Menkicchi – Paris (75001)


10.03.20 - Guillaume - 716lavie
Menkicchi
41 Rue Sainte-Anne
75001 Paris
+33 1 42 21 11 68
Ouvert du mardi au dimanche midi et soir
Bus : 39 (Saint-Anne - Petits Champs), 29 (Bibliothèque Nationale), 21, 27, 95 (Pyramides)
Métro : Pyramides (7, 14)
- Le résumé -

Note originale de mars 2020 :

Menkicchi est un nouveau ramen de qualité qui s’est installé dans le “triangle” d’or Rue d’Argenteuil – Rue Sainte Anne, Rue Saint Augustin. Le choix de ramen est réduit au strict minimum, ce qui est bon signe et ils sont très bons, ce qui m’a aussi plu, c’est le service. Sinon les gyoza étaient ratés ce soir-là et l’absence porte-manteaux toujours aussi pénible.

Ajout de janvier 2021  et lien vers mon post insta

J’avais beaucoup aimé les ramen de Menkicchi, hier était-ce parce que je n’y étais pas retourné depuis longtemps ou que j’étais dans des dispositions particulières mais j’ai trouvé mon Shoyu ramen (14 euros quand même) beaucoup trop salé alors oui me direz-vous, c’est le ramen le plus salé de la carte. J’ai aussi trouvé que le bol déjà petit était peu rempli mais on m’a expliqué que c’était normal. Pour ce qui est de la nouveauté, le Sendai Ramen, annoncé comme pimenté, je l’ai trouvé peu relevé, était-ce parce que le salé de mon Shoyu avait pris le dessus? L’équipe est toujours aussi sympa et j’aime bien l’ambiance mais là pour 14 et 15 euros chaque ramen, j’étais loin du coup de coeur des dernières fois. Est-ce moi?

- La petite histoire -

C’est un ami qui m’a informé de son existence. Une fois à Menkicchi, j’ai discuté avec le serveur et lui ai demandé l’origine du restaurant. Il m’a expliqué que le chef était avant chez Naritake (aujourd’hui fermé).

- Lieu -

Bien que mon article de 2008 sur les restaurants japonais de la rue Sainte-Anne fût longtemps le plus lu du site, je ne vais plus manger là car il y a trop de monde, pas envie de faire la queue pour une soupe, fût-elle japonaise. C’est pourquoi je m’étais enthousiasmé pour Sanukiya puis Sanjo qui avaient eu la bonne idée de se mettre rue d’Argenteuil, de l’autre côté de l’avenue de l’Opéra par rapport aux rues Sainte-Anne et des Petits Champs devenues trop fréquentées. Il y a depuis longtemps désormais aussi la queue à Sanukiya, quant à Sanjo il est pour le moment épargné.

Donc là Menkicchi est pour le coup dans la portion de la rue Sainte-Anne la plus fréquenté puisqu’elle est entre la rue Thérèse et la rue des Petits Champs : il y a Sapporo et Higuma. Voilà pourquoi je ne viendrai jamais ici dans le simple but de manger un ramen, ce sera seulement une opportunité si je me retrouve être dans le quartier car ces longues files d’attente ont retiré beaucoup du charme qu’il y avait à s’enfiler un ramen rapidement.

Pour ce qui est de l’aménagement intérieur, on a mis toutes les tables en long, comme d’habitude en 2020, on va croire que je me répète, mais ce n’est pas de ma faute, ce sont les restos qui décident de tous faire pareil.

D’ailleurs, en voyant Imperial Choisy sur les panneaux des toilettes, je l’ai fait remarquer au serveur qui m’a dit que c’était le resto asiatique qui était là auparavant qui les avait mis. Tout d’un coup j’ai eu un tilt, il s’agissait du restaurant cambodgien que j’avais chroniqué au début de 716 vers 2010 car j’y allais souvent, la dame était sympa. Effectivement à l’époque, il y avait plusieurs rangées de tables de deux mais pas une seule comme là. Le serveur est cool, il m’a dit qu’il aimait bien venir manger dans ce resto aussi avant, que c’était pas cher et bon. C’est rare d’entendre ça. Sur la photo ci-dessus, on se dit que c’est clairement dommage de ne pas avoir profité de l’espace dégagé à droite pour y mettre des porte-manteaux, d’autant plus que l’argument du vol ne tiendrait pas puisque les convives dos au mur pourraient facilement avoir un oeil dessus. Donc on case son manteaux entre les deux personnes de la banquette, sur le manteau de la personne voisine.

- L'équipe -

Pour moi les deux meilleurs ramen à Paris avec Menkicchi sont Sanjo (qui figure dans le Bon Plan Restos) et Naritake, tous deux dans un registre différent. Le bouillon de Sanjo est plus léger quand celui de Naritake tient franchement au corps. Je ne suis pas assez spécialiste de ramen pour théoriser ces différences mais je ne demande qu’à apprendre donc si vous savez, n’hésitez pas à me dire. Pour revenir à ce qui nous intéresse ici, l’accueil, c’est à mon sens le plus personnalisé des trois. On vient vous prévenir dans la queue, et on vous parle un français simple et direct, parisien 🙂 Ensuite à l’intérieur, il y avait une serveuse plus introvertie mais on retrouve le même serveur qui était venu nous prévenir, lui est de bon conseil, direct. Et quand j’ai voulu photographier le chef, il y avait cette bonhomie que j’apprécie, loin de la distance que je trouve parfois excessive dans certains restos japonais. On voit que c’est un resto de chef qui bosse en solo et sans grand groupe derrière, il a voulu monter son petit resto à lui, a pris un serveur qu’il aime bien pour le seconder en salle, a agrandi un peu l’équipe et basta.

- Le repas -

Les ramen sont à 12 ou 13, pas donné mais ça va encore. J’aime que le choix soit réduit, on choisit simplement entre bouillon classique, au shoyu ou au miso. La Kirin pression est à 4, il n’y a pas de pinte à 7 comme on trouvait chez Sanukiya.

Les gyoza étaient secs et sans grande saveur. J’ai vu le commis gratter la plaque en métal comme un fou avec sa raclette pour les décoller, ça ne semblait pas bon signe.

Le ramen est lui délicieux, je l’ai trouvé entre celui de Sanjo et celui de Naritake. Je m’explique : on voit que le chef vient de Naritake, le bouillon a de la consistance, il est nourrissant, il est néanmoins selon moi plus léger que celui de Naritake et se rapproche un peu en ce sens de celui de Sanjo. Voilà, j’espère ne pas dire trop de conneries car bien que j’ai mangé des milliers de ramen dans ma vie, vu Tampopo avec grand intérêt, je n’ai pas de quoi m’improviser spécialiste.

- Le bilan -

Un plan en plus si vous passez par là et qu’il n’y a pas trop la queue. C’est bon et authentique, juste dommage que les gyoza n’étaient pas à la hauteur et qu’il n’y ait pas de pinte de Kirin, ça incite moins à rester longtemps. Cela étant, peut-être était-ce parce que nous avions été parmi les derniers clients à rentrer le soir, mais on ne nous a pas incité à débarrasser la table rapidement, c’est appréciable.

Et si vous voulez en savoir plus sur les ramen, ce reportage explique bien les différents types de ramen.

 

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