Y Aller

Il y a deux options, soit depuis Paris via Athènes avec la compagnie Aegean (Paris – Athènes avec Aegean, Athènes – Ioannina avec Olympic mais c’est géré par Aegean), soit en vol direct jusqu’à Preveza avec Transavia, mais ensuite vous êtes à 3h de bus ou à 1h30 de voiture.

A l’aéroport d’Athènes

2 plans pour l’escale à Athènes qui dure généralement 2h30, allez manger à Eat Greek et buvez un café à Flo Café.

Depuis l’aéroport

Bus (la ligne change chaque année, en 2023, c’était la 2), ça coûte 1,50€.
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Sinon il y a un taxi à 11 euros et il y a un taximètre.

Sur place

A Ioannina même, tout se fait à pied quasiment, d’où l’intérêt d’être proche du centre. Sinon il y a des bus.

Pour la location de voitures, je suis passé par le partenaire de l’office du tourisme, Genesis Rental Car dirigée par George. Elle est à 1’ de l’aéroport, c’est un bon plan, surtout que vous aurez besoin d’une caisse pour explorer les alentours dont les gorges de Vikos.  George peut venir vous chercher à la sortie de l’avion. Après pour les tarifs, faut voir, appelez-le depuis la France et dites-lui que vous venez de la part de Guillaume, le blogger français de 716lavie, il pourra peut-être faire un prix. Il est en train de passer de Genesis à Europcar donc privilégiez le téléphone au site.

Safe (autrefois Genesis) Rental Car, affiliée Europcar
Leof. Grammou 73
Tél : +302651078400 – +306979001147
le site

George et son agence de loc’ de caisses, Genesis, sise à 1’ de l’aéroport, est un bon plan, surtout que vous aurez besoin d’une caisse pour explorer les alentours dont les gorges de Vikos. George peut venir vous chercher à la sortie de l’avion. Et puis vous pouvez choper les bons thés de @myrtali.organics juste la porte à côté de l’agence.

Le karma… Je réfléchissais à un voyage différent pour Noël, je fais des recherches et tombe sur la région de l’Epire. Deux jours plus tard, je reçois miraculeusement une invitation à venir découvrir l’Epire lors d’une soirée presse @epirus4allseasons. Incroyable synchronisation. En plus il y avait un voyage à gagner.
Je me pointe, découvre la région et cela ne fait que confirmer mes bonnes impressions quand on me tape sur l’épaule et m’annonce que j’ai gagné le voyage. Karma.

En deux mots ce que j’ai retenu de cette présentation :
– Epirus veut dire continent et la région se présente comme un petit continent
– il y a la mer et la montagne (Smolikas entre autres) ainsi que des lacs et des forêts
– beaucoup d’arènes et d’odéons
– les gorges de Vikos, parc national référencé par l’Unesco
– le fleuve Aoos ou Vjosë
– Lac Pamvotida
– Amvrakikos parc

Et voilà ce que j’ai aimé de mon voyage :
– ville, lac, montagne, gorges les plus profondes d’Europe et mer se côtoient
– Ioannina se parcourt à pied et en 1h15 de voiture, on est en pleine montagne
– la ville est très vivante car il y a 10000 étudiants, ce qui est aussi la garantie d’une âme locale
– produits régionaux de qualité (fromages, viande, herbes de montagne, …)
– cuisine authentique et non sur-facturée
– liaison aérienne assez pratique via Aegean (Ioannina) ou alors via Transavia (Preveza).

Cette région de Zagoroxoria est un terme slave qui vient de za (au-delà) et gord : montagne, “l’aire au-delà de la montagne”. La région a été sous domination slave du 12ème au 14ème siècle, on retrouve d’ailleurs beaucoup de paprika fumé dans les recettes du coin
Ioannina a été conquise en 1430. La zone était privilégiée par les ottomans : en échange du paiement des taxes, l’armée ottomane n’était pas autorisée à venir ici. Les gens de Zagouri étaient autorisés à faire des affaires dans tout le royaume ottoman et, plus tard, à voyager dans l’empire austro-hongrois où ils établirent leur business, notamment à Vienne, Trieste, Budapest, mais aussi Odessa, Moscou, Constantinople
Certains devinrent très riches et envoyèrent de l’argent au pays pour construire des maisons ici, mais aussi des écoles, ils ont grandement contribué au développement des infrastructures publiques. En 1870, ces privilèges furent abolis
Autrefois dans ces régions reculées, il n’y avait pas de docteurs, on parlait de Vikoiatri (docteurs de vikos) : ceux qui utilisaient les plantes

