bien qu’il ferme une heure après. Quelle claque. Une fois à l’intérieur, j’ai compris qu’il y avait de nombreux musées dans ce seul bâtiment ainsi que d’autres dans d’autres palais :  les Salles Chiablese (demeure de Paolina Bonaparte et maison de naissance de Margherita, la première Reine d’Italie), la Gallerie Sabauda, l’Armurerie Royale, la Bibliothèque Royale, le Musée Archéologique, le Musée des Antiquités et la Chapelle du Saint-Suaire.

La dynastie des Savoie s’entoura d’un système de 21 résidences royales, construites entre le XVI et le XVII, dans le but de créer architecturalement une couronne des délices tout autour de la ville, classée au patrimoine mondial de l’Unesco depuis 1997. Ces demeurent se visitent désormais.

Le Palais Royal était le centre de la Cour et du pouvoir politique, par ailleurs destiné à montrer par sa magnificience la puissance des Savoie.

L’armurerie royale dispose d’une des plus importantes collections d’armes en Europe.

La bibliothèque royale où se trouve le célèbre autoportrait de Léonard de Vinci.

Dans le palazzo Madama se trouve le musée municipal d’art antique.
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Galerie Sabauda 
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Le Palazzo Carignano se distingue par son architecture baroque particulière : façade curviligne en briques et hall à double escalier. L’architecte Guarini qui le conçut en 1679 s’inspira des plans du Louvre de Bernin. On lui ajouta un bâtiment au XIXè afin d’y accueillir le 1er parlement italien et depuis 1878, se trouve au 1er étage le musée du Risorgimento.

Une fois entré dans le Palais royal, voici la cage d’escalier qui vous attend, même en France, je n’ai pas de souvenir d’avoir vu de plafond aussi haut.

L’armurerie

Je ne suis pas fan des collections d’armes généralement, au bout du millième fusil je me lasse, mais ici, rien à voir, il s’agit d’une galerie immense, richement décorée avec des cavaliers et fantassins plus vrais que nature.

Il y avait aussi ça et là, dans la cour et à l’intérieur du musée, des créations de Fabio Viale, un sculpteur contemporain de marbre qui habillait des statues classiques de tatouages.

La marqueterie est impressionnante.

Puis je suis tombé sur chapelle du Saint-Suaire, chapelle baroque construite à la fin du XVII siècle considérée comme le chef-d’œuvre de Camillo-Guarino Guarini. Elle est enfin rouverte après une longue restauration, en 1997 un incendie l’avait considérablement endommagée.

Un tour au musée des Antiquités, j’ai beaucoup aimé cette statua d’Ora, ce personnage dans un manteau avec un lapin et des oiseaux à la main représente l’hiver dans la Rome antique.

 

L’église San Lorenzo
Via Palazzo di Città, 6
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Eglise du XVIIème dans le style baroque construite par Guarino Guarini, juste à côté des palazzo reali.

Musée égyptien
Via Accademia delle Scienze, 6
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C’est sûr, c’est le plus grand du monde après Le Caire, il faut réserver en avance. Le musée a d’ailleurs doublé de taille en 2015 et il faut déambuler sur 4 étages parmi 15 pièces au total. J’en attendais beaucoup et peut-être était-ce à cause de la fatigue ou du monde malgré ces temps de Covid, je me suis senti perdu face à autant d’informations : j’ai alors décidé de demander à une surveillante la salle qu’elle préférait, elle m’a dit le 1er étage, j’y ai filé, il est plus tranquille en plus car le musée ne commence pas ici, je vous conseille aussi la salle des rois avec les nombreux sphynx. Mais au fait pourquoi un musée égyptien à Turin? Je vous laisse lire la réponse ci-dessous.

 

Musée du cinéma, Mole Antonelliana
Via Montebello, 20
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On va être franc, j’ai été un peu déçu par le musée du cinéma de Turin, que je trouve un trop chargé, trop bruyant, avec du son et des images partout qui se juxtaposent, on n’arrive pas à se concentrer. Il y a par ailleurs des choses sans intérêt selon moi comme cette immense salle avec des transats sur lesquels on peut se reposer, jusqu’ici tout va bien, sauf que c’est pour voir des photo-calls diffusés sur deux écrans géants montrant des stars arrivant dans les festivals de cinéma et prenant la pose devant les photographes. En plus je suis cinéphile et particulièrement fan de cinéma italien des années 60-70 (comme beaucoup d’entre vous) donc j’aurais beaucoup aimé pouvoir me plonger dans l’intimité des vies ou des carrières de Gassman, Sordi, Risi, malheureusement les panneaux qui leur étaient consacrés évoquaient leur importance culturelle et politique de manière intéressante mais beaucoup trop sommaire et le tout noyé dans un bruit environnant assommant, à mon avis le musée gagnerait à avoir des salles beaucoup plus intimistes dans lequel on peut véritablement rentrer derrière l’écran si j’ose dire. Ce qui m’a le plus marqué reste le bâtiment lui-même, somptueux, il était inoccupé jusque dans les années 2000, date à laquelle un collectionneur de cinéma a légué sa collection. Le lien des deux a permis l’ouverture du musée, autrement il n’y a pas de lien particulier entre la ville et le cinéma.
Il y a bien d’autres musées intéressants et plus intimistes que je recommanderai dans l’article. Lisez l’histoire du Mole sur le net, trop folle pour être rapidement retranscrite ici.

Musée d’art oriental
Via San Domenico, 11
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Très riche, ses collections réparties sur 4 étages se concentrent principalement sur la Chine, le Japon, l’Inde, le Tibet. J’ai aimé le fait que ce soient exclusivement de gros objets, notamment des statues, sculptures, personnages en taille réelle qui facilitent la visite.

 

Gallerie d’Italia
Piazza S. Carlo, 156
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Autant la visite guidée du musée Lavazza était décevante (beaucoup de blabla sur les noms des frères et soeurs de la famille Lavazza au 19ème et peu sur les terroirs) – en plus j’adore leur café -, autant la Gallerie d’Italia est à voir. Pas un mot sur la banque Intesa Sanpaolo qui la finance mais toute la place est accordée aux artistes et aux palais qui composent son décor (le palais d’origine plus des décors importés d’autres palais). Et l’archi moderne est super réussie selon moi. Expo mémorable sur la photographe Lisetta Carmi dont le reportage le plus célèbre est celui sur les travestis de Gênes dans les 60-70’s. Mais il y en plein d’autres dont celui sur le métro parisien dans les 60’s (cf son livre « Metropolitain »), je voulais prendre des photos mais sur beaucoup il y avait des inscriptions racistes et antisémites. Sa vie est complètement dingue également. Bref Gallerie d’Italia à Turin, il y en a aussi une à Milan, Naples et Vicenza.

