Au Petit Bar – Paris (75001)

Note janvier 2018 :

Je m’aperçois que j’ai laissé la chronique en état telle que je l’ai publiée en mars 2011. Mon 1er article sur l’établissement date de décembre 2008. Pourtant il y en a eu des visites depuis, à peu près 11 654 421. Je vais ajouter quelques photos plus récentes en bas d’article. C’est un des lieux à Paris où je retourne le plus régulièrement et j’y emmène souvent mes clients lors de mes visites guidées Le Vrai Paris. Il faut reconnaître au Routard de l’avoir mise dans son guide il y a déjà des années, assurant à l’établissement la visite de non Parisiens. J’ai défendu l’adresse avec conviction depuis que je la connais, même quand je voyais bien qu’on me snobbait, quand certains ne prêtaient pas le début d’une oreille à ce petit bistrot que je recommandais. Plus tard François Simon dans le Figaroscope en a parlé, puis le Fooding et enfin Next Libé la semaine dernière.

Chronique originale de juillet 2011 :

Au Petit Bar, j’y vais tout le temps mais j’en parle peu, sans doute parce que c’est comme une 2ème maison et que j’ai envie de la garder un peu pour moi.

Quel étonnement en découvrant Le Petit Bar en couverture de la section consacrée au 2ème arrondissement du Croc’scope, le guide papier du Figaroscope. Etonnement d’abord parce qu’il est dans le 1er. Mais surtout parce que si François Simon lui a consacré un Haché Menu cette année, il n’en avait jusqu’ici jamais parlé et que le Petit Bar n’est pas dans le Top 20 des restos de l’année du Figaroscope. Jusqu’ici il n’y avait guère que le Routard et 716lavie, ou presque,  pour défendre cette adresse.

Si jamais 716 a contribué d’une manière ou d’une autre à la mettre en valeur, c’est tant mieux. Il n’empêche que c’est dans le 1er 🙂

Je sortais du défunt pub irlandais voisin, le Carr’s et en levant la tête je suis tombé sur ce Petit Bar qui m’a tout de suite hélé du haut de sa vieille enseigne comme le ferait un vieux copain. Une fois à l’intérieur, je n’ai pas été déçu!

Le patron ainsi que sa femme et le chef mangeaient au fond du bar alors que deux clients devisaient accoudés au zinc. Le chef s’est levé et m’a lancé de suite un chaleureux “bonsoir Monsieur”. Une fois qu’il m’eut servi ma bière, il est reparti s’asseoir en s’excusant : “vous m’excuserez mais nous étions sur le point d’attaquer la viande”.
Ensuite la patron m’a dit : “c’est pour internet? ah mais on y est déjà!”
Et bien le Petit Bar, c’est comme ça chaque fois que j’y retourne : chaleur et authenticité et toujours cette impression que Ventura vient de partir après avoir reçu un coup de fil perso sur le téléphone à cadran posé à côté du Ricard.

J’aime y prendre un jambon-beurre cornichons sur le pouce avec un ballon de rouge.

Je me dois de rendre également les honneurs qui lui sont dus à l’assiette de crudités (5 euros au comptoir) que j’accompagne d’un oeuf dur (+ 1 euro) : elle est fraîche, elle est sympa, elle n’est pas chère, elle est BONNE.

Janvier 2018 :

Voici quelques photos plus alléchantes prises depuis 2011 (la technologie a évolué depuis 2011) des différents plats que j’ai pu y prendre depuis

Ils font pousser des tomates dans leur maison de l’Allier, en 2017 la production a été incroyable si bien qu’on en a mangé cette année-là pendant de longues semaines, elles sont délicieuses

Une table typique lorsque j’y emmène des clients de mes visites guidées : bière, diabolo pour les enfants, pâté, saucisson, assiette de crudités

Le rosbif frites

Le petit salé aux lentilles

Rôti de veau macaroni

La tarte aux fraises présente à la carte tous les mois de l’année, mais au Petit Bar on ne va pas chipoter sur le caractère hors saison de leur présence

Hubert montre l’article paru dans la revue russe Bright dans lequel je recommande Au Petit Bar parmi mes adresses favorites

En plat du jour, c’est souvent rosbif-purée.