Rio de Janeiro (Brésil)
05.10.15 - Guillaume - 716lavie
– Taxis :
Utilisez les applications 99 Taxis ou Easy Taxis. Elles sont moins répandues qu’à Sao Paulo, mais marchent bien quand même. En payant via paypal, vous avez 20% de réduction sur la course avec 99 Taxis. Ca vous permet de localiser et commander la voiture directement depuis votre téléphone; comme Uber, mais ici, ces applis semblent plus répandues qu’Uber pour le moment.
– Transports en commun :
C’est une galère sans nom de s’y retrouver, les bus de la ville appartiennent à une seule et même famille, il n’y a pas de ticket unique métro-bus comme à Sao Paulo.
– Pour aller à Sao Paulo :
Vous pouvez prendre l’avion : en s’y prenant à l’avance, on trouve des billets pas très chers, notamment avec la compagnie colombienne Avianca. Pour ma part, j’ai aimé la compagnie de bus 1001.
Voici le journal de bord de mon voyage à Rio de Janeiro qui a duré une dizaine de jours. Retrouvez plus bas le guide des mes bonnes adresses 716, celles dans lesquelles j’ai été et celles que m’ont soufflées les locaux.
Jour 1
TT Burger
Av. Ataulfo de Paiva, 1240 – Leblon, Rio de Janeiro – RJ, 22440-035, Brésil
Je teste un burger qu’on m’a recommandé sur Copacabana, le TT Burger : cher et pas dingue, correct mais ne vaut pas le déplacement.
Canastra
R. Jangadeiros, 42 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, Brésil
Le soir je vais au Canastra, le bar français à la mode de Copacabana. Le mardi, il y a des soirées huîtres. Elles viennent de Santa Catarina, la grande ville ostréicole du Brésil, et arrivent les mardi et jeudi à Rio: au Canastra c’est le mardi ,donc elles sont toutes fraîches. Le prix est cool : 20 reis pour 6. Le vin blanc est lui aussi très bien par rapport à ce qu’on trouve habituellement au Brésil. La soirée a des avantages et des inconvénients : on y retrouve une ambiance d’apéro à la française, il y a des gens , c’est facile de nouer contact; d’un autre côté, on retrouve aussi certains travers français, voire parisiens ,et on n’a pas forcément envie de traverser l’Atlantique pour vivre les mêmes ambiances.
Jour 2
Mercado de la Madureira
Rendez-vous avec une amie Carioca qui m’emmène au mercado de la Madureira : c’est en banlieue de Rio. Cette galerie commerciale est connue pour deux choses: on y trouve tout le nécessaire pour les cérémonies du candomble (des bougies aux poulets vivants), cette religion brésilienne qui mélange catholicisme et cultes africains, mais aussi tout ce qu’il faut pour les fêtes (cotillons, etc…). Attention! Quand vous revenez, il y a deux stations de trains, préférez la plus éloignée du mercado : l’autre passe par deux villes réputées pour leur communauté d’addicts au crack.
Jour 3
Cafeina
R. Farme de Amoedo, 43 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, 22420-020, Brésil
Je vais prendre un café dans ce café connu d’Ipanema (il y a plusieurs Cafeina dans la ville) :c’est sérieux , le personnel est sympa et c’est bon, bien que situé dans une zone touristique et riche.
Tropicalia Discos
Praça Olávo Bilac, 28 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20041-010, Brésil
Je file ensuite dans le Centro pour aller écouter des disques chez le disquaire Tropicalia Discos : c’est au 2ème étage d’un immeuble, il faut donc se fier à l’adresse car vous n’avez aucune indication dans la rue. Le patron est adorable et il y a une ambiance digne de “High Fidelity” ou “Brooklyn Boogie” : dans la boutique, ça papote, ça rigole. Un mec qui n’était visiblement pas là pour acheter des disques, amusait la galerie en exposant ses théories politiques 🙂 Malheureusement je n’ai rien trouvé qui me plaise: c’était de la musique brésilienne de qualité, mais assez classique, ce qui n’est pas ma tasse de thé 🙂 Les disques sont plutôt chers (entre 15 et 30 euros les albums).