 

Museo Casa Mollino
Via Giovanni Francesco Napione, 2
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Le musée intimiste, seulement accessible sur réservation et via une visite guidée de 2h (40 euros adulte, 20 euros étudiant) est consacré à l’architecte, photographe et dessinateur Carlo Mollino (1905-73).

Musée Lavazza
Via Bologna, 32
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Lavazza est originaire de Turin, le saviez-vous?

Parco del Valentino

Le grand parc de la ville que m’avait conseillé une locale, j’ai beaucoup aimé y marcher.

 

Musée de l’automobile
Corso Unità d’Italia, 40
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Je l’avais zappé les autres fois, mais le musée automobile de Turin vaut le coup si vous avez le temps, surtout si vous êtes dans la ville un lundi car beaucoup de musées sont fermés ce jour-là alors que le musée automobile est ouvert jusqu’à 14 heures.

Palazzo Nervi, già Palazzo del Lavoro 
Via Ventimiglia, 221

Le lieu est dans un état d’abandon qui fait mal au coeur mais il est d’une grande richesse patrimoniale.

Quartier du Lingotto
le site de Fiat qui gère le lieu
le site de la pinacothèque Agnelli

C’est dans le quartier du Lingotto accessible facilement par métro qu’on trouve l’ancienne usine automobile de Fiat, devenue le Centro Congressi Lingotto après des travaux de rénovation menés par l’architecte Renzo Piano. Le bâtiment abrite l’auditorium Giovanni Agnelli, la pinacothèque Agnelli, un showroom avec des Fiat historiques et un jardin sur le toit qui était en travaux lors de ma visite mais qui est le plus grand jardin suspendu d’Europe. J’ai beaucoup apprécié la boutique de la pinacothèque très richement fournie en livres mais aussi objets de design collector, j’y ainsi trouvé une superbe cafetière Alessi dessinée par le designer Alessandro Mendini. Le musée national de l’Automobile expose, entre autres, des modèles de Ferrari et de Mini, mais je n’ai pu y aller. On ne manquera évidemment pas la vue sur l’ancienne piste sur le toit destinée à essayer les voitures tout juste sorties de production, piste qui a été immortalisée dans le film “The Italian Job” de 1969.

Pour se restaurer dans le quartier allez voir dans la partie restaurant “Portadisné”.

 

Musée historique de la Reale Mutua 
Via Giuseppe Garibaldi, 22
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Musée méconnu installé dans le Palazzo Biandrate Aldobrandino di San Giorgio.

Le musée d’art contemporain
Piazzale Mafalda di Savoia, 10098 Rivoli
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J’aurais aimé y aller mais j’ai manqué de temps car il est situé à l’extérieur de la ville à l’ouest. Il semble mériter une visite et il y a par ailleurs un restaurant digne d’intérêt.

OGR – Officine Grandi Riparazioni
Corso Castelfidardo, 22
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Ces anciens hangars servant autrefois à réparer les trains sont devenus un lieu de concerts et d’expositions.

3 lieux pour profiter d’une superbe vue sur la ville : 

Chiesa di Santa Maria del Monte dei Cappuccini 
Superga
Le Mole antonelliana 

La basilique de Superga à 9 kms de Turin
Strada Basilica di Superga, 73

La basilique de Superga surplombe la colline éponyme à 5kms de Turin et offre ainsi le plus beau point de la vue sur la ville. Elle fut construite par l’architecte Filippo Juvarra, surnommé « l’architecte du roi et le roi des architectes » sur ordre du duc d’Amédée qui voulait ainsi commémorer la victoire en 1706 de son armée sur celle franco-espagnole de Louis XIV, mettant ainsi fin au siège de la ville. Ayant observé les combats depuis une petite église située ici, il avait fait le voeu d’y construire une basilique en cas de victoire.
Le week-end, cela peut être un enfer pour se garer semble-t-il et même un matin de semaine d’hiver, bien que nous soyons arrivés parmi les premiers à 10h, il y avait déjà du monde qui arrivait alors que nous repartions. Il y a aussi un funiculaire, semble-t-il splendide, qui y mène. Avec ce soleil d’hiver et ce ciel dégagé, ce fût grandiose.

C’est aussi sur la colline de Superga que c’est écrasé en 1949 l’avion de l’équipe du Torino Football Club, causant ainsi la mort des 31 passagers dont les 18 joueurs. Cet accident a mis fin à une série légendaire de victoires consécutives, 88 entre 1943 et 1949, à l’origine du surnom de l’équipe « Grande Torino ». Après cela, c’est la Juventus, l’autre club turinois, qui est montée en puissance. L’opposition Juventus – FC est semblable à celle de River Plate – Boca Junior à Buenos Aires, la première étant qualifiée de bourgeoise par le supporters de la 2ème qui revendiquent soutenir le véritable club populaire.
Il faut aller derrière la basilique pour voir le mémorial car c’est ici que l’avion a percuté la basilique après avoir suivi l’ordre de la tour de contrôle qui lui disait de couper par la colline de Superga alors qu’il y avait un épais brouillard et des vents violents.

- Restaurants -

Restaurants piémontais

Osteria Antiche Sere
Via Cenischia, 9

J’en attendais beaucoup et ça a effectivement été le meilleur de mes 3 repas, que ce soit dans l’assiette ou question service.

Lire ma chronique

 

Da Frasca
Via S. Domenico 4

Un resto à la déco chiadée qui propose une cuisine régionale authentique.

Pescheria Gallina
Piazza della Repubblica, 14b

Pescheria Gallina : poissonnerie du marché central de Turin qui propose à manger sur place. Le samedi midi c’est plein, sans résa donc faut bien compter une demi-heure d’attente mais ça vaut la peine, surtout quand on choisit bien son plat. Y en avait trois, tous à 17€ :
– couscous de la mer
– fritures
– pâtes
Ils viennent tous avec eau à la fontaine (gazeuse ou non), verre de vin et focaccia.


J’avais repéré que les gens avaient tendance à ne pas finir leur couscous et quand j’ai demandé à la serveuse ce qui lui plaisait le plus, elle m’a dit sans hésiter « fritures », ça tombe bien, c’était mon choix alors 2 fritures.
Au final on a eu deux grillades car les fritures étaient terminées, encore mieux, bien servies : 3 gamberi et 2 filets au-dessus de choux-fleurs et carottes légèrement tomatés. Le panard après 6h de train et lever à 5h. Je rappelle que Paris-Turin en s’y prenant en avance c’est 40 balles en 1ère. Byzance.
La voisine de table qui était aussi devant nous dans la queue était dégoûtée de son couscous de la mer car il n’y avait plus de poissons mais des calamars entretemps qui recouvraient totalement la semoule. Et oui les plats changent en fonction des stocks donc choisissez bien.
Ca a été bingo total en ce qui nous concerne avec en plus le sourire du chef et la caissière qui nous donne royalement trois gros morceaux de citron lorsque j’en ai demandé.
Un super plan du samedi qui permet aussi de varier par rapport à la cuisine piémontaise, délicieuse soit, mais qui tient au corps.

