Les délices de Tunisie – Paris (75020)
26.07.16 - Guillaume - 716lavie
75020 Paris
Métro : Couronnes, Ménilmontant (2)
Les délices de Tunisie proposent depuis 2005 des pizzas et des sandwichs maison authentiques. Quand je dis maison, “tout” est fait maison” : la viande kefta, le pain, les sauces, le tout pour 5 euros.
Un couple d’amis l’a découvert lors d’une virée à Belleville. Ils avaient faim, les restos étaient fermés, ils ont demandé à une jeune femme qui leur a indiqué ici.
Le resto a ouvert en 2005 et au départ ils avaient prévu de faire des pizzas à emporter, d’où le menu qui est franchement cheap, type Speed Rabbit, comparé à la qualité de la cuisine. Ils font toujours des pizzas mais ont abandonné la livraison.
C’est propre à l’intérieur, ça se voit tout de suite, mais l’extérieur n’est pas des plus inspirants, si on ne connaît pas.
Là c’est carré, le patron a travaillé 5 ans chez Lenôtre, où il a beaucoup appris dit-il. Son frère dirige une brigade dans un grand restaurant d’Hammamet en Tunisie. Très sympa, il nous a ensuite expliqué sa façon de travailler : la viande kefta est faite tous les jours, à la différence des restos qui préparent plusieurs kilos qu’ils écoulent sur 5 jours. Son pain est fait maison, ses sauces aussi : les sauces lui prennent beaucoup de temps mais ça vaut la peine dit-il. Sérieux on vous dit, et bienveillant avec sa clientèle bigarrée. Il privilégie les clients qui viennent par le bouche à oreille car ils savent ce qu’ils sont venus chercher.
On a pris un sandwich kefta car c’est ce que le monsieur m’a spontanément recommandé quand je lui ai demandé un sandwich qui soit une spécialité. Il est typique de Bizerte, au nord de la Tunisie. On a le plaisir de voir arriver de belles, et bonnes, olives pour patienter.
La voilà la bête : il est très chargé, la kefta très bonne, beaucoup de légumes, y compris quelques pommes de terre. Ce n’est pas parfait, mais ça a beaucoup de goût, c’est sain et très agréable à manger, ainsi qu’à digérer. 5 euros.
J’admire les artisans qui travaillent dur sans avoir aucune retombée de hype : pas un article dans le Figaroscope pour s’extasier sur ces olives de Kalamata pressées sous les aisselles, non juste la satisfaction du travail bien fait et l’envie de nourrir de manière authentique une clientèle de quartier. Chapeau! Si vous voulez produire un documentaire dans lequel je mettrais en valeur ces artisans, contactez-moi illico.
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