716 Recettes – Risotto à la Mâche
Oubliez les betteraves, on s’en servira pas dans cette recette ultra simple pour réaliser un risotto beau et bon.
Les ingrédients tout d’abord
Pour 4 personnes en entrée, 5 ou 6 en accompagnement d’une viande rouge ou d’un poisson : 250 de riz arborio , une ou deux échalotes, 1 litre de bouillon ( 2 bouillon-cubes au choix bœuf/volaille ou végétal – mais bio autrement mort lente et douloureuse par empoisonnement assurée- dans un litre d’eau ou un vrai bouillon avec poireau carotte navet et bouquet garni si vous avez le temps), 300gr de salade mâche fraîche, 250gr de ricotta et 150 de parmesan rappé et la bouteille d’huile d’olive à proximité.
Procédons en quatre étapes
One) Plongez la mâche lavée dans le bouillon bouillonnant pendant deux minutes, retirez la et laissez la pour plus tard
Two) Coupez finement les échalotes, plongez les dans un sautoir avec un peu d’huile d’olive et le riz, quand ce dernier est translucide ( remuer sans cesse…pas de panique: en moins d’une minute c’est bon) commencez à ajouter le bouillon…au fur et à mesure…doucement…en laissant le riz absorber le liquide louche après louche. En gros, après 15 minutes, le riz est cuit…goûtez et ajoutez éventuellement un peu de bouillon pour continuer la cuisson; il faut que le riz reste trèèèès légèrement croquant..trèèèès légèrement, autrement tout le monde va faire la tronche et pensant que c’est pas assez cuit. Bref.
Three) Pendant que le riz cuit, dans un robot mixez la mâche avec la ricotta, le parmesan et de l’huile d’olive pour obtenir une consistance crémeuse. Ajoutez un peu de poivre..très peu voir pas de sel, entre le bouillon et le parmesan ça devrait être suffisant.
Four) Quand le riz est cuit, verser la crème verte, remuez et servez….quand je vous disais que c’était simple et rapide !
Bon, pour ceux qui pensent que je m’égare et que c’est trop long, la même recette en version courte:
Tu fais blanchir deux minutes ta mâche dans ton bouillon de légumes puis, au mixeur, tu balances huile/Parmesan/ricotta et mâche (1). Tu fais cuire ton riz tranquilou avec le bouillon(2) et en fin de cuisson tu mélanges 1 et 2 .
Publié dans FOOD-list
716 Recettes – Salade de hareng aux carottes, pommes de terre, pommes, oeufs et aneth
J’ai découvert les poissons fumés de JC David grâce au Guides des Gourmands
J’ai découvert le hareng de JC David lors des Coqs d’Or qui se tenaient à l’hôtel Marriott rive gauche les 18 et 19 novembre 2017, organisés par le Guide des Gourmands. Un petit mot sur ce guide : il est réalisé par d’authentiques passionnés qui cherchent à travers la France les meilleurs producteurs et ce, depuis 30 ans. Le travail fourni est authentique, il s’agit ici de découvrir des talents et de les promouvoir, l’équipe s’attache à cet esprit d’accompagnement, c’est pourquoi ne cherchez pas les artisans français déjà connus du plus grand nombre.
J’avais découvert le jambon Ospital grâce à ces mêmes Coqs d’Or mais en 2008 cette fois-là. Pour cette édition 2017, je suis tombé en arrêt devant le stand de JC David. Ce saleur saurisseur propose à des prix défiant toute concurrence des harengs et autres haddocks, saumons et maquereaux.
Recette
Me voilà reparti avec deux beaux filets de haddock premium que j’ai dû payer autour de 4, 5 euros. Ils sont magnifiques. J’ai des carottes, des pommes de terre, des oignons frais de chez Monsieur Caillot (achetés aux Coqs d’Or, ce producteur propose échalotes grises, ail et oignons, tous strictement ramassés à la main), des pommes, de l’aneth, allez zou!
Bon en fait toute cette recette vient de celle-ci de harengs en salade de Stéphanie Baroux. J’essaie de me souvenir quelle touche personnelle ai-je pu y ajouter, à part l’oeuf dur coupé en tranches, absolument aucune, c’est pourquoi cet article intitulé 716 Recettes est une mascarade absolue. L’idée c’était plus de vous recommander cette recette avec cet hareng de compét’.
Publié dans FOOD-list
716 Exclusive Mix – Le Discoboulet : Balearic Disorder Vol. 1
Le Discoboulet, another “hidden” dj that I found thanks to Albion who booked it at his festival Camp Cosmic and thanks to Guillaume des Bois who recommended me to listen to his mixes. When I say “hidden”, I mean “to me”, cause just a quick look at his gig dates is enough to see how much he is booked. He is an authentic records digger, looking for those rare vinyls with tracks you have never heard. He has been strongly influence by Danielle Baldelli’s tapes from the 80’s. “That was a key moment for me and i started to collect all kind of weird library music and stuff that is kind of danceable”.
For this first edition of his balearic disorders, Le Discoboulet will take you on a 2 hours journey made of sweet ballads, psycho-folk, funky trips, synth explorations and groovy meditations.
Publié dans MUSIC
716 Recettes – Riz au lait
Une recette qu’on appréciera en toutes saisons, mais qui fait du bien quand il fait froid.