J’ai repéré quelques apparts :

Clic Comfort Luxury
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Idéalement situé en plein centre

Sunny apartment
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Alyvia central apartment
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Alpinezone
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L’office du tourisme de la région d’Epirus qui m’invitait m’avait organisé une sortie d’une journée dans les gorges de Vikos en compagnie d’un guide. Alors oui j’ai eu un traitement de faveur car j’avais un guide juste pour moi, mais ce guide, Vassili, professeur de sciences physiques à la retraite, était très cultivé et élégant, un vrai bonheur. Je n’ai eu le boss, Achilles, que par téléphone. Il semble avoir monté une énorme agence fort diversifiée à partir d’une simple activité de rafting, très populaire dans les gorges.

Le square de la République

Il est en face de Select, le lieu pour les bougatsa, on y surplombe la ville et il est agréable de s’y poser, entre autres pour déguster son bougatsa.

Les bords du lac Pamvotida

Musée archéologique
25is Martiou 6
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Musée byzantin
Its Kale
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La forteresse
On s’y promène à l’intérieur, ce sont les rues de la vieille ville.

L’île et le musée sur Ali Pasha et la période révolutionnaire

Ioannina est située au bord d’un lac magnifique. Quand on a le temps, on peut aller faire un tour sur l’île moyennant 2 euros la traversée de 15’. Sur l’île des spécialités de baklawas, loukoums et aussi de cuisses de grenouilles. Concernant ces dernières, 2 des 3 femmes auxquelles on a demandé un bon spot pour ça, nous ont dit avec une mine de dégoût qu’elles n’en mangeaient pas du tout.

Le musée révolutionnaire Ali Pacha
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L’île vit du tourisme et je conseille donc de ne pas s’y attarder pour manger, mais de se concentrer en revanche sur le musée Ali Pacha et de la révolution, capital pour comprendre l’importance de Ioannina dans l’inconscient collectif grec. Autant un grec m’avait dit à Paris qu’Ali Pacha était un dirigeant très dur qui avait interdit de parler le grec, autant la conservatrice du musée avait un avis beaucoup plus nuancé, expliquant que les ottomans laissaient une liberté de culte et de langue et que si Ali Pacha avait effectivement régné d’une main de fer, il avait aussi fait de la région la plus en pointe du pays.

À explorer ailleurs que Ioannina mais tout en étant basé à Ioannina :

Une autre aire au sud de Ioannina : Zumerka

Le bord de mer 

Metsovo pour le parc national Valia Kalda Zagorochoria et la spécialité de fromage

Superbes grottes à Perama
19, Spilaiou
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Il faut compter 1 heure 30 pour les voir, elles sont à 20 kms de la ville. C’est hallucinant, je n’ai jamais vu un truc pareil. Elle a été découverte par accident en 1940 quand les habitants ont cherché à échapper aux bombardements italiens en se cachant ici, mais seule l’entrée était accessible alors. A la fin de la guerre, Constantine Kasvikis, gymnaste et spéléologue amateur, se retrouva dans la grotte avec son équipe, il a pris des photos qui ont plus tard été publiées dans la presse locale et celle d’Athènes. Ensuite Ioannis et Anna Petrochilou ont entendu parler de Perama et ont entamé une exploration systématique une cartographie des grottes qui ont permis à la grotte d’être développée comme attraction touristique.

Le musée Theodoros Papagiannis à Elliniko 
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Musée étonnant consacré au sculpteur grec Theodoros Papagiannis. Le personnage, son art, son propos, tout cela vaut la peine mais c’est aussi découvrir un autre coin de l’Epire, à 30’ de voiture au sud-est d’Ionnina. Pas loin se trouve le monastère de Panagia Tsoukas. La 1ère photo montre une sculpture dédiée à tous ces migrants dont on ne sait pas s’ils reviennent la valise vide, pauvres ou au contraire pleine et riches. La région de l’Epire a vu une partie très importante de sa population émigrer aux 18, 19 et début du 20ème. Une proportion importante de ces émigrés a permis grâce à leur fortune de financer des infrastructures publiques en Grèce. L’audioguide explique qu’aujourd’hui il est de bon ton de fustiger ces mêmes migrants.

