Y aller

Depuis Paris, prenez un train direct vers la ville Luxembourg puis un train régional vous mène en 1h à Trier. Un conseil, tant qu’il existe, achetez le fameux Deutschland Ticket pour 49€ par mois, en prenant bien soin de l’annuler avant le 10 du mois pour éviter qu’il ne soit reconduit. Grâce à lui tous les trains régionaux allemands (hors donc trains grande vitesse ICE ou IC) sont accessibles gratuitement, ainsi que tous les transports publics dans n’importe quelle ville. Généralement un seul voyage et vous êtes remboursé et l’Allemagne a un tel réseau ferré et de bus qu’il serait dommage de ne pas en profiter pour explorer d’autres endroits.

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Sur place

Office de tourisme
Simeonstraße 60
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Il est juste devant la Porta Nigra. Je conseille l’achat de l’Antikencard qui permet des entrées réduites ou gratuites à de nombreux sites. La basic à 12€ donne accès  et au Rheinisches Landesmuseum, la Premium à 18€, que j’avais, à 4 monuments romains et au musée. Elle est très bien.
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Trier ou Trêves en français est la plus ancienne ville d’Allemagne, fondée en 16 avant Jésus Christ. Elle ne possède pas moins de 7 sites romains inscrits au Patrimoine Mondial de l’Unesco ainsi que l’église Notre Dame (1235 et 1260). Si elle est d’abord connue pour sa Porta Nigra, sa porte romaine qui marquait autrefois un des points d’entrée dans la ville, Trier apporte au-delà un témoignage exceptionnel des 4 siècles de la période romaine à travers les thermes impériaux, ceux de Barbara, l’amphithéâtre et le Musée d’Art Rhénan (Rheinisches Landesmuseum) qui possède une collection fascinante d’objets préhistoriques et romains.

L’intérêt de Trier ne s’arrête pas à sa période romaine, la médiévale entre autres fut aussi extrêmement riche, j’ai été époustouflé par la bibliothèque municipale qui est dotée d’un musée dédié aux ouvrages anciens d’exception et non seulement je n’en avais jamais vu autant dans la même pièce, mais en plus l’audioguide en français détaille de manière super précise et intelligible une large partie des objets exposés. Trier est aussi la ville de naissance de Karl Marx.

Pour le reste, c’est une petite ville tranquille, au-milieu de la très belle région viticole de la Moselle et on aurait tort de ne pas associer l’utile à l’agréable 🙂

Au début du 4ème siècle, la ville de Trèves fut promue ville de résidence de l’empereur Constantin le Grand pendant 6 ans. Elle est devenue sous son règne la deuxième ville la plus importante de l’Empire Romain. A l’époque la partie occidentale de l’empire romain, allant de la Bretagne à la Mauritanie en passant par la Gaule et la presqu’île ibérique était administrée depuis ici.

Hotel Weis
Eitelsbacherweg 4
54318 Mertesdorf
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Je ne trouvais d’hôtel qui m’enthousiasme dans le centre ville, j’ai donc passé énormément de temps à chercher. J’ai élargi le champ de recherche aux alentours de Trier, j’avais bien vu le WEINhotel & WEINrestaurant Ayler Kupp dans le village d’Ayl, mais il s’est avéré au-delà de mon budget. Au final, je me suis adressé au vigneron Weingut Jakoby auquel j’allais rendre visite le lendemain en Moselle et il m’a conseillé cet Hôtel Weis dans lequel il avait été. Il se trouve que je l’avais déjà noté sur ma carte.

Nous avons été super bien reçus ici, j’allais prendre la double avec petit-déjeuner qui était à 110 et puis ayant présenté mon travail, je me suis vu offrir une belle réduction sur leur plus belle chambre à 159€ (photo ci-dessous. L’hôtel est parfait car il est facilement accessible en bus depuis la ville en 25′, il est au calme face aux vignes et enfin il fait aussi restaurant avec des prix accessibles.

Cette institution familiale créé en 1950 était au départ un restaurant adossé aux vignes et les deux, même trois avec l’hotel créé depuis, fonctionnent toujours conjointement. La spécialité : le Riesling qui occupe 85% environ de leur production. Le reste est du Grauburgunder (pinot gris) et Weissburgunder (pinot blanc) et de temps en temps du Spätburgunder (pinot noir) – la dernière cuvée date de 2018. En partant, j’ai choisi cette bouteille, parmi celles produites par l’établissement car elle ma été recommandée par la fille des propriétaires, un Riesling issu des vignes les mieux situées.