Scannabue
Largo Saluzzo, 25/h

Scannabue est l’option classique pour la cuisine piémontaise (Michelin, Guide du Routard), prisée des locaux et touristes. J’ai lu et eu confirmation de locaux que le service est peu chaleureux les jours d’affluence tels que le week-end, donc j’ai choisi de faire l’impasse. Depuis, un lecteur m’a confirmé que c’était très bon et qu’ils ont une carte de vins impressionnante, il me conseillait d’y aller le midi plutôt que le soir afin de limiter les risques d’un service décevant; lui, en 2 visites, est toujours bien tombé.

Cantinone San Paolo
Via Vigone, 24

J’ai cherché un resto ouvert le dimanche midi puisque mon train arrivait à 12h25 en ville et que parti à 6h24, je savais que j’aurai une grosse dalle. La compagnie de tramway organise des gastrotrams, des déjeuners, dîners ou apéros dans un tram dédié, le dernier de la saison partait à 13h et c’était un gastro à 55€, ça me disait mais en cas de retard, impossible qu’on m’attende ni qu’on me rembourse.
Je l’ai joué sûr en cherchant un resto, je voulais un truc tradi de bon aloi où je me sente bien. Y avait une adresse que je n’avais vue citée que dans deux endroits (cet article et celui-ci), qui était validée comme un spot local dans un café à l’ancienne qui aurait été repris y a quelques années. Je réserve.
J’arrive de la gare et tombe sur l’adresse dans un quartier où il n’y a effectivement rien d’autre, en tout cas rien d’ouvert en ce dimanche.
C’est plein de familles et de potes, quasi-complet, ma table m’attend. Je sais que je ne vais pas manger de la merde, ce seront des plats tradis cuisinés strictement pour les locaux (aucun article international sur ici).
Il y a le patron qui n’est pas antipathique mais pas chaleureux non plus, disons que c’est pas tous les jours qu’un français réserve 10 jours avant pour écrire sur le lieu, je ne demande pas d’égards mais juste une reconnaissance à la cool sur l’intérêt que je porte au lieu serait bienvenu. Heureusement il y a cette dame super sympa qui bosse derrière le bar et un peu en salle qui me prend en charge et là c’est à la bonne franquette. Je vois des tripes à la tomate, je craque, elle me confirme que c’est un plat piémontais ultra typique. Ensuite elle me conseille la crème de châtaignes à la saucisse de Bra cuite au vin : c’est donc ça ce plat que j’avais vu sur leurs photos et qui m’évoquait des étrons. Le dressage est effectivement étrange, mes contacts piémontais n’avaient d’ailleurs jamais entendu parler de ce plat, mais qu’est-ce que c’est bon. Le seul souci ce fût le vin, toutes les osterie proposent du Barbera au pichet et bon c’est le gros rouge qui tâche. Le gars ne m’a pas dit au revoir quand je suis parti, pas grave 26 euros, bien mangé au milieu de locaux.

 

Gousto 
Piazza della Repubblica, 4

Je le décrirai comme une osteria contemporaine.

Le Putrelle 
Via Valperga Caluso, 11

Osteria a Casa Di Anna
Via Bologna, 31/A

Trouvée sur l’application du vin nature Raisins, cette petite osteria propose une cuisine traditionnelle version nouvelle cuisine. Les avis sont partagés : globalement beaucoup aiment mais certains trouvent les portions trop petites pour le prix et le service trop lent. Tous s’accordent à dire que l’équipe est très sympathique.

Il Consorzio
Via Monte di Pietà, 23
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Tout le monde m’en avait parlé comme LE restaurant de Turin, spécialisé dans les abats et avec une grosse carte de vins nature. Ce fût un loupé de A à Z, entre ma résa prise par email trois semaines et oubliée le jour J, on me dit le matin même alors que j’appelais pour confirmer “vous devez venir à midi ou à 14h” : quand vous avez réservé longtemps en avance en précisant que vous veniez aussi écrire un article, ce n’est jamais agréable. Finalement on me dit qu’on va s’arranger, qu’on me trouvera une table. Lorsque j’arrive, le service me paraît peu détendu, je les sens tous très occupés, ils passent par ailleurs beaucoup de temps à répondre au téléphone en plein service. Je ne m’étendrai pas, sachant que je ne suis pas à l’aise avec les chroniques négatives, ma joue de veau était divine à 16 euros, mais la polenta d’abord servie tiède-froide me fût changée et ensuite servie bien chaude mais en portion congrue. Alors oui j’ai bu de très bons vins au verre,  c’est ce qui m’a paru le point fort du lieu ce jour-ci (sachant que je n’ai goûté qu’un plat et trois fromages), ils m’ont servi une sélection de fromages, leurs meilleurs m’ont-ils dit, 3 pour 9 euros, pas très cher, les fromages étaient certainement de qualité mais ne m’ont pas forcément conquis. Personnellement quelle qu’en soit la qualité gastronomique, cela ne fait pas partie des ambiances que je recherche.


L’Acino
Via San Domenico, 2/A

Resto piémontais plutôt branché avec une sélection de vins qui semble intéressante.

Da Mauro
Via Maria Vittoria, 21

Un resto historique de Turin, avec une équipe à l’ancienne, ça donne envie d’y aller.

Madama Piola
Via Ormea, 6bis

Safara
Via Borgo Dora, 14

Un resto que j’ai découvert en me promenant dans le marché aux puces derrière le mercato centrale, c’était blindé à craquer à 15h le samedi, c’est de la cuisine piémontaise, je vois qu’ils font des tripes parfois.

Brocante aperitivo e cucina
P.za Borgo Dora, 14

C’est le bar – resto roots juste à côté de Safara, les terrasses des deux lieux étaient pleines donc je le mentionne ici à côté de Safara, mais c’est plus un bar qu’un resto. Il y a de quoi manger un peu, mais c’est simple à mon avis.

Portadisné
Via Varazze, 4
le site
Ouvert seulement le midi

Le quartier du lingotto (piste d’essai Fiat sur le toit du lingotto avec la pinacothèque Agnelli et sa boutique top, musée de l’auto à 10´ à pied) est foireux pour manger. En même temps t’es à 25’ du centre donc t’as envie d’optimiser ta présence ici. Comme je ne trouvais rien, je suis parti en mode recherche microscopique rue par rue et je suis tombé sur une perle : Portadisne, tout ce que j’aime, une épicerie de quartier dans une rue on ne peut plus calme, qui fait à manger le midi. Les gens qui bossent dans le quartier viennent manger là. C’est du tout frais, pas cher et pas gras et servi très proprement et le mec est une crème qui a ouvert il y a 3 ans, au pire moment du Covid et en a vu de toutes les couleurs. Il faut donc le soutenir, enfin c’est pas moi qui vais changer sa vie, mais on a envie que ça reste ce genre de lieux fragiles, peut-être qu’il devrait être plus cher d’ailleurs. J’ai pris en antipasti une tiepida di mare con patate e olive, soit un assortiment de fruits de mer frais (j’ai demandé si c’était bien frais le lundi) mais chauds avec olives et patates. 7 euros, un délice, tellement bon et revigorant que j’ai annulé mon escalope de veau aux artichauts qui devait suivre (et qui n’avait bien sûr pas été lancée et dont l’annulation ne posait pas de problème au patron, super détente). A 4 on a très bien mangé avec deux grandes bouteilles d’eau et trois cafés : 48 euros. Le meilleur combo bouffe du Lingotto. Attention de bien réserver, il y a peu de tables et la cuisine s’arrête à 14h.