Une version un peu améliorée du riz au lait classique qu’on nous servait au goûter chez mamy et au dessert à la cantoche: elle a été remise au gout du jour par quelques restaurants bistronomiques : voici celle de Stéphane Jego du formidable restaurant “L’ami Jean” dans le 7ème arrondissement que je vous propose de réaliser en quelques étapes très simples…attention, c’est parti.
Tout d’abord la liste des ingrédients pour 4/6 personnes
150gr de riz rond, 1 litre de lait entier, 150gr de beurre demi-sel, 500 gr de sucre en poudre, un sachet de mélange pistaches/cajou/noisettes/noix… qu’on picore habituellement à l’heure de l’apéro, mais non salé de préférence ( 200gr au total) et 75 cl de crème fleurette. Bah ouais…j’ai pas dit que c’était ultra light.
La recette
Dans un premier temps,
laisser mijoter 20 minutes les 150gr de riz rond dans 1 litre de lait entier ( pas besoin d’un riz de super qualité, ça marche très bien avec les riz 1er prix et même les brisures de riz). Ajouter 200gr de sucre et laisser mijoter à feu doux, ça va épaissir doucement. Laisser refroidir
Dans un second temps,
ou en parallèle de la première étape, préparer un caramel avec 200gr de sucre et 100 gr de beurre demi-sel. Une fois que le caramel commence à prendre verser dessus les fruits secs, mélanger et étaler sur un marbre…et je vous vois venir, un marbre ??? mais j’ai pas ça moi…bon, pas grave, une plaque recouverte de papier cuisson beurré fera l’affaire. Miracle, sans le savoir vous venez de réaliser une nougatine. Whaouuuu ! Félicitations…mais attendez que ça refroidisse, n’y mettez pas le doigt.
Troisième étape,
dans une casserole, laissez caraméliser 100gr de sucre dans 50gr de beurre 1/2 sel, quand la couleur est belle ( marron clair), tout en remuant énergiquement mais avec prudence (avec des gants même, gare aux projections) versez doucement 25cl de crème fleurette, puis laissez refroidir.
Avec les 50cl de crème fleurette montez une chantilly très ferme.
Prenez-en 1/3 que vous ajoutez à la préparation caramel/crème de la 3ème étape refroidie en remuant trèèèès doucement pour que ce soit léger léger.. Quant aux 2/3 de chantilly qui restent ajoutez les au riz en remuant douuuucement là encore pour que ce soit léger léger.
Vous pouvez désormais servir une large louche de riz que vous arrosez d’une généreuse cuillère de mousse caramélisée avant d’émietter autant de nougatine que vous voulez sur le tout.
Publié dans FOOD-list
Dîner mystère n°7 dans le restaurant éthiopien Abyssinia
Hier avait lieu le 7ème dîner mystère 716.
J’avais convié mes hôtes au restaurant éthiopien Abyssinia, probablement le moins connu des restos éthiopiens à Paris, mais l’un des meilleurs en termes de cuisine et d’ambiance. Je dois à Leo Dj Suspect qui m’avait soufflé l’adresse, qu’il en soit remercié à nouveau ici.
J’avais gardé un très bon souvenir de mon passage ici puisque j’avais écrit un article et donc intégré Abyssinia à la liste des restaurants que je recommande. Pour autant, le dîner a dépassé mes espérances, c’était excellent : le doro wat, poulet sauce épicée, un des grands classiques éthiopiens était parfait, la sauce relevée mais pas grasse, subtile. Les tebs, grillades de boeuf, étaient elle aussi bien grillées et tendres à la fois.
Je passe toujours un temps au début à présenter le concept du dîner mystère aux invités ainsi qu’à annoncer le menu. Chaque invité(e) se présente brièvement afin de créer des synergies entre les convives.
Pour 31 euros, le menu incluait :
– une entrée : purée de pois chiches, purée de lentilles ou salade éthiopienne (salade, tomates, gingembre, piment). Ci-dessous la purée de pois chiches avec pas mal de gingembre, fromage, tomates et l’injera sur le côté, la “crêpe” éthiopienne qui sert à la fois de pain, de couvert et d’aliment.
– un assortiment de plats : j’avais demandé un doro wat, des tebs de boeuf et un tartare de boeuf “kitfo” : du boeuf cru tiède avec du fromage et du beurre normalement.
– En dessert : salade d’oranges à la menthe, baklava éthiopien (oui il y a des baklava en Ethiopie : voir mon article sur Addis Abeba), gâteau au chocolat, banane au chocolat. Pas vraiment de desserts éthiopiens si ce n’est le baklava, pour ma part j’ai apprécié la salade d’oranges, légère, après un tel festin.
– une boisson était incluse, ce fut pour beaucoup le choix de la bière Saint Georges, malheureusement à peu près la seule bière éthiopienne qu’on trouve à Paris, avis aux distributeurs, il y a quelque chose à faire, notamment avec la Walia, la nouvelle marque en vogue (c’est Heineken derrière).
Ce dîner était une réussite
Comme chaque dîner, nous étions un groupe d’épicuriens curieux qui avons partagé un bon moment fait d’authenticité et de simplicité. Alors on compte sur vous pour le prochain dîner?