Le soir, j’ai pris le menu régional de la Ruwer à 35,5€, mais il y avait de belles options végétariennes qui me tentaient bien aussi comme la quiche d’automne au potiron avec des canneberges et une salade ou bien les gnocchi de betteraves avec poire, noix et feta.
– soupe de chevreuil avec lanières de crêpes aux herbes
– Ragoût de cerf  de la forêt d’Osburg, poires aux canneberges, champignons frits, chou rouge aux pommes, spaetzle (les pâtes)
– crème au Riesling avec amandes grillées

WEINhotel & WEINrestaurant Ayler Kupp
Trierer Str. 49a
54441 Ayl
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Le restaurant figure au Michelin et il faut bien dire que ça a l’air délicieux, mais il faut pouvoir se l’offrir menus 3 plats à 72 et 4 à 81, sans les vins.

Hotel Villa Hügel Trier
Bernhardstraße 14
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Hôtel 4 étoiles donc cher mais dans cadre qui semble exceptionnel.

Vienna House Easy by Wyndham Trier
Metzer Allee 6
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Hôtel moderne, pas très loin de la Villa Hügel, mais à des prix autour de 100€ la nuit.

La Porta Nigra
Porta-Nigra-Platz

La Porta Nigra de Trier, emblème de la ville de Trèves, est la porte de ville romaine la mieux conservée au nord des Alpes. Construite à partir de 170 avec 7200 gros blocs de grès qui pesaient jusqu’à 6 tonnes, elle figure au patrimoine culturel mondial de l’UNESCO. Les pierres furent superposées sans mortier, mais néanmoins attachées à l’horizontal deux par deux à l’aide de crochets de fer plombés. C’était une des 4 portes d’entrée de la ville. Elle prit le nom de Porta Nigra (porte noire) lorsqu’au Moyen Âge, le grès blanc de la surface des pierres fût décoloré par de micro-organismes. On doit la survivance de cette porte au fait qu’au 11ème siècle, l’ermite Siméon ne s’y était installé et n’y avait vécu, reclus dans ses hauteurs, jusqu’à sa mort, avant d’être canonisé. Afin de rendre hommage à l’ermite, l’évêque Poppo fit convertir la porte romaine de la ville en église à deux niveaux. Sans cela, la porte aurait été très probablement démolie pour servir de matériaux de construction, comme ce fut le cas pour beaucoup d’autres. Il fallut attendre Napoléon qui, lors de la période de domination française de 1794 à 1814, décida en 1804 de débarrasser la porte des ajouts ultérieurs et et donc de supprimer l’église. Faute d’argent, le projet vit le jour sous domination prussienne en 1815.

*

Cela vaut le coup d’y monter afin de mieux comprendre l’histoire et la structure du bâtiment ainsi que de profiter de la vue sur la ville et ses environs.

Trierer Dom, Cathédrale Saint-Pierre de Trèves
Liebfrauenstraße 12

C’est la plus ancienne cathédrale d’Allemagne, inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1986. Elle fut construite au IVe siècle au-dessus d’un ancien palais de l’époque de l’empereur romain Constantin le Grand, qui deviendra ainsi le plus grand complexe d’église chrétienne de l’Antiquité.

J’ai pour ma part été assez déçu de l’intérieur, je trouve que les aménagement des différentes époques et le manque de lumière empêchaient d’apprécier pleinement la structure gothique. Cela étant, cela vaut le coup de dépenser les 1,50€ pour voir la salle des trésors, il y a de sacrées pièces (ci-dessous). La cathédrale possède par ailleurs la Sainte Tunique du Christ, visible seulement à certaines occasions. On raconte qu’Hélène, mère de l’empereur Constantin, rapporta à Trèves le vêtement sans couture du Christ.

L’église Notre Dame
Liebfrauenstraße 2

Accolée à la cathédrale, elle fut créée entre  1230 et 1260 par des maîtres d’œuvre français dont on ignore le nom, elle est la plus ancienne église gothique d’Allemagne, sa structure suit les contours d’une rose à douze pétales (rosa mystica) selon le style architectural gothique français.