Piole

Les piole sont les authentiques trattorie piémontaises, populaires avec une carte courte de plats du jour maison.  Cet article l’explique très bien, utilisez la traduction google.

Bar Pietro piola sardo-veneziana
F, Via San Domenico, 34

Ce fût le coup de coeur découverte de mon 3ème séjour turinois.

Lire mon article

 

La Piòla d’le 2 Sorele
Strada del Pascolo, 61
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Celui-là est une institution un peu à l’écart du centre, le papa a 80 ans, il est accompagné de ses deux filles. Menu déjeuner à 10 euros.

Trattoria Bar Coco’s
Via Bernardino Galliari, 28

Ca, je l’aurais bien testée, ça a l’air roots de chez roots, pas cher avec des secondi piatti à moins de 10 euros, fréquenté par les locaux donc.

Spots de pâtes

Pastificio Baretti Di Ugazio Giovanni Paolo Torino
Via Giuseppe Baretti, 18E

J’ai trouvé ce plan dans cette sélection turinoise de Zélikha Dinga et il a l’air bien cool : un mini-resto avec seulement des pâtes fraîches.

Pastificio Defilippis
Via Giuseppe Luigi Lagrange, 39

Celui-là je le mets, mais je ne sais pas trop quoi en penser, c’est le genre d’institutions un poil chères fréquentées aussi bien par les locaux que les touristes du monde entier puisqu’on y sert des pâtes maison dans un cadre classieux/old school. Personnellement, je préfère chercher les spots plus cachés.

Sandwiches et Street food

Focacceria Genovese Sant’Agostino Gran Torino 
Via Sant’Agostino, 6

Mollica
Il y en a 2 :
Piazza Madama Cristina
Via Gioacchino Rossini
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C’est une lectrice de 716 qui me l’a conseillé, j’y ai acheté un bon gros sandwich parfait pour le trajet en train du retour. Leur point fort est de proposer des produits locaux de qualité (photos et infos sur les producteurs affichés aux murs), en plus service adorable. J’ai été à celui de Piazza Cristina, la jeune femme à la caisse m’a expliqué que celui via Rossini était en travaux avant de rouvrir en beaucoup plus grand.

2 autres bons plans sandwiches recommandés par la même lectrice de 716 que pour Mollica : All improviso et Academia d’el panino

All improviso
Via degli Artisti, 20G
Via Belfiore, 9
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Accademia d’el panino
Via Sant’Ottavio, 27/A
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Crostone
Via Giovanni Amendola, 10 / c, 10121 Torino TO, Italie
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Un bon plan sandwich conseillé, lui, par un lecteur italien de 716, j’y ai rencontré par hasard le patron qui est un ami du lecteur. Ils font des sandwichs à la saucisse crue de Bra, spécialité de saucisse de veau issue du village de Bra aux environs de Turin, étalée sur du pain croustillant (crostone). Alors on m’a dit que la bruschetta n’est pas une spécialité turinoise, soit, mais la saucisse de Bra l’est et le sandwich est une réussite. Parfait quand on veut manger léger entre deux repas turinois consistants.

 

Piadineria Brûlé
Via Carlo Alberto, 18 bis/D

Collé à Crostone, il y avait ce lieu devant lequel une file d’attente impressionnante se dressait. Cela ne payait pas de mine mais en voyant le monde, je me suis dit qu’il devait y avoir un truc, c’est totalement validé par les locaux qui veulent manger sur le pouce pour pas cher, mais j’avais déjà prévu d’aller à Crostone.

La Gofreria Piemontèisa
Via S. Tommaso, 7

Pour le coup et pour répondre à la détractrice des crostone, il s’agit ici d’une recette typiquement piémontaise remise au goût du jour: les gaufres hébergent une garniture salée et font office de sandwiches.

Poormanger
Via Maria Vittoria, 36
Via Palazzo di Città, 26/B
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C’est Valeria, l’hôte de mon 3ème séjour qui me l’a conseillé, des pommes de terre farcies à plein de trucs différents, un peu comme en Allemagne, mais ça a l’air plus appétissant.

Pizzeria

Les pizze ne sont pas la spécialité de la ville mais bon :

Tellia 
Via S. Tommaso, 27 c
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Pizza al taglio

Berberè Binaria 
Via Sestriere, 34
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Les pizze ont l’air bonnes mais le cadre froid

Il Taglio – La Pizza Per Fetta 
Largo IV Marzo, 17/C
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Pizza al taglio

Sestogusto
Via Giuseppe Mazzini, 31, A
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Pizza gourmande avec une certaine recherche, il faut réserver à l’avance

Cuisine étrangère, sélection de Monsu Barachin

J’ai découvert le blog gastronomique turinois Monsu Barachin animé par le food blogger turinois Giorgio Pugnetti et lui ai demandé une sélection de restaurants, il m’a proposé une sélection  de cuisine étrangère. Parmi eux, plusieurs options chinoises dont la plus en vogue Oh Crispa qui m’avait été conseillée par Coco_des_bois et que je n’ai pas essayée. Je suis tombé sur cette vidéo de la patronne et j’avoue que je me suis senti très moyennement concerné par ce genre de story telling, pour ne pas dire plus, mais Giorgio de Monsu Baracin m’a dit : “Tina is a character here in Turin and you love her or not, but food is definitely delicious ❤️”.

Oh Crispa 
Via Belfiore, 16bis/D
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La Terra Santa
Via Vincenzo Monti, 11/bis E
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Noodles store
Corso Trapani, 139, C
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AlpiEmpanadas 
Corso Peschiera, 198/b
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Namaste India
Corso Monte Cucco, 26b
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Mu Bao
Via Accademia delle Scienze, 2e
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Cuisine étrangère, ceux que j’ai repérés

Chuan Xiang Ju 
Via S. Massimo, 3

Je suis passé devant en allant au musée du cinéma et j’ai été interpellé par ce « trou dans le mur » comme disent les anglo-saxons, dans lequel des étudiants chinois mangeaient pendant que d’autres entraient, il y avait aussi des étudiants non chinois. J’aime ce genre d’adresses économiques qui parviennent à convaincre leur communauté d’origine. J’ai discuté avec le jeune patron qui m’a dit que son père était chef avec un haut niveau certifié, en effet je lui demandais comment il arrivait à proposer des plats issus de 5 cuisines régionales différentes. Alors tant qu’on n’a pas testé, on ne sait jamais mais j’ai eu envie de faire la lumière sur lui, son resto et le sujet. Je vois de plus en plus de restos chinois dans le nord de l’Italie qui s’adressent à une clientèle chinoise et italienne à la fois.