Catete
Je vais ensuite retrouver mon ami, le musicien Otto Nascarella, dans le quartier historique de Rio, Catete. Catete a conservé beaucoup de son charme, de nombreux artistes y vivent car c’est un coin à la fois sûr, pas trop loin de la Zona Sul (le Rio chic) et les loyers y sont modérés.
Museu da República
R. do Catete, 153 – Catete, Rio de Janeiro – RJ, 22220-000, Brésil
Otto me montre ensuite le Palazio de Catete, aujourd’hui musée de la Republica, pile au métro Catete. C’était l’ancien palais présidentiel, Catete était the place-to-be de Rio à l’époque. Le président s’est suicidé et on n’a jamais su si c’était un complot. Otto me montre les dalles immenses qui composent le trottoir et m’explique que leur taille indique bien leur âge avancé, car on ne ferait plus de trottoirs avec de tels blocs aujourd’hui. Quand on passe sous le porche, on trouve deux cafés sur la droite, puis un joli parc méconnu. En le traversant, on arrive à l’ aterro do Flamengo, puis au Flamengo parc en bord de mer, une bien jolie balade.
Soirée au Pavão Azul
Rua Hilário de Gouveia, 71 – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22040-020, Brésil
Le soir, je retrouve Stéphane, un français installé à Rio depuis 25 ans, qui me donne rendez-vous dans un bar sympa de Copacabana. L’endroit a eu tellement de succès qu’ils en ont ouvert une 2ème, plus branché, juste en face. Nous allons ce soir à l’original : grosse soirée puisque nous y sommes restés de 18h30 jusqu’à la fermeture à 1h. Pour manger, nous avons pris des bolinho de bacalhau (croquettes de morue), de la carne seca avec aipim (viandé séchée et manioc), et un caldo de feijão (une soupe de haricots). Le caldo était divin et le reste très bon aussi. Attention à la viande qui est très salée : les brésiliens mangent bien plus salé ou sucré que nous, mais quand il s’agit de viande séchée, là c’est le pompon. Parmi les serveurs, certains étaient sympas, d’autres à l’ouest.
Jour 4
Feira de São Cristóvão
Je vais à cette “foire” devenue permanente devant le succès rencontré. On trouve ici des spécialités du Nordeste : restaurants et magasins. Il faut aller jusqu’au métro São Cristóvão et ,de là ,prendre un taxi car à pied c’est long et un peu dangereux. J’ai acheté un très bon fromage à la Barraca Mandacaru; malheureusement pour le repas, j’ai voulu choisir un restaurant dans lequel il n’y avait pas de chanteurs à plein pot, ni de rabatteurs devant. Résultat, j’ai jeté mon dévolu sur un qui avait une clientèle locale, mais selon mon amie carioca qui suit des cours de cuisine à la fac, les spécialités du Nordeste étaient loin d’être renversantes.
Praça Sao Salvador
Le soir, je rentre en métro et traverse la place à la sortie de la station Laranjeiras pour rentrer chez moi. J’aime beaucoup l’ambiance de cette place. Je vais ensuite Praça Sao Salvador, juste à côté. Tous les jours de la semaine, et particulièrement le week-end, plein de monde se rassemble ici pour boire des coups et discuter, il y a un groupe qui tape le boeuf au milieu. Un peu plus loin, il y a le Café Lamas , une institution ouverte depuis 1874. Ils n’ont jamais fermé un seul jour ,sauf quelques-uns lorsqu’il y a eu un incendie. Je prends un sandwich au porc, ça va.
Café Lamas
R. Marquês de Abrantes, 18 – Flamengo, Rio de Janeiro – RJ, 22230-060, Brésil
Jour 5
Praia Vermelha
Samedi après-midi, je vais à la praia Vermelha, une des belles plages du centre de Rio. Elle est petite mais la baie est magnifique. Il y a sur la gauche de la plage, quand on est face à la mer, un parc avec deux itinéraires possibles : un simple, qui longe la mer sans monter en altitude, et un autre plus technique. Ce sera le simple 🙂
Jardin Botanique
Je veux enchaîner par le jardin botanique car j’adore ça, mais il est loin, 45 minutes de bus. J’y vais quand même mais ,un arrêt avant celui prévu, je descends pour aller goûter les pastel du bar Belmonte.
