Il y a une entrée pour le salon de thé et une autre pour les glaces à emporter. Le salon de thé est beau. La boutique est bien aussi mais pas forcément super bien foutue pour les clients, la circulation est bizarre.
Ca c’était la 1ère fois, accueil très sympa.
La petite histoire
J’ai souvent des clients qui me parlent des glaces Berthillon et je me demande régulièrement pourquoi ces glaces ne sont pas plus populaires au sein des parisiens. On parle des enseignes de glaciers italiens
Amorino,
Grom ou
Alberto et Berthillon reste la référence française mais finalement tout le monde ne s’y précipite pas.
Je m’interrogeais. C’est vrai que le fait d’avoir cette concertation de lieux de vente sur l’île Saint-Louis réduit fortement l’attrait du produit. Deuxièmement le fait que les glaces soient vendues par des brasseries dont certaines sont sympas et honnêtes mais d’autres le sont nettement moins sympas et margent comme des grosses cochonnes n’arrange pas les choses. Surtout que concernant ces dernières, on pourrait imaginer que pour le prix ils lavent la voiture alors que c’est tout juste s’ils ne crachent pas dessus.
Cette semaine, des clientes me demandent d’aller à la maison mère Berthillon et j’en avais oublié son existence. Nous y voilà donc, un matin de semaine donc peu de monde. Et là top, pas de queue, des jeunes filles plutôt sympas au service, qui n’hésitent pas à recommander leurs glaces préférées, le tout vêtues dans des tenues bleues seyantes et élégantes.
Deux jours après j’y retourne avec d’autres clientes. L’une voulait aller aux toilettes, ça arrive. Donc je demande et on me répond ce truc que je déteste : “hum je vais voir, on refuse les toilettes, ce sera vraiment exceptionnel alors.” (Intérieurement : “Oui on va pas revenir tous les jours à 11h pour aller squatter vos chiottes ne vous inquiétez pas.”) “Non mais je dis ça c’est vraiment exceptionnel.” (“Ohlàlà ça va oui, tu me lâches.”) “Vous imaginez si tout le monde vient…” Ce côté cucul la praline, dis merci à la dame qui t’a laissé faire pipi m’a gonflé.
Finalement elle a appelé une autre employée pour lui dire de dire à l’employé du salon de thé qu’une dame viendrait utiliser les toilettes. Ouahou, ça c’est du pipi 3.0 ou je m’y connais pas.
Ensuite nous sommes revenus car elles voulaient jeter leurs gobelet, il n’y avait pas de poubelles à l’entrée du magasin – là aussi on se dit : c’est bien foutu à l’heure des préoccupations environnementales – donc je voulais demander où. Une jeune fille était seule en train de servir des clients et m’a dit qu’elle arrivait de suite. Mais après avoir attendu, je suis parti en le posant sur ce que je trouvais dans le magasin. Au fond de la boutique, la doyenne était assise sur sa chaise avec 3, 4 employés qui tournaient gentiment autour tout en papotant. Mouais… ça respirait pas l’organisation renversante.