 

Chic

Il y a beaucoup de restos à la déco chic-branchouille un peu snob.

Ristorante Condividere
Via Bologna, 20

Selon moi, quitte à aller dans un resto gastronomique et sortir des petits restos tradis, c’est le seul qui me dirait : les avis sont unanimes aussi bien sur la cuisine que le service et le cadre. Menus à 85, 95 et 110. Pour les autres, je trouve qu’à chaque fois la cuisine est trop classique pour un prix aussi élevé, les portions trop petites et le service souvent pas à la hauteur, je ne m’y retrouve pas.

Magazzino 52 
Via Giovanni Giolitti, 52/A
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Décor sophistiqué et grosse carte de vins, notamment français.

Luogo Divino et Razzo m’ont tous deux été conseillés par la jeune femme de l’Enoteca Botz pour la qualité de leurs vins.

Luogo Divino
Via S. Massimo, 13
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Tout le monde est loin d’être fan du lieu malgré la bonne sélection de vins, raisons invoquées : service de qualité inégale, portions petites, peu de vins au verre.

Razzo
Via Andrea Doria, 17/F
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Tuorlo Vino e Cucina
Via Sant’Agostino, 15B
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Solferino
Piazza Solferino, 3/B
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Al gatto nero
Corso Filippo Turati, 14
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Ristò Civassa
Via Martiniana, 14
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Fruits de mer

La Limonaia 
Via Mario Ponzio, 10
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Pescheria Gallina
Piazza della Repubblica, 14b
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Poissonnerie avec possibilité de manger sur place.

- Cafés -

Cafés

The Tea
Via Corte d’Appello, 2
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J’avais choisi cette boutique pour déguster le Merenda Reale (voir la partie “Gastronomie” plus bas) car elle m’avait semblé authentique et je ne me suis pas trompé. En revanche ils vendent des produits mais ne font de la dégustation qu’exceptionnellement pour le Merenda Reale. Ils ont une très belle sélection de thés et c’est l’occasion de découvrir aussi la culture turinoise du thé, il n’y a pas que le chocolat ou le café.

Caffe del Bicerin
Piazza della Consolata, 5
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Bien sûr, ce n’est pas un bon plan en soi parce que c’est connu et prisé des touristes mais il faut goûter le café Bicerin (café/chocolat/crème) au café du même nom même si ce n’est pas donné, on le goûte une fois et on sait ce que c’est (voir le Bicerin dans la partie “Gastronomie” plus bas).

 

Caffè Baratti & Milano
P.za Castello, 27

Un autre café historique, je ne suis pas convaincu de l’intérêt d’aller dans un café historique à Turin, ils vivent de la gloire de leur passé mais le service et la chaleur n’y sont pas.

Orso Laboratorio del Caffè
Via Claudio Luigi Berthollet, 30h

C’est sans doute le plus pointu des cafés de la ville et le plus contemporain. Ce 3ème séjour turinois de l’année m’a donné le temps d’explorer un peu plus les torréfacteurs, c’est quand même ici qu’a été inventé l’expresso dit-on. Les torréfacteurs de renom sont plutôt spécialisés dans les blend conçus pour le café italien typique comme l’expresso et un peu moins (mais ça change) dans les cafés de spécialités. Orso Laboratorio café est précisément la division plus contemporaine du célèbre torréfacteur Giuliano. Ils ont leurs propres cafés et les torréfient chez Giordano. En étudiant leurs single origins sur leur site, j’ai vu qu’ils avaient du café ougandais or pour l’avoir découvert en Ouganda, cela fait un moment que je pense que c’est le prochain café qui va être mieux connu alors qu’il est encore sous les radars et très peu trouvable. J’ai aussi vu que leur café venait des montagnes Rwenzori qui est là même où j’ai acheté le mien chez la famille qui nous hébergeait mon guide et moi lors d’un trek. J’ai bien sympathisé avec les deux gars de Orso dont celui en photo qui, malgré son jeune âge (34), travaille depuis 10 ans dans le domaine du café, a fait du sourcing en Amérique centrale et torréfie les cafés d’Orso depuis 2 ans. Quand je lui ai demandé de choisir une de mes cartes de visite qui représentent mes différents voyages, il a bien entendu choisi celle d’Ouganda. En plus le pays galère tellement entre le confinement qui a été particulièrement dur là-bas et le pouvoir en place que ce serait formidable que le café permette des débouchés économiques.

 

Juste à côté tu as l’un des glaciers Mara dei Boschi et tu peux leur acheter une glace et la manger avec ton café à la terrasse d’Orso.
Via Claudio Luigi Berthollet, 30

 

Bistrot Torrefazione Samambaia
Via Madama Cristina, 20/C

Un café de quartier prisé des locaux et avec semble-t-il de la bonne cuisine

16Pincopallo
Via Vincenzo Gioberti, 25

Un café branché visiblement tenu par une bande de potes, qui a l’air très sympa. Petits plats, panini et bruschette et pâtisseries en plus des cafés et bar à cocktails le soir, petite sélection de vins en bouteilles à acheter.

Boulangerie / Pizza

Tellia Lab
Via Maria Vittoria, 20
le site

Le nouveau projet d’Enrico Murdocco, déjà derrière la pizzeria Tellia mentionnée dans la partie Pizza. Ici c’est une boulangerie contemporaine qui propose comme spécialités maritozzi et pizzas à emporter et ici ses pains, notamment ceux à l’épeautre et aux algues. Les premiers et troisièmes mercredis du mois, le Tourin’ Tellia, une visite dégustation de pizzas et de desserts (22 €).

Chocolatiers

Guido Castagna
Via Maria Vittoria, 27 C

Guido Castagna est un super plan pour les gianduiotti turinois et les chocolats. Ici c’est plus artisanal que Guido Gobino où j’avais été, d’ailleurs Castagna n’a qu’un magasin quand Gobino en a 3. A Castagna, ils torréfient eux-mêmes leur chocolat. Merci à la turinoise qui me l’a conseillé, c’est effectivement le genre de plans que je cherche et j’étais passé à coté. J’ai pris une jolie boîte de 16 pralinés à 16 euros, super prix.

Guido Gobino
Via Giuseppe Luigi Lagrange, 1
Via Cagliari 15/b

J’y ai acheté un sachet de 250g de gianduiotti pour 13 euros, ils sont bons et c’est pratique si vous êtes proches de l’un des magasins, mais je préfère le côte plus artisanal de Castagna.

