L’épicerie polonaise Janosik – Paris (75001)

A Paris (et ailleurs) la curiosité paye. Je connaissais bien cette agence de voyages polonaise rue de Mondovi à Concorde, pour m’y garer souvent devant depuis des années, notamment avant ma visite «Bienvenue à Paris » qui démarre de la Concorde.

L’autre jour en sortant de l’Hôtel de la Marine et en reprenant mon scoot’, je vois la dame qui refait son dessin d’autobus en vitrine.

Je trouve ça sympa et je lui demande si je peux la prendre en photo. Ca l’a fait sourire, elle me répond que oui.

C’est là, en m’étant rapproché de la vitrine, que je découvre le pot aux roses : bordel de marde, y a une mini-épicerie dans l’agence. Je rentre et repère direct dans le frigo 3 paquets de pierogi frais (ravioli) : 2 au fromage, réservés me dit la dame et un au boeuf. J’adore ce type de produits semi-artisanaux ou semi-industriels selon comment on le voit. Le prix? 3 euros! Allez zou.

Et puis je flashe sur la charcut’. Tout le monde ne sait pas encore que pour trouver encore de la vraie charcut’ totalement artisanale, faut aller dans les épiceries de l’est (Roumanie comme Chez Maria, Pologne, Bulgarie, …). Quasi systématiquement à côté de produits avec code-barres et conservateurs, on trouve une ou des saucisses sans étiquette concoctées par un membre de la famille. Pour ceux qui kiffent le cochon, c’est the real deal, des plans qui échappent encore à Bruxelles et tant mieux, on ne sait pas encore jusqu’à quand. Je suis reparti avec un saucisson géant à 6 balles que j’attends avec hâte d’attaquer avec des potes à l’apéro.

Tu lâches tes 17 balles pour l’Hôtel de la Marine (cher mais ça vaut le coup) et tu équilibres en allant choper pierogi et charcut’ à l’épicerie voisine (9 balles les deux, qui dit mieux?), comme ça, ça t’équilibre ta sortie. A Paris les meilleurs plans peuvent être dans les endroits les moins attendus et l’inverse est vrai, les pires plans dans les coins où tout le monde te dit d’aller. Mondovi est une bataille gagnée par Napoléon encore général contre les piémontais, c’est lui qui a décidé sa création. Si vous avez faim, continuez dans la rue du Mont Thabor pour aller casser le croûte au Petit Bar, dites que vous venez de la part de Guillaume de la 2 chevaux.