Kintaro toujours là – Paris (75002)
25.05.18 - Guillaume - 716lavie
75002 Paris
Ouvert tous les jours de 11h30 à 22h30
Métro : Quatre Septembre (3)
Bus : Richelieu - Quatre Septembre (20, 29, 39), Petits Champs - Danielle Casanova (21, 27, 29, 68, 81, 95)
Autolib' : 19 rue Dalayrac
http://kintaro-lamen.zenchef.com/
Kintaro, c’est ce restaurant spécialisé dans les Ramen qui se trouve un peu à l’écart du gros de la foule de la rue Saint-Anne. Il est là depuis toujours et, bien qu’il ait refait sa décoration, je retrouve certaines personnes dans l’équipe qui étaient déjà là il y a 10 ans : il a ce côté imperturbable du restaurant qui ne change pas (trop) malgré le fait que le quartier soit devenu plus à la mode et certainement aussi ce supplément d’âme qui en fait une table à part parmi toutes ces cantines à ramen.
Kintaro, ce fût ma cantine quand je passais beaucoup de temps dans le quartier Saint-Anne. J’ai ensuite un peu délaissé le quartier, histoire de passer à autre chose et ce fût donc avec émotion que j’y suis retourné il y a peu.
Ils ont refait la décoration, c’est plus aéré mais c’est toujours aussi rempli. Il y a une file d’attente devant, ce qui n’est toujours pas mon truc, mais j’ai l’impression qu’elle est moins grande que celles pathétiques qu’on trouve ailleurs dans le quartier.
J’étais heureux de trouver la chef ci-dessous, qui n’a pas changé, ainsi qu’une dame au service. Le monsieur à la gourmette, fan du PSG, n’était pas là ce jour-ci mais on m’a donc confirmé qu’il travaillait toujours bien ici. Il y avait un jeune homme qui plaçait assez efficacement les clients. Bien sûr, il y avait d’autres plus jeunes qui n’étaient pas encore aussi bien rodés, mais ce n’est pas bien grave. Pour être précis, la jeune femme ne comprenait pas que je demande de la moutarde avec les shumai, alors qu’avant ils étaient toujours servis avec.
Je n’avais pas envie d’un ramen et il y avait plusieurs options de menus clairs et pas chers à 12 euros.
C’est parti pour un menu shumai et gyoza, car ne trouve pas ailleurs dans le quartier ces bouchées chinoises cuites à la vapeur et réalisées à partir d’une pâte à base de farine de blé, ici fourrées au porc. Bon ils sont chinois, le restaurant est japonais, mais ça ne me gêne pas plus que ça.
Un calpi pour changer de la bière, le calpi est cette boisson japonaise composée d’eau, de lait en poudre et d’acide lactique : c’est très rafraîchissant.
Le voilà mon plateau avec une soupe miso, 5 gyoza, 5 shumai, une petite salade, un bol de riz et tsukemono (des légumes macérés, l’équivalent japonais du kimchi pour le dire vite). C’est bon, sans être succulent, ça ne se la pète pas, c’est bien emballé, j’aime bien Kintaro.
J’aime ce côté « dans la durée », ce genre de cantines qu’on trouve souvent à l’étranger, hors du temps et quasi hors de la ville, mais bien dans Paris. Comprenne qui pourra.