Pâtisseries

Pâtisserie napolitaine Pastarell pour attendre son train à Porta Susa
Piazza XVIII Dicembre, 3

Lors de mes 2 premiers séjours, je m’étais fait avoir : ne voulant pas rater mon train, j’étais venu en avance à la gare de Porta Susa dans laquelle il fait froid, il n’y a aucun café sympa (à part un vite fait à l’étage) et il y a très peu de places assises. Au 3ème voyage, j’ai donc cherché un café alentour où me poser et suis tombé sur cette pâtisserie napolitaine, Pastarell, qui avait une large majorité d’aficionados et qq détracteurs. On était au soleil, en terrasse, à 2’ à pied de la gare et on a pu se faire plaisir : baba au rhum et marocchino à la nocciola maison notamment. La serveuse était sympa et délurée, un autre serveur semblait moins fun. Je n’irai pas autrement que pour attendre mon train, mais dans ce cadre-là c’était parfait, mis à part qu’il n’y a je crois pas de places assises à l’intérieur.

 

Pasticceria Gustavo Pfatisch
Via Sacchi, 42

Il n’ y a pas seulement de la pâtisserie, ils ont aussi des produits uniques comme des gâteaux historiques et au sous-sol des ustensiles du 19è siècle pour la production du chocolat.

Noberasco 1908 Torino 
Via Antonio Gramsci, 12

Boutique de bonbons.

Galup
Via Andrea Doria, 7

Pour le panettone de Turin.

Glaciers

En gros les fans de glace se disputent entre Marchetti et Mara dei Boschi. Un italien n’étant pas de Turin m’avait dit “Mara dei Boschi”, ensuite une turinoise m’a dit qu’elle en avait marre qu’on recommande tout le temps Mara dei Boschi très à la mode alors que selon elle Alberto Marchetti était mieux.

Alberto Marchetti
Corso Vittorio Emanuele II, 24 b

Il y en plusieurs en ville.

Mara dei Boschi
Via Claudio Luigi Berthollet, 30
le site

Il y a 2 autres adresses dans la ville.

Piu diu un gelato
Galleria Subalpina, 32
le site

- Gastronomie -

Gianduiotti

Ce sont les célèbres bonbons de chocolats turinois, à base gianduja, une pâte de noisette et de cacao, on les trouve chez Guido Castagna (mes préférés) ou chez Guido Gobino.

Agnolotti piemontesi

Ce sont les ravioli du Piémont, farcis avec de la viande rôtie et dans la recette traditionnelle, ils sont servis avec une sauce de viande rôtie justement (comme ce fût le cas pour moi à l’osteria Antiche Sere), ne repartez pas avant de les avoir goûtés au moins une fois dans un resto turinois.

Vermouth

Vermuth vient de wermut en allemand, l’absinthe. Ce vin aux épices auquel on ajoute de l’alcool et du sucre a eu autrefois un usage strictement médicinal en Allemagne avant de devenir aussi une boisson récréative en Italie, à Turin particulièrement : c’est pour ça qu’on dit que c’est ici que le vermouth a été créé.

Pendant longtemps, la seule chose qui a permis au vermouth de continuer à être connu, c’est son utilisation dans le Negroni. Il est aujourd’hui réhabilité en tant que tel, des distilleries locales de qualité le produisent et il devient commun de le boire seul.

L’office du tourisme de Turin a créé un produit très cool appelé « Extra Vermouth » disponible chez les lieux partenaires : pour 18 euros par personne, vous avez droit à 3 vermouth purs ou un vermouth pur et un cocktail, le tout accompagné de
4 cibe (petites assiettes dégustatives) et un dessert.
J’ai été découvrir l’offre à Scalo, un lieu assez branché connu pour les pizzas et le brunch avec djs, qui n’était pas mon choix premier, mais qui avait l’avantage d’avoir une vraie cuisine et d’être affilié à la distillerie traditionnelle Quaglia, si bien que 2 des 4 vermouths sont issus de celle-ci.
Les plats salés étaient très bons et se mariaient bien à chacun des vermouth puisque Simone qu’on voit sur la vidéo a travaillé le vermouth-pairing :
– tartare de Bra (le veau de cette ville proche de Turin est réputé), parmesan
– huîtres, purée de courges, riz venere
– capunet : feuille de chou farcie à la piémontaise
– le dessert, un gâteau aux pommes et au chocolat, ne m’a pas convaincu en revanche.

De manière générale, j’ai trouvé que les deux produits récemment élaborés par Turismo Torino, le Merenda Reale et l’Extra Vermouth, sont bien pensés, authentiques et pas trop chers. Et si je le dis, c’est que je le pense. Comme ils sont nouveaux, n’hésitez pas à me faire part de vos retours lorsque vous les essaierez.

Merenda Reale

A la boutique de thés et cafés historique The Tea (voir “Cafés” plus haut), on peut profiter du Merenda Reale, un produit gastronomique élaboré par l’office du tourisme de Turin et vendu 10 ou 12 euros dans les cafés partenaires. En fait la merenda en italien, c’est l’heure du thé, l’équivalent de l’afternoon tea en Angleterre. A Turin, puisqu’il s’agissait d’une ville royale, on parle de merenda reale car la dégustation découle des traditions à l’époque de la cour.

Au XIXème siècle, le sucre, le chocolat et le café, autrefois réservés à la cour deviennent accessibles à tous et lorsque les femmes deviennent enfin autorisées à entrer dans les établissements réservés au public, c’est le début de la grande époque des cafés.

A The Tea, on sert le chocolat chaud de la façon historique c-a-d avec de l’eau et non du lait. Comme en France, le chocolat est né ici dans la cour alors que le Bicerin (chocolat-café-crème) a vu le jour dans les cafés historiques.
A The Tea on propose aussi le thé punch : en 1850, Giovanni Vialardi, le chef de la cour, alors tout juste à la retraite, a couché ses recettes par écrit, la dernière partie du livre était consacrée au thé avec cette recette qui mélange thé et agrumes (peaux de citrons et oranges) d’où le nom de thé punch. Il y avait une version avec un peu d’alcool mais là, on le déguste sans. On accompagne chocolat et thé punch de bagnati, ces petits biscuits qu’on trempe dans ces boissons chaudes.

 

Truffe

A Alba, au sud de Turin, on trouve notamment la fameuse truffe blanche. Plusieurs restaurants de la ville proposent des menus “truffe” dont le prix avoisine parfois les 200 euros. En en parlant avec des locaux, ils m’ont dit que pour eux la truffe était un produit régional qu’on trouvait soi-même ou qu’on pouvait à tout le moins acheter à un prix raisonnable en dehors de la ville et qu’ils se sentaient étrangers à ce type de menus conçus pour des touristes qui n’ont pas le loisir d’en manger.