Belmonte
Rua Jardim Botânico, 617, Jardim Botânico, Rio de Janeiro
Le lieu est chic et la carte chère mais demandez la carte du snack et vous aurez alors la sélection des pastels :): goûtez celui de camaro, celui de manioc.
Je file ensuite au jardin botanique, mais il ferme dans 20 minutes, l’entrée coûte un peu moins de 3 euros et je laisse tomber. Finalement, je n’irai pas du séjour mais je n’ai pas été inspiré et je n’ai pas aimé le quartier alentour, très chic et loin de tout, c’est du moins l’impression que ça m’a fait. Au retour, galère de fou pour trouver un bus; c’est parfois très compliqué de savoir quel bus prendre , mais surtout de savoir où est l’arrêt. En effet les arrêts peuvent être signalés d’un simple signe bleu sur un poteau mais aucun numéro de bus n’est clairement inscrit.
Praça Tiradentes
Chaque 1er samedi du mois, il y a un marché de street food un peu cher et branché sur la place Tiradentes, avec de la bonne musique live. C’est une musicienne, rencontrée dans le bus et qui se produisait ce soir-là, qui m’a conseillé de venir. La musique était top et ,question cuisine, j’ai trouvé de quoi faire avec le stand de Ceviche, CevicheRio, et celui de burgers qui fait aussi Caïpirinha. La caïpirinha de la chef Mechelle Gonzaga était top, ses steaks pour les burgers étaient trop cuits selon moi mais c’est la culture brésilienne de bien cuire la viande . Quoi qu’il en soit, elle et sa famille étaient très sympas. Attention : vers 19h les rues du Centre sont déjà obscures et il faut faire gaffe par où on passe, demandez bien aux gens qui ont l’air cool comment faire.
Jour 6
Je vais prendre un pot à Botafogo, un quartier tranquille dans lequel il y a de bons cinémas. Ensuite nous filons au Bar Urca, dans le quartier d’Urca justement. C’est gavé tous les soirs mais le dimanche est LE soir. Le bus vous dépose juste devant. Ambiance de folie, gavé de monde, locaux comme touristes:il faut y aller au moins un soir.
Bar Urca
R. Cândido Gafree, 205
Urca, Rio de Janeiro – RJ, 22291-080, Brésil
+55 21 2295-8744
Jour 7
Parque do Flamengo
Je pars me promener au Parque do Flamengo. Je suis les conseils d’Otto Nascarella cité plus haut. Je bois un expresso au café du Palazio. Je tape un bout de gras avec la dame qui a habité 10 ans à Brescia! Je me régale à marcher le long de la plage Flamengo.
Galeto Sats
R. Barata Ribeiro, 7 – D – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22011-001, Brésil
+55 21 2275-6197
Et si pour déjeuner, j’allais tester ce fameux Galeto Sats qu’on m’a recommandé dans Copabacana ? Allez hop!, un bus et on va manger du poulet grillé. Les serveurs sont habillés à l’ancienne, le bistrot est dans son jus. Je prends le galeto simple (jeune coq), mariné, grillé. La viande en elle-même n’est pas de 1ère bourre mais le plat ne manque pas de charme. Je l’accompagne de la meilleure farofa de mon séjour, farofa de ovos a la mode Sats. La farofa est la farine grillée de manioc qu’on verse sur la feijoada normalement. Le choix de pâtisseries déchire : pastel de belem, docinho doceu, canudo de Coimbra, fonte da amendoas, quindim, pastel de Santa Clara. Un bon plan authentique quand on est dans le centre, la clientèle est à l’image.
Teatro Municipal
J’ai rendez-vous devant le Teatro mais on s’est ratés, du coup je suis planté là comme un con. Une fille sympa attend aussi, on se met à parler, elle est guide, vient de passer son diplôme et attend un groupe d’étrangers venus étudier à Rio. Elle me propose de me joindre à la visite, top !