A quelques km en voiture, il y a un monastère qui offre une vue superbe sur les montagnes.

Monastère de Panagia Tsoukas

Le sanctuaire de Dodoni

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Nécromantion de l’Achéron

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Ioannina

Mon Top 3 : Metsovitiki Folia pour les souvlaki et l’ambiance locale, Fysa Roufa pour la cuisine traditionnelle sous forme de buffet, choix de fou et ça change des grillades, Η Κιβωτός του Νώε pour des plats de dingue servis dans une tsi à l’écart de la ville.

Metsovitiki Folia
Averof 101

20/20 à Metsovitiki Folia  :
– fromage local grillé, épices grecques Boukovo (mélange qu’on trouve partout dans le pays)
– souvlaki poulet. La carte est super courte comme m’a dit le serveur, j’allais prendre celui de mouton (à moins qu’ils ne traduisent agneau par sheep) mais le serveur m’a dit qu’il kiffait le poulet. Ca fait des siècles que j’avais pas mangé de poulet comme ça, bien grillé, tendre, avec des herbes et citron, accompagné de frites maison délicieuses et pas grasses
– le pain chaud avec des herbes
– un demi litre de bière Hellas
– 2 baklava parfaits
– service en or
– ambiance en or
– tout propre, confortable et pas snob
18,70 euros.
Le resto parfait quand on arrive en ville par l’avion de 19h30 et qu’on fait son premier dîner.

Pour la petite histoire, je voyage dans l’avion à côté de Ioulia, la blonde à gauche. Elle flippe de l’avion mais elle doit le prendre pour aller de Rhodes où elle vit avec son copain norvégien à Preveza dont elle est originaire. Elle me dit : « j’ai rien mangé de la journée car ce soir je fais un festin avec mes copines.»

Elle me conseille deux restos à Ionnina où on atterrissait mais j’en avais d’autres dans le viseur dont le resto sans doute le plus populaire de la ville, Metsovitiki Folia. Après le check-in à l’hôtel, je pars en goguette. L’avantage en Grèce est qu’à 21h dans une ville inconnue t’as pas besoin de te mettre à genoux devant un restaurateur pour qu’il te serve encore. Donc je passe au café Kofi microroastery et j’en profite, comme chaque fois que je croise quelqu’un, pour demander à la barista un resto qu’elle aime bien. Elle me dit « Metsovitiki, tu vas kiffer ». J’arrive, bonne vibe. Taverne en pierre et bois, pleine à craquer de locaux un lundi soir d’hiver, tout ce que j’aime. On me dit : « Tout seul? A l’étage ». Je me pose au calme, on m’appelle derrière moi. Ioulia et ses copines sont en train de festoyer à la table derrière. On est que trois tables à l’étage. Putain de karma aligné, quand t’envoies du steak, tu fais du bien.

J’y suis retourné en septembre et là, plein à craquer, intérieur et terrasse, une autre vibe que mars. Je vous conseille de venir tôt pour les grecs, soit à 21h30, ainsi vous aurez une chance d’avoir une table sans trop attendre. Il m’a semblé que comme il y avait du monde, les brochettes laissaient moins longtemps sur le feu et ma brochette de poulet manquait un chouia de cuisson, mais sinon c’est toujours aussi bien, rapport qualité-prix de dingue et pure ambiance locale.

Fysa Roufa
Averof 45
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Je me suis régalé ici comme jamais, Fysa Roufa. Plus local tu meurs. Je l’avais dans le viseur mais n’en avais pas fait ma priorité quand mon guide Vassili m’a dit d’y aller pour la vraie cuisine locale. En plus manger végétarien, c’est tout ce dont tu rêves quand tu voyages et manges tout le temps dehors. 9,30 euros pour ce bon plat, carafes d’eau à volonté et pain.