Bicerin

Ce fameux café avec du chocolat et de la crème fleurette inventé par le café éponyme (voir Café Bicerin dans la partie Cafés) est aussi proposé dans d’autres cafés.

Bugne pendant le carnaval

Pendant toute la période de carnaval en Italie, on mange les bugie (bugnes en français), ici à Turin on refaisait le plein tous les deux jours à la boulangerie d’en bas. Le dernier jour, en attendant notre train à la pâtisserie napolitaine Pasterell près de la gare de Porta Susa, la jeune femme nous a expliqué qu’à Naples, on dit « chiacchiere », avec une grosse intonation sur la première syllable, qui veut dire « bavarder. » C’est drôle, les verbes bugner et embugner viennent bien de là, de même que le double sens de beigne, mais impossible de trouver une explication claire. Je suppose que c’est la forme cabossée de cette gourmandise qui est évoquée lorsqu’on fait référence à un coup, sur le visage (une beigne) ou en voiture (il m’a embugné).
On retrouve les termes de Bugie et Chiacchiere en Ligurie à l’exception de la province d’Imperia qui dit crostoli, comme dans le Veneto.
Parmi les autres termes italiens : Galarane (Bergamo), i Saltasù (Brescia), le Lattughe (Mantova), Gròstoi o Galani (Venezia), Fiocchetti (Rimini), Intrigoni (Reggio Emilia), Sprelle (Piacenza) e Sfrappole (Modena, Bologna e Romagna), Cenci o Melatelli (Toscane), le Frappe (Lazio, Umbria e Marche), le Cioffe (Sulmona e centro Abruzzo), i Cunchiell’ (Molise), i Guanti (Caserta) e le Maraviglias (Sardegna).

Parmi les autres termes français : les pets-de-nonne (Franche-Comté), les bugnes (Rhône-Alpes), les merveilles (Gascogne), les oreillettes (Languedoc et Provence), mais on parle aussi de bougnettes (Catalogne), cambedouilles (Perigord), crottes d’âne (Vexin), guenilles (Auvergne), cuisses de dame ou “Scherbe” (brisure) (Alsace).

- Bars -

Bars à vins

Orma Vini
Via Sant’Ottavio, 52/D

C’est le dernier né des bars à vins nature, il m’a même été recommandé par une fille d’Enoteca Botz qui m’a expliqué qu’ils bossaient dans le même esprit. J’ai adoré l’esprit : bar plein à craquer (la terrasse), ambiance détendue, une sélection de vins au verre à 4, 5 euros, une super sélection de bouteilles avec seulement 5 euros de droit de bouchon.

Enoteca Botz
Via Santa Giulia, 48/A

C’est le plus vieux bar à vins nature de Turin, ils s’apprêtaient à fêter leurs 7 ans d’existence en décembre 2021. J’y ai bu du bon vin, autour de 4,5 euros le verre. L’ambiance est plutôt décontractée, c’est pas le vin nature branchouille, plutôt celui bonne franquette.

 

Palto
Via della Rocca, 17

Voilà ce qu’un pote m’en a dit : “Bar à vins assez cool, pas trop cher, bon conseil. Un peu bourgeois mais tu ne le sens pas dans l’accueil si tu n’es pas pète-cul avec eux.”

Caffè e Vini – Emilio Ranzini
Via Porta Palatina, 9/g

Enoteca La Cantinetta
Via Buenos Aires, 73

Libreria Bardotto
Via Giovanni Giolitti, 18a

Librairie avec café et bar à vins

Enoteca La Guendalina
Via Massena, 28/A

Elle m’a eu l’air un peu sophistiquée

- Magasins -

Cafetière

Bialetti
Via Roma, 72

Un excellent plan, la boutique Bialetti : j’ai l’impression à la lecture des avis qu’il y a des promos constamment. Là, la dame nous a dit que c’était juste en ce moment parce qu’on était dans la haute saison touristique.
Résultat : 20% sur toutes les cafetières et pour 1 euro de plus t’as le paquet de café moulu pour une moka pot justement.
Si vous vous trouvez en compagnie d’une personne qui a refusé le paquet à 1 euro, merci d’avertir le poste de police le plus proche, c’est à priori quelqu’un de dangereux.

Vêtements

Bucalo 
Via Giovanni Botero, 18
le site

Magasin de vêtements (très) classiques italiens, notamment des pulls en cachemire à 60 euros, on trouve des boutiques dans plusieurs villes du pays.

Skateboarding’s Finest 
Via S. Massimo, 5 bis

Magasin de skate qui a l’air sérieux.

Librairie

2 librairies anciennes :

Libreria Antiquaria La Casa Del Libro 1926 
Galleria Subalpina, 24

Galleria Gilibert
Galleria Subalpina, 17/19

- Musique -

Disquaires vinyls

Gravity Records 
Via Luigi Tarino, 7
le site

Back Door 
Via Pier Dionigi Pinelli, 45/A
le site

Les Yper Sound
Via Gioacchino Rossini, 14

Collectif

Outcast Torino
le site

Un label bien cool.

Club

Bunker
Via Niccolò paganini 0/200
le site

Ce club organise des soirées très cools.

- Alimentation -

Marchés

Marché de Porta Palazzo
Du lundi au samedi
Immense marché, le plus grand d’Europe. Je vous conseille ce très bon reportage d’Arte sur le marché autrement.

Mercato Centrale Torino 
Piazza della Repubblica 25

C’est le nouveau marché couvert ouvert en 2019, en face de celui de Porta Palazzo, je ne me suis pas senti concerné, c’est l’ambiance food court à la mode, pas celle de petits commerçants, c’est d’ailleurs l’avis de certains locaux dans ce sujet de France 3. Allez-y le samedi si possible, mangez ensuite à Pescheria Gallina (voir “Restos”) et continuez ensuite par le marché aux Puces derrière le marché.

En effet un plan que j’ignorais totalement, quand on s’enfonce derrière le marché central de Turin, via Goffredo Mameli notamment, on tombe sur l’équivalent d’un marché aux Puces très fréquenté le week-end, notamment par des jeunes qui viennent chiner. Et ça squatte de fou dans deux cafés, le bien nommé Brocante et Safara, un plan ultra local du samedi.

Les marchés Campagna Amica du réseau Coldiretti
le site avec les jours des différents marchés Cmapagna Amica à Turin

Je vous en ai souvent parlé à l’occasion de Cagliari, c’est désormais une habitude : partout où je vais en Italie, je cherche les marchés Campagna Amica sur le site de Coldiretti, vous avez l”assurance d’avoir affaire exclusivement à des producteurs de la région qui ne vendent que leur propre production, l’occasion unique d’acheter des légumes et fruits frais pour cuisiner durant votre séjour, mais aussi de trouver des produits mortels à des prix super raisonnables. A Turin, j’ai fait une razzia sur le marché du dimanche. Lorsque je suis revenu, j’ai à nouveau fait une razzia, piazza Cavour et je conseille vraiment d’y aller le dimanche car je suis passé par celui du vendredi et il était tout petit.