Grâce à elle, je vais à Lapa, un quartier où je n’ai pas eu l’occasion d’aller cette fois-ci. A Lapa, il y a une ambiance underground, on peut faire la fête pour pas cher, il y a de la musique live mais aussi plein de jeunes bourrés, des pickpockets. Cette fois-ci, je ne me le suis pas senti.
On déambule dans Lappa, on s’arrête aux escaliers de Santa Teresa. C’est hyper touristique, 5 minutes et ça me suffit.
Elle nous montre ensuite une cathédrale moderne qui m’évoque le parlement à Wellington, même allure de QG sorti de la Guerre des Etoiles.
Confeitaria Colombo
R. Gonçalves Dias, 32 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20050-030, Brésil
On finit dans le salon de thé le plus célèbre de la ville. Je prends une tartelette à la maracuya (fruits de la passion) avec un expresso. C’est plutôt bon, mais pas dingue non plus, pas donné. Le cadre fait le reste.
Adega Perola
Rua Barão Inoa, 48 – Centro, Maricá – RJ, 24901-010, Brésil
C’est LE bar à tapas de Rio, celui que tout le monde recommande : il date de 1943 et il est resté dans son jus question déco. J’y vais avec une bonne amie carioca. En arrivant, je parle au manager : antipathique, le mot est faible. Passons, mieux vaut se concentrer sur les tapas . Les serveurs sont à l’ancienne, certains bossent bien, d’autres sont à la cool.
Les tapas sont super bonnes et ça manque à Rio. D’ailleurs tout le monde, cariocas comme expats, se plaint du manque de diversité de la cuisine à Rio. Il y est difficile de manger sur le pouce, frais, pour pas trop cher . Là, c’est cher mais terriblement bon et il n’y a enfin plus de féculents.
Festin de calamars à l’huile d’olive et j’en passe. Parfois je me demande à quoi servent les calamars à part finir dans une assiette d’huile d’olive.
Pedra do Sal
87 – R. Argemiro Bulcão, 1 – Saúde, Rio de Janeiro – RJ, 20081-040, Brésil
Je quitte mon amie et vais à Pedra do Sol car il y a une soirée le lundi. J’avais compris que c’était un club dans lequel on jouait de la samba. En fait, c’est un rassemblement autour de groupes qui jouent de la samba, en extérieur, dans un des plus vieux quartiers de la ville. C’est plein de monde, il y a beaucoup de touristes, dont un paquet de français, mais ça ne dénature pas tant que ça la chose puisqu’il y a aussi beaucoup de cariocas, dont certains des quartiers populaires. J’ai passé une soirée extraordinaire, la musique était excellente : voir tout le monde chanter en pleine nuit un lundi soir, le Brésil en force. J’ai rencontré des gens très sympas, français, cariocas, et d’autres pays aussi. Je suis resté jusqu’à 3h et demi du matin.
Jour 8
MAR
Praça Mauá, 5 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20081-240, Brésil
Je décide d’aller au musée MAR. Le bâtiment est magnifique, face à la mer, il m’évoque le Mucem de Marseille.
Il y a une expo intéressante,« Rio, une passion française » , et une autre sur un photographe juif autrichien, Kurt Klagsbrunn (1918-2005), qui a fui l’Europe dans les années 30 et a atterri à Rio où il a pris quantité de photos (ci-dessous), de gens riches comme pauvres, dépeignant un Brésil de contrastes.
Dommage qu’ il n’y ait aucune traduction en anglais pour le reste du musée.
Gloria
Rua do Acre 6
Praça Maua
En sortant du musée, j’ai une petite faim, que je n’ai pu assouvir dans le musée puisqu’il n’y a que des restos cossus, pas de cafés.