Η Κιβωτός του Νώε
Κύργιου 6
Ouvert de 7h à 18h

Ce fût MA découverte, le truc qui n’était dans aucun guide. J’avais choisi d’aller chez le caviste Cava800 sans être convaincu, effectivement c’était posh et la fille n’y connaissait rien en vin. Je suis donc reparti  bredouille en direction de ce resto que j’avais croisé à l’aller. Etonnant, en plein après-midi dans un quartier purement résidentiel, j’étais tombé sur cette terrasse pleine à craquer et joyeuse. Pour cause, c’est un tsipouradi, un endroit où on mange tout en buvant du tsipouro. Il y avait une majorité d’hommes dont certains en verve, mais ce n’était pas glauque pour autant. Et surtout, malgré le cadre de café lambda, j’ai tout de suite vu que dans les assiettes, c’était très sérieux. Quand le serveur m’a énoncé tous les plats, j’ai fini de tomber amoureux de ce lieux. Le rôti de cou de porc était divin.

En France, on n’a pas l’habitude de mettre du citron sur le porc, sur le veau oui, mais pas le porc alors qu’un porc grillé aux herbes avec du citron c’est à tomber par terre. Alors j’ai demandé à la cheffe, adorable : bon déjà ils achètent leur porc dans une petite ferme, ils sont dehors. Ensuite paprika fumé (on l’utilise beaucoup en Epire), sel, poivre, moutarde, on masse le porc à l’huile d’olive, un peu d’eau dans le fond du plat, 1h à 250° (je sais c’est étonnant, je n’ai peut-être pas compris un truc). Prix du plat : 7,40 euros. Je l’ai refait ensuite chez moi et ça marche parfaitement.

Quant aux patates, les grecs et les italiens ont un truc qu’on n’a pas pour les rendre fondantes. D’ailleurs on se dit que ça pourrait très bien intégrer la cuisine française cette cuisson, mais on ne la fait pas : ce côté fondant gras mais pas huileux, ni frit. J’ai trouvé ce restaurant en marchant à l’écart du centre alors que j’allais visiter une cave à vins qui s’est avérée clinquante et décevante. La conclusion c’est qu’il faut toujours saisir l’occasion d’explorer un coin à l’écart, même quand c’est pour voir un commerce moyennement inspirant, car en route il peut se passer plein de trucs. Ce resto sans chichis trouvé grâce à cette cave qui ne m’a pas intéressé, c’est du plan 716 qui n’est dans aucun guide.

Epikairo
Aetorachis 4
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Resto de petites portions à partager

Tsipuradiko 
Anexartisias 136

Presveia 
Leof. Karamanli 17

Φρόντζου Πολιτεία – Frontzu Politia Restaurant
Ag. Triados Hill

Ioannina

Kofi Microroastery
Katsimitrou 4
C’est le bon torréfacteur de la ville, c’est simple, j’y ai été tous les jours deux fois par jours. Il est ouvert jusqu’à 22 heures et encore plein à craquer à 21h. J’étais un peu étonné, tout français que je suis : je leur demande si les gens boivent un café avant de manger, « oui oui c’est ça ». C’est le meilleur cappuccino (double) que j’ai bu depuis des lustres et pourtant entre les cafés de spécialité en Allemagne et les classiques en Italie, j’en ai bu plusieurs sérieux ces derniers temps, mais là on est très au-dessus. Leur cold flat white (3ème photo) est aussi à tomber. Je suis reparti avec leur café du Costa Rica et leur blend Colombie-Brésil. Ils ont aussi des cafés d’exception comme ceux des producteurs colombiens Danilo Perez de La Cabaña et d’Oscar Hernandez de Los Nogales dans la région de Huila.

Select (Bougatsa)
Averof 2

A Ioannina, le lieu pour les Bougatsa, c’est Select. Les avis sont majoritairement dithyrambiques car le lieu existant depuis 30 ans, beaucoup ont des souvenirs d’enfance là-bas. Certains jouent les trouble-fêtes en disant que c’est sur-côté ou que la qualité a baissé ou encore que oh mon dieu, elles ne sont pas assez croustillante et trop crémeux. Alors oui ce n’est pas du tout le même type de que celles de Bougatsa Bantis à Thessalonique, non vous n’êtes pas « obligé » d’y aller si vous êtes à Ioannina, mais oui le lieu a du charme, les patrons sympas et le prix de 3€ reste cool. En face vous avez le square de la République avec des bancs, lieu en hauteur de la ville parfait pour se poser et manger sa bougatsa.

