Le Petit Vendôme – Paris (75002)
02.06.10 - Guillaume - 716lavie
Un sandwich qui tue.
J’y avais été manger il y a un certain temps mais là je vais parler seulement du sandwich. C’est un vrai troquet parisien, animé, complet ou presque.
La petite histoire
Le Figaroscope a fait récemment un dossier sur les américains à Paris et plusieurs personnalités américaines donnaient leurs 3 adresses favorites. Il y a en a un qui m’a toute suite intéressé, c’est le correspondant du New York Times à Paris, Steven Erlanger : déjà parce que j’aime bien ce canard qui se distingue par son sérieux mais surtout par la sélection qu’avait faite Steven Erlanger :
il avait mis un pur plan sandwich dans le 2ème et un resto de poissons dans le 7 (les Fables de la Fontaine, quitte à mettre le prix c’est du sérieux aussi), bref suffisant pour voir qu’on a à faire à quelqu’un qui préfère le concret à la chantilly.
Dans ce genre de brasseries, on voit vite le bon plan, après j’ai toujours peur du spectacle trop grande gueule dans lequel on n’aurait pas la place d’être vraiment soi-même. Là je me retrouve à demander conseil au patron lui-même qui était venu prendre ma commande (alors que c’est une autre personne qui s’occupe des sandwiches) devant le comptoir rempli de monde et ça aurait été facile de me faire une réponse à la con mais non, il n’en a rien fait et m’a dit qu’il aimait le jambon de pays – cantal, c’est parti !
– “et un ballon de rouge s’il vous plaît”
– “Saint Pourçain?”
– “…ok ”
– “parce que moi je bois du Saint Pourçain”
Go !
Le sandwich est une tuerie, comme celui du bistrot des Halles, ce n’est pas du vent.
On pourrait croire que c’est facile de faire des bons sandwiches et c’est vrai que chez soi ce n’est pas compliqué mais il doit y avoir un truc irrésistible qui pousse certains restaurateurs à se dire : “c’est pas possible, c’est tellement bon de marger là-dessus que je vais m’arrêter juste avant de faire le sandwich qui tue, je vais mettre un ou deux trucs bien et basta”, ou bien : “je vais mettre un produit qui tue hyper cher dans une baguette et hop ça fera un sandwich que je peux vendre à 5 euros et plus”, mais ce n’est pas ça un bon sandwich.
Comme le prouve par exemple le sandwich au poulet que j’ai découvert l’autre jour grâce à un ami dans le 19ème : l’air tout simple, avec une laitue pas prétentieuse, mais il déchirait tout !!!
Le sandwich est une douce alchimie, un mix réussi de textures, de consistances, avec toujours la notion de fraîcheur qui lui donne tout son mordant.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner pour recevoir par e-mail les prochaines trouvailles de 716lavie. Vous pouvez également suivre 716lavie sur Facebook et Instagram .
Vous aimez 716lavie ? Vous pouvez m’encourager et me soutenir financièrement sur Tipeee :