Basilique de Constantin de Trèves
Konstantinpl. 10

La basilique de Constantin de Trèves, à l’origine une aula romaine (palais où résidait la cour de Constantin), abrite la reconstitution de la plus vaste salle qui nous soit parvenue de l’Antiquité. L’espace intérieur de l’édifice est long de 67 m, large de 27,20 m et haut de 33 m. La basilique est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Parmi les trois édifices religieux côte à côte (cathédrale, église Notre Dame et basilique), c’est de loin le bâtiment qui m’a le plus touché.
L’imposant bâtiment fut plusieurs fois remanié et il est consacré au culte protestant depuis 1856 (le premier et le plus ancien temple dans le fief catholique de Trèves). Il fut reconstruit après avoir brûlé en 1944, les murs extérieurs étaient encore debout cependant. Certains y ont vu une punition divine car l’église protestante de Trêves, à la différence d’autres paroisses de Rhénanie, ne s’était pas ralliée au « Bekennende Gemeinde », mouvement ecclésiastique de résistance au National Socialisme qui prit ses distances par rapport au pouvoir à partir de 1934. Ceux parmi les paroissiens qui souhaitent constituer un « Bekennende Gemeinde » se voient refuser l’accès au temple. Lorsque la synagogue 🕍 de Trier est mise à sac en 1938 (comme dans toute l’Allemagne), seul un vicaire, Klaus Lohmann, proteste et condamne, les pasteurs et le conseil de la paroisse restent muets.
La destruction de l’église protestante du Rédempteur paraît alors le signe que la passivité et le silence face au National Socialisme ne sauraient rester impunis.

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Le Kurfürstliches Palais (Palais Princier de Trèves), de style rococo, lui fut adossé et c’est drôle de voir les deux bâtiments collés l’un à l’autre.
Willy-Brandt-Platz 3
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Rheinisches Landesmuseum Trier (Musée rhénan de Trèves)
Weimarer Allee 1
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Ce musée est immense (3500m2) pour une ville de la taille de Trier et possède des collections formidablement riches qui parcourent toutes les époques de l’histoire de la ville. L’audioguide est inclus dans le prix du billet et il est nécessaire pour saisir l’importance des objets exposés. Il y a notamment une allée de monuments funéraires antiques (au temps des Romains on mettait les monuments funéraires à l’extérieur de la ville, de part et d’autre de la route) qui a pu être reconstituée tellement le musée possède de ces monuments. J’ai pour ma part beaucoup aimé celui ci-dessous qui représente un couple riche. Les statues avaient autrefois des yeux de verre qui rendaient leur regard encore plus présent.

Ce magnifique buste d’amazone est l’oeuvre d’un sculpteur grec fameux qui a réalisé l’original aux environs de 420 avant Jésus-Christ. Cette statue a été maintes fois copiée, ici c’est une version particulièrement réussie avec un drapé impressionnant, elle a été retrouvée dans les thermes de Barbara à Trèves, ils sont à 10′ à pied des thermes impériaux.

L’amphithéâtre

Cette arène romaine construite vers 160-200 après JC était destinée aux combats d’animaux et de gladiateurs pouvait accueillir 18000 spectateurs. Je recommande fortement d’utiliser le tunnel pour la sortie car il permet (c’est la 1ère fois que je vois ça) de passer sous les arènes et de découvrir ce qui s’y tramait. Les gladiateurs s’y préparaient, un système ingénieux permettait de les monter mécaniquement au centre de l’arène, enfin c’est aussi là que passait le système de canalisations de la ville.

Les thermes impériaux

Ces thermes romains construits au 4ème siècle ne furent pas achevés en tant que bains publics et c’est seulement à la faveur de fouilles au XXème siècle que les archéologues comprirent qu’ils étaient destinés à être parmi les plus grands de l’empire romain. Ils disposent d’un système souterrain de canaux accessibles à la visite.

En ce mois de novembre, il ne faisait pas très beau et pas sûr que ma photo leur rende hommage.

Schatzkammer Trier (Salle du trésor, bibliothèque municipale)
Weberbach 25
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Alors ça, ce fut une surprise. En effet, la responsable des relations presse de l’office du tourisme m’avait dit que si j’aimais les livres anciens, c’était un endroit où aller. Nous n’avions pas beaucoup de temps avant notre train et n’avions pas spécialement prévu d’y aller quand, en sortant des thermes, nous nous sommes en fait retrouvés juste en devant, c’est juste à côté. Et là, quelle claque! Pour vous dire, je n’arrivais pas à faire marcher l’audioguide car je ne voyais pas de numéros avec le symbole du casque sur les cartels… avant que je ne réalise que tous les livres exposés avec un numéro disposaient d’un commentaire en français dans l’audioguide. Hallucinant le travail qui a été fourni. C’était formidable, je pense que pour un même musée contenant des livres anciens mais sans commentaire, on pourrait passer à côté de l’intérêt historique. Plusieurs des oeuvres ici sont au patrimoine de l’Unesco.