Les marchés du dimanche sont à un endroit différent chaque semaine :
1er dimanche : Piazza Palazzo di Citta
2ème dimanche : Piazza Cavour
3ème dimanche : Piazza Vittorio Veneto
4ème dimanche : Piazza Bodoni
5ème dimanche : Piazza Vittorio Veneto

Parmi les très nombreux coups de coeur des différents marchés dominicaux auxquels j’ai pu aller, en voici deux de la piazza Cavour le 2ème dimanche du mois :

Azienda agricola Mauro Bussi
Via Roma, 25, 12050 Treiso CN, Italie

J’ai beaucoup aimé ce couple, la dame me proposait leurs vins à 5 euros la bouteille, je n’en revenais pas. L’un d’eux était bien bon, mais je me suis dit que s’il était si bon, alors le Barberesco 2017 à 18 devait être exceptionnel et effectivement il était top. Je leur ai aussi acheté des noisettes et de la farine de noisettes pour faire la tarte, la dame m’a d’ailleurs donné sa recette : 250g de farine de noisettes, 200g de blanc d’oeufs, un peu de sucre, 13 minutes à 200° et c’est bon. Elle m’a proposé de venir voir leurs vignes, j’ai dit que le mardi je serai dans le coin, elle m’a alors répondu : “ah le mardi je travaille à l’hôpital”. Des gens attachants et modestes et leur vin, bien que pas des plus réputés, était génial pour accompagner mon séjour turinois.

 

Voir la partie Alimentation

Olives

Azienda agricola Damiano à Chiusavecchia
Via Lucinasco, 1
le site

Ils ont désormais une boutique à Turin dans laquelle je ne suis pas allé :
Via Aurelio Saffi, 2
le site

J’ai découvert cette production d’olives de type Taggiasca, basée en Ligurie. Ils cultivent à la main car les terres sont pentues. On trouve donc des olives et des huiles exceptionnelles ainsi que des produits liguriens tels que le pesto mais aussi des tomates séchées, des caviars d’olive.

Vin

Orma Vini
Via Sant’Ottavio, 52/D

Voir la partie “Bars”, à l’heure actuelle, c’est la caviste, nature, que j’ai préféré à Turin.

Enoteca Botz
Via Santa Giulia, 48/A

L’enoteca Botz fût le premier bar à vin nature créé en 2014. L’ambiance est nature à la bonne franquette, table en bois un peu cracra, on n’est pas dans le bar clinique, très sympa en ce dimanche soir, du monde qui picole du bon vin tout en rigolant et papotant entre amis, les conseils de pifs étaient par ailleurs bons.

Enoteca La Guendalina
Via Massena, 28/A

BEVA Vini e Ristoro
Via Alessandria, 3/d

Un tout petit peu excentré de l’autre côté de la rivière Dora Riparia, c’est à la fois un caviste, une épicerie et un petit bar-resto.

Torino Wine And Spirits
Via Giuseppe Mazzini, 33

Pour trouver le vermouth de Quaglia

Bières

Losfuso Beershop
Via Pastrengo, 3 Bis

Cave à bières mais avec aussi du vin.

Boulangerie

Boulangerie Perino Vesco 
Via Cavour, 10

Pour les gressins mais aussi les focaccia, pizza, une boulangerie-café dans laquelle on peut aussi manger.

Fromagerie

Latteria Bera 
Via S. Tommaso, 13
le site

Excellent plan qui m’avait été conseillé par une dame de l’office du tourisme. Cette boutique est discrète car située un peu en retrait de la rue. On y trouve quantité de produits salés et sucrés mais c’est la partie fromage qui m’intéressait. La dame a pris le temps de me faire une belle sélection de fromages de saison (voir la vidéo), notamment d’alpages et de me les faire goûter. Les prix étaient raisonnables, autour de 30-40 euros le kilo. J’ai rapporté du brusch, tomme de lait de vache sans présure, du plaisentif (dit fromage aux violettes), là aussi une tomme au lait de vache cru et un cappello del mago, une tomme au lait de chèvre, 14 euros les 3 morceaux.

Boucherie – Charcuterie

Agrisalumeria Luiset 
Via Po 39

Ca, c’est un super plan car cette charcuterie vend directement les produits issus des cochons qu’elle élève dans sa ferme, très bons produits pour pas très cher. J’ai été visiter leur ferme sur la route d’Alba et je confirme que c’est une entreprise familiale très sérieuse : cochons en plein air, avec bassin d’eau, ils se nourrissent eux-mêmes, on ne leur coupe pas la queue car ils ne se la mangent pas, vu qu’ils ont de l’espace. Ils sont abattus autour de 14-16 mois lorsqu’ils atteignent 200 kilos.

 

- Photos -

Les places royales

 

Les montagnes

Je n’avais pas non plus compris l’emplacement et la beauté du site où se trouve Turin, on aperçoit les montagnes de certains coins de rues mais particulièrement depuis la terrasse panoramique du musée du cinéma ou de celle du Lingotto.

Vue du musée du cinéma

Vue du Lingotto

Le palazzo Carignano

La gare

Architecture moderne

Il y a plein de superbes trucs de l’entre deux-guerres ou alors des années 60-70

3 bâtiments conseillés par un ami archi :

1) Intesa Sanpaolo Skyscraper
C.so Inghilterra, 3

Et peut être le café dans la serre au dernier niveau de cette tour de Renzo Piano.

2) Palazzo Gualino
Corso Vittorio Emanuele II, 8

3) Un immeuble d’habitations assez fou
le positionnement google maps

Des immeubles et halls qui ont attiré mon attention.

Ci-dessous des photos que j’ai prises en sortant de la gare de Porta Susa :

 

J’ai une passion pour les portes et à Turin je m’en donne à coeur joie.

Les places

Le cinéma Lux

La chambre de commerce de Turin

Les abords du mercato centrale

Il y a notamment beaucoup de magasins chinois.

Turin, le soir 

 

 

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Commentaires (4)
    13.01.22 - 9 h 00 min - Jérôme

    Merci pour cet article ! Une petite correction à faire dans l’introduction : plutôt que “quasiment aussi rapide que le train”, tu veux probablement dire “quasiment aussi rapide que l’avion”, non ?

      13.01.22 - 9 h 52 min - Guillaume - 716lavie

      Merci Jérôme, tu as bien sûr raison et dire que j’avais vu l’erreur et étais persuadé de l’avoir corrigée.

      14.01.22 - 10 h 26 min - Lahaye martine

      Merci Guillaume de cet article que je vais garder précieusement car j,ai très envie de connaître Turin et tu nous donnes vraiment toutes les bonnes indications👍

      14.01.22 - 14 h 42 min - Guillaume - 716lavie

      Merci Martine, je suis ravi, rien ne peut me faire plus plaisir que de savoir que mes bons plans servent.

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