Quelques mètres plus loin, je tombe sur ce botequim – un bistro “Gloria”. Je rentre, inspiré. Je commande un jus de fruits frais, rien de tel pour se remettre en place après une soirée arrosée. J’ai envie de manger un truc différent, pas de me refaire un pastel ou coxinha , d’autant que le café m’inspire direct :ça a l’air sérieux, j’observe les serveurs en polos jaunes aux couleurs de l’établissement.
Je repère un monsieur à l’autre bout du comptoir qui mange une assiette de saucisson sur le pouce. Je demande la même chose, on m’apporte du salami et du citron vert. Sans déconner, je crois que c’est le repas qui m’a le plus marqué de mon séjour au Brésil : divin !, le tout avec du pain frais. Derrière, un bon café et c’est reparti. On parle souvent des expresso italiens mais ceux que j’ai bus au Portugal, en Espagne ou au Brésil sont aussi bien meilleurs que la moyenne de ceux qu’on trouve en France.
Niteroi
Je vais à Niteroi car la dame qui tient le stand de caïpis et burgers du marché Tiradentes m’avait proposé d’y venir chercher la bouteille de cachaça que j’avais oubliée au stand. Je découvre ainsi que des dizaines de milliers de gens font l’aller retour quotidiennement entre Rio et Niteroi, le plus souvent pour aller travailler à Rio.
A Niteroi, l’ambiance est tout de suite différente, on sent qu’il n’y a pas de touristes. Je tombe néanmoins sur un stand d’infos touristiques devant le port. Déception : la plage que mon voisin de ferry m’avait chaudement recommandée est à une heure de taxi, trop long et trop cher. Il y en a une autre, jolie, dans le centre, mais on ne peut pas s’y baigner, trop polluée.
J’y vais en bus, c’est vite fait. Ce qui est sympa, c’est qu’on a vue sur Rio et le Corcovado, ça fait du bien de prendre du recul avec cette ville envoûtante et difficile à cerner.
Soirée d’initiation à la samba
Pizzeria Carmelita
R. do Rezende, 14b – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20231-091, Brésil
+55 21 3286-9736
Je vais d’abord dans un lieu dont beaucoup m’ont parlé : un bar/lieu d’expo/resto “Comuna”. Déception, c’est over hype, on sert des burgers, il n’y a plus de places assises avant 40 minutes, on vous enverra un sms pour vous informer…. Euh, attends, tu me fais rêver là. Je me rabats sur une caïpirinha : la plus mauvaise de mon séjour. Fin de l’histoire, Adios! Bebetos Muchachos !
Taina, la musicienne rencontrée dans le bus, m’a invité à une soirée d’initiation à la samba dans une pizzeria. C’est sympa, en revanche il faut apporter sa percussion, elle m’en prête une. J’essaie de taper en rythme. Ensuite je prends une pizza : pas terrible.
Jour 9
Galeria river
R. Francisco Otaviano, 67 – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22080-040
(21) 2247-8387
Dernier jour, je vais chercher des marques de vêtements de skate ou surf locales. Un bon contact m’a indiqué la galeria river, une galerie commerciale de Copacabana dans laquelle il n’y a que des magasins de glisse. Peu ont des marques locales mais j’en trouve un, ils ne sont pas particulièrement sympas mais ils ont du choix, les tshirts sont à 15 euros. Je craque sur un tshirt de la marque de trucks Crail et un autre de celle de skates Violaçoes.
Je décide de remonter entièrement la plage de Copacabana: il y a 11 ans j’étais principalement resté à Ipanema, il est temps de découvrir Copacabana, surtout qu’au bout de la plage, il y a celle de Leme qu’on m’a recommandée plusieurs fois car authentique et il y a souvent des concerts là-bas. Je marche donc le long de l’eau et là, une espèce de saudade de dingue m’envahit, inexplicable. Pourtant ce Brésil m’exaspère par de nombreux points, Rio en particulier : la corruption est criante pour peu qu’on soit lucide, elle transpire de partout, de manière grossière et éhontée, le mépris des classes populaires, une société violente et inégalitaire.
Mais là, c’est trop fort, trop beau, je suis pris; comme ces touristes qui me racontent comment ils ont fondu en larmes en quittant Paris : je les écoute, m’imagine ,mais ne peux pas me projeter, ça me paraît trop loin de la réalité du quotidien à Paris.
