DongNe Chicken – Paris (75001)
12.12.22 - Guillaume - 716lavie
75001 Paris
Ouvert tous les jours midi et soir
Métro : Pyramides (7, 14)
Bus : Bibliothèque Nationale (29)
https://www.instagram.com/dongne_chicken/
J’avais déjà beaucoup aimé les sushi coréens de DongNé dans le 15ème, j’étais donc intéressé par ce nouveau lieu consacré au poulet. J’y ai retrouvé la même originalité dans la proposition que dans le 1er.
Je vais être très honnête : je n’ai mangé qu’une fois au Dongné historique dans le 15ème (mais j’y étais retourné ensuite pour échanger avec le chef), mais j’ai suffisamment vu de qualités, tant culinaires qu’humaines, que j’ai toujours défendu cette adresse. Comme je n’habite pas à côté, je la surveillais régulièrement en lisant les avis, etc… Je voyais que la solidité de l’offre lui permettait de rester stable au long de ces années. J’ai vu sur instagram qu’ils avaient ouvert cette nouvelle adresse dédiée au poulet au coeur du quartier japonais – coréen du 2ème et j’ai eu envie d’aller la voir.
La déco est sur le thème de la Corée des années 90’s, un peu comme chez Tonton Mao ou chez les deux Kodawari, je vois une tendance au revival 80/90’s chez certains restos asiatiques. Comme la femme du chef était là, j’ai pu m’entretenir longuement avec elle et c’était très intéressant. Je lui ai dit que je n’étais pas fan de la musique dance coréenne des 90’s qui jouait à toute blinde (ils ont baissé à ma demande) et que les tonneaux qui font office de table de 4 ne permettent pas de mettre les plats de 4 personnes : on était deux et on avait déjà besoin de poser des trucs ailleurs. Ils sont en phase de rodage et de plus, autant Dongné dans le 15 est petit, autant ici, c’est assez grand, ce sont donc deux gestions différentes.
Il y avait deux serveurs, un homme et une femme. Un des deux parlait moins bien français et ne présentait pas les plats en les posant, ce qui est dommage lorsque précisément la cuisine propose des plats inconnus au bataillon, mais je l’ai souligné à la gérante, ça devrait évoluer; sinon l’autre personne était très claire. En allant aux toilettes, j’ai vu une femme qui travaillait et j’ai compris que c’était l’épouse du chef de DongNé et qu’ils avaient ouvert tous les deux ce nouveau lieu. J’ai passé du temps à parler avec elle et à lui faire des retours d’expérience. Comme ils se lancent dans cette nouvelle expérience, elle était très à l’écoute. C’est en effet essentiel qu’il y ait une personne qui supervise le service dans ce type de restos où la clientèle ne connaît pas les plats.
1er repas
J’avais peur qu’il y ait du monde mais il y avait grève ce jour-là, il n’y avait donc quasiment personne, juste deux tables en plus de la nôtre. C’est aussi ça qui fait que je ne peux pas trop extrapoler mon expérience ce jour-là à un repas lambda chez eux.
J’ai pris un poulet Yangnyeom à la sauce sucrée épicée et j’ai choisi pimenté et non normal, ça envoie bien question piment, mais ce qu’il faut, ce n’est pas excessif. J’ai beaucoup aimé la bonne sauce et le fait que ce soit généreux, 6 morceaux : 12 euros. Sinon t’as 9 morceaux à 17. Les accompagnements sont aussi bien pensés.
La personne qui était avec moi a pris un soy chicken, sauce soja caramélisée.
Pour accompagner ça, du corncheese soit du maïs poêlé avec la mozzarella à la sauce mayonnaise : 9 euros, il vaut mieux partager. C’est sympa mais pas dingue non plus.
On retrouve les sushi coréens qui ont sont la spécialité de DongNé, les kimbap : des « maki coréens » soit feuille d’algue avec du riz, des légumes, du jambon et de l’omelette.
Ca, j’ai beaucoup aimé : tteokbokki, pâte de riz avec de la pâte de poisson à la sauce pimentée. Attention, je mange assez pimenté et c’est vrai que le lecteur qui m’a écrit n’avait pas apprécié que la serveuse ne lui ait pas précisé avant mais oui, la cuisine coréenne est souvent bien pimentée.
En dessert, une banane façon croissant avec vanille et sauce chocolat, 8 balles. Gourmand!
Avec ça on boit une bière coréenne Cass, 5 euros la bouteille de 33cl.
2ème repas
J’ai voulu y retourner car j’avais reçu le retour d’un lecteur qui avait été déçu, je voulais en avoir le coeur net car il disait que la sauce crème oignons (snow onion) était trop épicée, la patronne me l’a alors fait goûter mais je ne l’ai pas trouvée pimentée, c’est plus comme un aïoli un poil relevé mais pas plus.
J’en ai profité pour goûter le crispy chicken, nature, sans sauce. J’ai été un poil déçu, je pense que c’est meilleur avec les sauces yangneyom et soy mais elles sont relevées, elles pour le coup, comme dit précédemment. Lors de ce repas, j’ai aussi trouvé que le poulet avait moins de mâche, moins de muscles, mais la patronne m’a confirmé que c’était le même fournisseur.
On en a eu pour 33,50 euros chacun pour deux fois 6 morceaux de poulet, 4 bières, deux kimbap, un Tteokbokki et un corn cheese.
Je retrouve la patte du chef : il se casse la tête à proposer des plats rares voire inconnus à Paris. Oui il y a déjà du poulet coréen dans la capitale mais là, il y a une proposition globale qui a du sens. Ce qui me fait souci, c’est le service, j’espère que la qualité de celui-ci sera au rendez-vous et se maintiendra car c’est un élément clé pour ce type de lieu.