Ligiades

Café Svoura
On dit que pour avoir une vue plongeante sur Ioannina, c’est ici qu’il faut aller boire un café et manger tout en buvant un tsipouro.

On trouve ici tous les produits des villages de montagne environnants donc en plus du fromage, saucisson, thés divers, miel, etc…

Feta industrielle Dodoni
Cette feta vient d’Ioannina. On la trouve dans les supermarchés, pas évident d’en rapporter car elle ne peut rester en dehors du frigo trop longtemps. Le fromager du supermarché m’a dit qu’à l’étranger, elle était souvent moins chère et meilleure qu’en Grèce.

Le fromage fumé de Metsovo

J’en parle à propos de l’épicerie traditionnelle.

L’eau

Ce n’est pas quelque chose à rapporter mais quelque chose dont on peut profiter ici, l’eau vient des montagnes, vous pouvez donc la boire partout. Par ailleurs les grandes marques d’eau minérale du pays viennent d’ici.

Vins

La région de Zitsa au nord de Ioannina et au sud de Vikos est connue pour ses vignerons, ils sont tous là mais il y a aussi Katogi qui est, lui, situé totalement à l’est, à Metsovo. Aucun de ces vignerons ne m’a tenté au point d’aller les visiter. Par ailleurs, le vin de Zitsa que j’ai acheté à la cave Bonsai d’Ioannina m’a largement plu. Sinon je ferais le choix de prendre ma caisse et d’aller à Preveza afin d’aller acheter de super vins nature (voir plus bas).

Zoinos
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Glinavos
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Katogi Averoff
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Skala
Aetorachis 9

Parfois ça ne se joue à pas grand chose. J’avais repéré le restaurant traditionnel – bistronomique de la ville, donc plus cher mais avec de meilleurs produits. Il ouvrait à 14h donc je m’étais mis en condition d’avoir bien faim à cette heure-ci. J’arrive. Il n’y a personne en salle, la cheffe est là, une serveuse, une autre femme en cuisine, elles sont sympas, mais la musique dance trop forte est rédhibitoire. Je passe mon tour. Je déambule car j’avais repéré un coin pour les mezzés. Au milieu de rues désertes en construction, j’entends un brouhaha et découvre cette terrasse pleine à craquer, collée à la muraille du fort et face au lac avec les montagnes derrière. Je demande rapidement au serveur car il gère 80 personnes facile, mais il est super détendu. Il me dit que c’est un café, on boit du café, un double expresso froid notamment (plein de monde boit ça) ou de l’alcool, bières, tsipouro avec des mezzes. Je lui dis : « sers-moi le truc qu’on boit chez toi à cette heure-ci ». Il regarde sa montre et fait : « 14h, je boirai du tsipouro, ça vient avec des petits mezze, mais ne bois pas la bouteille d’un coup hein ». Tu m’étonnes, déjà que je suis à jeun à 14h30, je vais pas aller loin avec mes 14 bouts de frometon, mes 8 olives et mes 4 crackers, heureusement que je n’ai pas prévu de reprendre la caisse de loc’. Ici ça joue à mort, y a toutes les générations dont une large majorité d’étudiants et tu sens le pouls de la ville, direct, pleine poire.

Chevalier
5, Paleologou 1

Trypokárydos
Anexartisias 55

Bar très prisé des locaux.

5th Element
Δαγκλή 2 &, Papazoglou

Le meilleur magasin d’outdoor, le proprio organise la fameuse course de 80 kms dans la montagne. J’y ai acheté des super gants de vélo en solde.

Telis Cutting Tools
Zappa 1
le site

Le coutellier Telis fait des couteaux d’exception depuis 3 générations, je voulais me faire plaisir, mais il faut commander 2 mois à l’avance.

Ioannina Traditional Crafts Centre 
Leof. Archiepiskopou Makariou 11

Pour acheter des bijoux en argent.