Supernut Mara Records
Malheureusement je n’aurai pas le temps de passer voir Fabio qui gère le magasin de disques Supernut Mara Records à Botafogo. Il reçoit par ailleurs sur rendez-vous chez lui, une personne à la fois, pour ceux qui veulent fouiller dans ses 30000 disques. Des européens avaient réservé une après-midi et ont demander à revenir le lendemain ,donc je n’ai pas pu venir.
Tongs Havaianas
Je m’achète des Havaianas avant de partir. Je vous laisse un bon plan, car les prix des Havaianas ont bien grimpé. Dans cette pharmacie, on en trouve des pas chères, à 40 reis 🙂
Drogaria RIC
123, rua das Laranjeiras
Adeus Rio!
Green Culture
Rua Dr. João Guerra – Leme, Rio de Janeiro – RJ, 22010-060, Brésil
+55 21 2295-7676
https://www.facebook.com/GreenCultureEcoHostel
Un hôtel près d’une favella, mais tranquille et près de la plage. Je connaissais quelqu’un qui travaillait là-bas et qui me l’a conseillé.
Culinary Backstreets
le site
Il y a les visites guidées gourmandes de mes collègues américains de Culinary Backstreets ainsi que le guide en ligne gratuit de leurs bonnes adresses.
CENTRO
Musée Mar (Museo de Artes de Rio)
Praça Mauá, 5 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20081-240, Brésil
+55 21 3031-2741
Le musée de Rio à ne pas rater, surtout pour les expos, dont certaines sont traduites en anglais.
Eglise Sao Francisco da Penitencia
Rua da Carioca, 5
le site
Elle est à côté d’un couvent tout près de la station de métro Carioca. L’intérieur de l’église est très richement décoré et les immeubles qui entourent le lieu sont surprenants.
JARDIM BOTANICO
Parque Lage
R. Jardim Botânico, 414 – Jardim Botânico, Rio de Janeiro
le site
Le lieu m’a été recommandé par une personne vivant là-bas depuis 30 ans et ça a l’air effectivement superbe, bâtiment ancien au milieu du parc, il y a une école d’art et on peut bruncher. Certains disent qu’il est victime de son succès.
SANTA TERESA
Centro Cultural Municipal Parque das Ruinas
R. Murtinho Nobre, 169 – Santa Teresa, Rio de Janeiro – RJ, 20241-050, Brésil
+55 21 2215-0621
Atelier Curvelo
Rua Dias de Barros, 01, Santa Teresa
Telefone: (21) 8888-5719
L’artiste Zemog est très connu à Rio
Atelier de Getúlio Damado
Rua Aurea, Rio de Janeiro, État de Rio de Janeiro 20240-210
Artiste de rue
Pedro Grapiuna
Rua Almirante Alexandrino 54b, Santa Teresa
(21) 9276 7097
Artiste avec morceaux de métal récupérés
SANTO CRISTO (dans la zone portuaire)
Fábrica Behring
Rua Orestes, 28 – Santo Cristo
Ancienne usine de chocolat maintenant divisée en ateliers d’artistes
NITEROI
Le Musée d’art contemporain
Mirante da Boa Viagem, s/nº – Boa Viagem
le site
C’est facilement atteignable en bus depuis le terminal du ferry.
Le bâtiment de Niemeyer est superbe tout comme le site.
ITINERANT
Monsieur B
Un food truck à burgers tenu par des français, apparemment réussi
BOTAFOGO
Miam Miam
Rua General Góis Monteiro, 34 – Botafogo, Rio de Janeiro – RJ, 22290-080, Brésil
Oui Oui
Rua Conde de Irajá, 85 – Botafogo, Rio de Janeiro – RJ, 22271-020
La Villa
R. Álvaro Ramos, 408 – Botafogo, Rio de Janeiro – RJ, 22280-110, Brésil
CENTRO
Carioca de Gema
rue Mem de Sa 79
Il y a souvent des super groupes qui passent et leur capirinha « grande » est une tuerie absolue.
