Malis – Paris (75013)


23.04.19 - Guillaume - 716lavie
Malis
44 Avenue d'Ivry
75013 Paris
09 53 89 75 79
Ouvert tous les jours sauf le mercredi de 10h30 à 21h en hiver et 22h en été (horaires de fermeture de la galerie commerciale Oslo)
Métros : Olympiades (14), Tolbiac (7)
Tramway : Porte d'Ivry (T3a)
https://www.facebook.com/Malis-Restaurant-Paris-1125603977581189/
- Le résumé -

Malis est un restaurant khmer de qualité ouvert depuis 2018 au sein de la galerie commerciale Oslo. Attention à ne pas le confondre avec Mali Cuisine Thaï (pour le nom) ni avec Chheng Sim (un khmer lui aussi, voisin)

- La petite histoire -

Je passe souvent dans la galerie Oslo à l’occasion de mes visites du quartier chinois. J’avais bien sûr déjà repéré le voisin, khmer lui aussi, de Malis, Chheng Sim, avec sa clientèle majoritairement asiatique. J’y étais venu manger un midi mais je n’avais pas été subjugué. Oui j’avais une table voisine qui m’avait conseillé des spécialités, j’avais aussi pu demander conseil à une des responsables, mas malgré cela, je n’avais pas ressenti la chose qui me donne envie de revenir.
Quand j’ai vu Malis pour la 1ère fois avec sa devanture aux couleurs semblables à celle de Chheng Sim, j’ai dû m’y reprendre à deux fois pour être bien sûr que c’était un restaurant différent. Finalement j’y suis allé et j’étais bien content d’avoir la confirmation que j’avais senti bon, c’est non seulement un nouveau restaurant mais il y a en plus une équipe resserrée puisque c’est un couple aux manettes, lui en cuisine, elle en salle avec une serveuse.

Il faut savoir que lors de la construction du projet immobilier des Olympiades au début des années 70, la galerie commerciale sur la dalle marchait mais celle couverte, la galerie Oslo donc, n’attirait personne et menaçait de sombrer. Ce sont les asiatiques qui l’ont relancée et plus de 40 ans plus tard, c’est toujours grâce aux commerces asiatiques qu’elle est restée aussi vivante.

- Lieu -

Une salle toute simple avec vue sur le couloir de la galerie, comme tous les restos de la galerie Oslo.

- L'équipe -

Le mari est venu parler avec nous après que j’ai expliqué à sa femme que je voulais écrire un article, c’était très important d’entendre ses explications. Il était très clair et ouvert aux remarques, c’était agréable. On voyait que par rapport à d’autres restos du coin, ici la cuisine est incarnée, le chef est aussi le patron et peut parler de sa cuisine dans un français parfait. Sa tenue de chef était par ailleurs très bien repassée et propre. Sa femme est aussi sympathique et connaît parfaitement la carte également. Lorsque j’ai appelé au moment de la rédaction de cet article, je suis tombé sur elle et elle savait parfaitement répondre aux questions, elle était très précise sur les recettes et leurs noms suivant les régions et les pays. La serveuse était un peu moins à l’aise pour conseiller sur la carte.

- Le repas -

On démarre avec les Nom Krok “médaillons de riz au lait de coco”, elles sont sans crevettes, naturelles comme les originales, mais vous pouvez les demander au porc ou aux crevettes.

Et puis quoi Angkor? On ne va quand même pas boire une Tsing Tao 🙂

Une salade de boeuf cru à laquelle le chef a ajouté des vermicelles de riz. L’assiette est belle déjà. On se dit que ces chips n’apportent pas grand chose et puis au fur et à mesure, cela fait sens – sans non plus changer la face du monde. Le plat est très frais.

Nous prenons le même plat traditionnel qu’au cambodgien Ny Hav, avenue de Choisy, la soupe kokor. C’est un plat assez basique question acidité. Si vous demandez simplement une kokor, on vous la servira avec poulet et poitrine de porc mais vous pouvez préciser poisson si vous la voulez avec poitrine de porc et poisson.

Au moment du dîner, nous trouvions tout très sain et bien cuisiné, mais cela manquait un peu de goût, sans doute parce que le chef ne rajoutait pas d’épices superflues ou autres pour rendre les goûts plus marquants. Néanmoins le lendemain, lorsque nous avons réchauffé la soupe kokor à la maison, c’était savoureux. Ce que je veux dire par là : c’est bon mais ne soyez pas décontenancé si vous ne trouvez pas les épices ou le salé qui customisent certains plats habituellement.

Autre spécialité de la maison : soupe thom yam avec crevettes, champignons, épis de maïs (thaï) et soupe de boeuf à la citronnelle et liserons d’eau.

- Le bilan -

Une maison solide que j’ai plaisir à encourager et soutenir car ce sont des gens sérieux et sympathiques.