Cette visite virtuelle est totalement dingue par exemple, quand on pense à la somme de travail réalisée de la part d’une bibliothèque municipale.

L’Evangéliaire d’Ada, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco est un manuscrit daté de la fin du VIII siècle et du début du IX et contenant une dédicace à Ada, la sœur de Charlemagne, d’où son nom. Il est écrit en lettres d’or (chrisographe) sur vélin en minuscule caroline. les manuscrits de l’école de la cour de Charlemagne – également appelée Groupe d’Ada – font partie des manuscrits enluminés les plus importants du haut Moyen Âge.

Ci-dessous un des deux globes (ciel et de terre de 1688 et 1693) de Vincenzo Coronelli (1650-1718) qui fut un des plus grands fabricants de globe de l’histoire.

Un exemplaire de la bible de Gutenberg

L’invention de l’imprimerie à caractères mobiles par Johannes Gutenberg (vers 1400 – 1468) est l’un des événements qui ont fondamentalement changé le monde – non seulement dans le domaine technique mais aussi dans le domaine esthétique. Les experts s’extasient sur le fait que la police de caractères de sa Bible impressionne par sa régularité classique et sa beauté équilibrée. La police est délibérément basée sur un manuscrit médiéval de haute qualité afin de ne pas aliéner les acheteurs potentiels.
Gutenberg a pris comme modèle d’impression un missel solennel, tel que celui utilisé dans les textes liturgiques de l’époque. J’ai traduit le texte suivant : “Il a créé un texte dactylographié d’environ 290 caractères. Seuls les titres ont dû être réalisés à la main, tout comme les peintures des tranches. Cet exemplaire présente le premier volume du texte et comprend 324 feuilles. Le volume 2 contient 317 autres feuilles. La bibliothèque municipale de Trèves possédait également un fragment de 63 feuilles de cette deuxième partie. Mais celui-ci fut vendu respectivement en 1913 et 1936. On espérait que les bénéfices seraient utilisés pour construire une nouvelle bibliothèque municipale. Mais le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale met un terme à ces projets. Certaines parties du spécimen se trouvent maintenant à Vaduz et à Bloomington, dans l’État américain de l’Indiana.”

J’avais repéré deux restos plutôt sains et pas trop chers (Zuppa et 1701 Lorenz Kitchen) où je pensais aller, mais je n’ai finalement pas eu à y aller.

Zuppa
Sichelstraße 18

Un bar à soupes pas cher et pratique.

1701 Lorenz Kitchen
Fahrstraße 8
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Schlemmereule
Sieh um Dich 1B
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Resto gastro, un local m’a dit qu’on pouvait y manger très bien entre 100 et 200€.

Masons Restaurant Trier
Johannisstraße 16
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Restos fusion avec cuisines de plein de pays différents.

Burgeramt Trier
Nagelstraße 18
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Burgers

Marcels
Gartenfeldstraße 14

Un bistro à la cuisine plutôt chiadée.

Falafel Babo
Maarstraße 11

Comme son nom l’indique, un spot de falafels.

Long Vu
Maximinstraße 16

Resto vietnamien qui n’a pas l’air fou au vu des avis, mais les photos donnent envie d’aller y voir par soi-même.

Brasserie ZUR SIM
Simeonstraße 59

Brasserie en mode efficace.

Bäckerei Fritz Olbertz
Maarstraße 36

Boulangerie

Back-Eck
Maarstraße 80

Boulangerie

Craftprotz Kreativbierbar
Palaststraße 10
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Bar avec beaucoup de bières artisanales allemandes, dès l’ouverture il y avait du monde.

Flaschenkind
Palaststraße 10
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Un caviste et un bar à bières

Kraft Bräu
Olewiger Str. 135
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Un peu à l’écart du centre au sud de la ville, cette brasserie propose des bières artisanales et dispose d’un restaurant à côté, qui fait office de biergarten aux beaux jours

Trierer Petrusbräu Brauerei und Verkauf
Windmühlenstraße 21
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Brasserie