Gloria
Rua do Acre 6, Praça Maua
Plus un bistro (botequim) qu’un resto, à côté du Musée d’Art, j’ai bien aimé!
Rio Minho
do Ouvidor, 10 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20010-150
Fruits de mer
COPACABANA
Adega Perola
Rua Barão Inoa, 48 – Centro, Maricá – RJ, 24901-010
Le plan tapas de Rio, assez cher mais tellement bon
Azumi
Rua Ministro Viveiros de Castro, 127 – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22020-050, Brésil
Le meilleur japonais de Rio de l’avis de tout le monde, mais cher 🙂
Le Blé Noir
Loja A, Copacabana – R. Xavier da Silveira, 19 – Copacabana
Comme son nom l’indique, une crêperie
Galeto Sats
Barata Ribeiro, 7 – D – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22011-001
Un bistro spécialisé dans le poulet, la viande n’est pas d’excellente qualité, mais le plat est bon et l’atmosphère authentique
Trapiche Gamboa
Rua Sacadura Cabral, 155 – Praça Mauá, Rio de Janeiro – RJ, 20081-261
On m’en a dit du bien mais je n’y suis pas allé.
IPANEMA
La Cevicheria
Rua Garcia d’Avila 173, Loja A
Esquina 111 (ipanema)
Rua Maria Quitéria, 111 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, 22421-030
Felice Caffé
Gomes Carneiro, 30 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, 22071-110
Tupak
Aníbal de Mendonça, 132 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, 22410-050
Zaza tropical
Joana Angélica, 40 – Ipanema, Rio de Janeiro – RJ, 22420-030
“Gastropical”
JARDIM BOTANICO
Bar do Horto
Rua Pacheco Leão, 780 – Jardim Botânico, Rio de Janeiro – RJ, 22460-080
La Cevicheria
Rua Maria Angélica 113A
Ct Tratorrie
Av. Alexandre Ferreira, 66 – Lagoa, Rio de Janeiro – RJ, 22470-220
Emporio jardim
Visc. da Graça, 51 – Jardim Botânico, Rio de Janeiro – RJ, 22461-010
Jojo
Rua Pacheco Leão, 812 – Jardim Botânico, Rio de Janeiro – RJ, 22460-030
Olympe (gastro) (JB)
Custódio Serrão, 62 – Lagoa, Rio de Janeiro – RJ, 22470-230
Volta (JB)
Visc. de Carandaí, 5 – Jardim Botânico, Rio de Janeiro – RJ, 22460-020
LEBLON
Ct boucherie
Rua Dias Ferreira, 636 – Leblon, Rio de Janeiro – RJ, 22431-050
(21) 2529-2329
Le formidable Bistrot
João Líra, 148 – Leblon, RJ, 22430-210
(21) 2239-7632
Même chef que Iraja (Leblon)
Jobi Bar
Avenida Ataulfo de Paiva, 1166, Loja B – Leblon, Rio de Janeiro – RJ, 22440-035, Brésil
Usina 47
Rua Rita Ludolf, 47
Zuka (zucca) (leblon)
Rua Dias Ferreira, 233B – Leblon, Rio de Janeiro – RJ, 22431-050
(21) 3205-7154
MARACANA
Aconchego Carioca
Rua Barao de Iguatemi, 379 | Praça da Bandeira, Rio de Janeiro
C’était le coup de coeur d’une amie brésilienne, effectivement il a la médaille d’excellence Trip Advisor : “À Rio, mon resto préfère c’était le Aconchego Carioca, un truc tout petit à côté de la Praça da Bandeira, un endroit pas du tout touristique.” Ca l’air bon et très cool, pour peu qu’on s’aventure là-bas.
SANTA TERESA
Aprazivel
R. Aprazível, 62 – Santa Tereza, Rio de Janeiro – RJ, 20241-270, Brésil
Un resto chic tendance gastro avec une vue superbe.