Ioannina

Epicerie traditionnelle  Buba Stavroula
Averof 75
le site

Il faut acheter le fromage fumé car les propriétaires sont de la région de Metsovone dont c’est la spécialité, mais j’ai acheté plein d’autres trucs mortels : saucisson au poivre, fromage épicé pour accompagner le tsipouro, tsipouro artisanal servi depuis le bidon dans une bouteille en plastique, origan de l’Epire fantastique, miel de Metsovo, etc…

Pâtisserie Velogiannis
Leof. Grammou 37

La pâtisserie primée Velogiannis est située un peu à l’écart du centre d’Ioannina. Ici on trouve des loukoums d’exceptions (les meilleurs que j’ai mangés) et des baklavas et un dessert créé par le patron qui est une genre de cake solide à base de baklava.

Il a eu cette phrase géniale alors que je lui faisais remarquer qu’il m’avait demandé de lui donner mon avis sur le baklava mais que c’était lui le spécialiste : « tous les gens qui entrent dans ma boutique sont des spécialistes. » J’adore ces traits de génie (génie de la vie) qui ouvrent vers les autres.

Caviste Cava Bonsai
Pirsinela 12

Le petit souci, pas de gros caviste à Ioannina comme à Preveza (la Cava Gkafas). J’ai néanmoins trouvé celui-là qui est bien, le père qui assurait la permanence ne parlait pas anglais donc il m’a passé sa fille au téléphone qui m’a orienté vers ce vin blanc régional bio (la région viticole de Zitsa) à 9,90 euros qui s’est avéré très bien.

Myrtali Organics
Kon/nou Paliologou 3
le site

Le dernier bon plan qui tue. Tu droppes ta caisse de loc’ à l’agence Genesis qui est à 1’ en caisse de l’aéroport. Tu fais le tour du pâté de maison et tu vas t’acheter du thé et des plantes directement dans les locaux de l’excellente compagnie familiale Myrtali Organics, ils n’ont pas de boutique en propre mais vendent à des boutiques donc ici t’es bien, chez eux. La région montagneuse d’Ioannina a d’excellentes plantes et herbes. A Myrtali, elles sont bien sûr toutes ramassées à la main, tu peux trouver de l’origan, du romarin, du basilic, du thym, … mais aussi bien sûr du thé des montagnes et enfin des mélanges. La vie est tellement facile quand tu voyages à Ioannina. Ensuite Georges le patron de Genesis ou un de ses employés te dépose à l’aéroport.

Vlachian Mountain – Τυροκομικά Παππάς
Leof. Dodonis 114
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Cette fromagerie à l’écart de la ville au sud à l’air très sérieuse.

Rapporter de la fleur de sel

Parmi les trucs cools à rapporter de Grèce, la fleur de sel, ils en ont une excellente. Et tu peux en trouver une très bien au supermarché, 4,50 euros le pot.

Kalomodia Arta

Vignoble Jima 
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En mars, enfin un rayon de soleil qui met en valeur les vieilles rues piétonnes pleines de charme (oui ça sonne dépliant tarte à la crème mais ça me vient sincèrement comme ça) de Ioannina. La ville étant entourée de montagnes, elle est sujette à des temps nuageux, particulièrement en mars quand j’y étais.

En septembre la ville était ensoleillée et très vivante.

Les abords de la vieille ville

Le skatepark

Un concert de rap y était organisé le soir-même avec des artistes locaux et d’Athènes, ayez en tête qu’il peut donc y avoir des évènements le soir.

Le lac avec la montagne derrière, c’est superbe et ça m’a évoqué Wanaka en Nouvelle Zélande.

En hommage aux victimes de la catastrophe ferroviaire qui avait eu lieu la semaine précédant mon voyage en février 2023 (parmi lesquels de nombreux étudiants), les lycéens s’étaient tous habilles en noir et le drapeau noir avait été déplié devant l’établissement.

Aux 18ème, 19ème et la 1ère décennie du 20ème siècle, les gens ont migré en Egypte d’ou les numéros de portes en arabique.

Ioannina la nuit

Sur mes photos on ne voit pas la foule, mais sachez que les bars et restos sont pris d’assaut.