Refeitorio Organico
R. Dezenove de Fevereiro, 120 – Botafogo, Rio de Janeiro – RJ, 23595-180, Brésil
Meilleur Pao de queijo
Gentil Carioca
Rua Gonçalves Lédo, 11 e 17 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20060-020, Brésil
+55 21 2222-1651
Brunch
TIJUCA
Primeira Pa
Gonçalves Crespo, Rio de Janeiro, 20270-320
(21) 2293-2653
Chinois
URCA
Julius Brasserie
Av. Portugal, 986 – Urca, Rio de Janeiro – RJ, 22291-050, Brésil
+55 21 3518-7117
FAVELLA
Chez Yoyo Restaurante & Bar
Av Presidente João Goulart, 380/ Vidigal
FLAMENGO
Café Lamas
R. Marquês de Abrantes, 18 – Flamengo, Rio de Janeiro – RJ, 22230-060, Brésil
Une institution du quartier Flamengo, à deux pas de la Praça Salvador où il y a toujours de l’ambiance.
CENTRO
Confeitaria Colombo
Av. Luís Palmier, 664 – Barreto, Niterói – RJ, 24110-310, Brésil
+55 21 2628-2844
Le plus vieux salon de thé de la ville avec une queue importante quand on veut manger dans la grande salle; en revanche ça va plus vite dans la petite salle à côté. Ca vaut le coup pour le coup d’oeil et l’ambiance.
SANTA TERESA
Alda Maria Doces Portugueses
Rua Almirante Alexandrino, 1116, Rio de Janeiro,Estado do Rio de Janeiro
Pâtisserie portugaise
Bar Bip Bip (samba)
Rua Alm Gonçalves, 50 – Copacabana Rio de Janeiro – RJ, 22060-040 – (0xx)21 2267-9696
Un bar à l’ancienne où ça joue de la samba, chaudement recommandé par la dj Vodkakoka Roberta
Ce n’est pas un bar, mais une place sur laquelle il y a du monde tous les soirs, encore plus les fins de semaine. Ca joue aussi de la musique. Il y a des bars autour où on va acheter sa boisson qu’on sirote sur la place.
+55 21 2295-8744
COPACABANA
Jazz No Morro dans le bar Gilda no Cantagalo
Rua Saint Roman – Morro do Cantagalo, Rio de Janeiro – RJ, 22071-060, Brésil
Soirée jazz le dimanche
MADUREIRA
Soirées dans le quartier de la Madureira
Soirées sous le pont dans cette ville de banlieue, celle dans laquelle il y a le marché que j’ai chroniqué. Pour y aller, mieux vaut être bien renseigné ou accompagné d’un local.
COPACABANA
Galeria river Skate Shops
R. Francisco Otaviano, 67 – Copacabana, Rio de Janeiro – RJ, 22080-040
http://galeriariver.com.br/site/
Dans cette galerie de Copacabana, de nombreux skate et surf shops, pratique pour acheter une marque locale ou un maillot de bain stylé si on n’en a plus.
BOTAFOGO
Supernut Mara Records
Martins Ferreira Street 43
Voilà un disquaire pas commun, avec lequel il faut prendre rendez-vous.
https://www.facebook.com/pages/Supernut-MaraRecords-FanPage/139944416099771?fref=ts
CENTRO
Tropicalia Discos
Praça Olávo Bilac, 28 – Centro, Rio de Janeiro – RJ, 20041-010, Brésil
Un disquaire situé au 2ème étage d’un immeuble de bureaux : original. Le propriétaire est super sympa, en revanche les disques ne sont pas forcément donnés.
Junta Local
Un collectif qui défend les circuits courts et travaille en relation directe avec des petits producteurs, le lieu change suivant les jours.
http://www.juntalocal.com/
Voilà pour mon dossier sur Rio de Janeiro. Plus de toutes les bonnes adresses que j’ai visitées sur 716lavie.com.
Si cet article vous a plu, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à vous abonner pour recevoir par e-mail les prochaines trouvailles de 716lavie. Vous pouvez également suivre 716lavie sur Facebook et Instagram .
Vous aimez 716lavie ? Vous pouvez m’encourager et me soutenir financièrement sur Tipeee :