Autour de Sibiu, les églises fortifiées (Pelisor, Richis, Biertan, Medias, Mosna, Alma Vii, Zlatna, Altana, Hosman)
Dîner mystère 716lavie n°12 à Tamam Kitchen
Le dîner mystère 716 n°12 s’est déroulé dans le restaurant Tamam Kitchen situé au 46 rue Didot dans le 14ème arrondissement de Paris.
Nurdane a créé au printemps 2017 ce restaurant dans lequel elle peut laisser libre cours à sa cuisine d’auteure. Autodidacte elle se nourrit de ses origines et ses voyages ou séjours à l’étranger : kurde, turque, brésilienne, française, cette cuisine est un peu tout ça à la fois avec comme signature un recours marqué aux épices.
Nous étions 17 convives.
Le menu proposé pour 35 euros était le suivant.
Les moules de Bouchot du Mont Saint-Michel avec oignons, tomates et bière blanche, ce qui n’est pas si commun, on s’attend plutôt à de la blonde, elles étaient délicieuses
Joue de boeuf marinée 12 heures aux épices et vin rouge, elle a fait l’unanimité.
Filet de lieu jaune sur crème de céleri, le poisson est de très bonne qualité mais Nurdane et moi avons des goûts différents concernant la cuisson du poisson :), c’était déjà le cas lors de ma première visite chez elle, je le préfère plus cuit. Ce n’est pas grave dans la mesure où les deux autres personnes qui l’ont pris ce soir-là adoraient justement qu’il soit cuit de la sorte.
On s’est régalé dans une ambiance détendue et ouverte d’esprit, j’espère vous voir au prochain repas mystère, qui sera d’ailleurs pour la 1ère fois un déjeuner mystère le samedi 27 octobre à 13h. Et n’oubliez pas, la bienveillance est une valeur d’avenir.
Autour de Sibiu à l’ouest (Rasinari, Gura Raului, Sibiel, Saliste, Gales, Rod, Poiana Sibiului, Jina)
716 dans Club Sandwich de Konbini
J’ai rencontré récemment Robin Panfili de Club Sandwich, le canal food du média konbini. J’ai apprécié sa démarche et le fait qu’il soit passionné lui-même d’ethnologie de la cuisine. Il est ressorti de notre grand entretien un portrait bienveillant dont je le remercie.
716 Recettes – Ratatouille
INGREDIENTS
1 grosse aubergine
2 courgettes
5 tomates
1 poivron jaune idéalement pour trancher question couleur avec le vert de la courgette et le rouge de la tomate
2 oignons
Miel
Sel, poivre, herbes fraiches, moi je mets du persil quand j’en ai du frais (avant je mettais systématiquement des herbes de Provence, plus maintenant)
LA RECETTE
Tu épluches ton aubergine et tu la coupes en cubes, tu mets de l’huile d’olive dans ta poêle et comme dit mon amie Tatjana : qui m’a transmis sa recette « tu mouilles, tu mouilles, tu mouilles », c’est ce qui coûte cher dans la recette, la quantité d’huile d’olive. Les aubergines ne doivent jamais être à sec mais le coup de main consiste à ne pas mettre plus d’huile qu’il n’en faut. Quand elles sont tendres, tu les retires avec une passoire et tu les mets dans un plat.
Puis tu mets dans la poêle les courgettes que tu avais lavées, séchées – mais pas épluchées – et coupées en morceaux.
Tu prépares alors ton poivron ou tes poivrons si tu as envie d’en mettre deux. Tu le laves, le rinces et tu le coupes en deux. Puis tu enlèves les bandes blanches en coupant de part et d’autre avec ton couteau et tu retires toutes les petites graines aussi. Tu coupes alors les morceaux de poivrons en lanières puis en petits morceaux.
Pendant ce temps tu prends un saladier, tu y mets tes tomates. Tu remplis ta bouilloire et tu verses ensuite l’eau bouillante sur les tomates jusqu’à les recouvrir. Tu laisses quelques minutes, il faut qu’avec la pointe d’un couteau, tu sentes que la peau se fende facilement. Tu remplaces alors l’eau chaude par l’eau froide et là, tu épluches les tomates avec tes mains, la peau va se retirer facilement. Tu retires bien sûr aussi le pédoncule. Tu coupes alors tes tomates en petits morceaux, pas besoin de te casser la tête à en faire de tout petits non plus.
Quand les courgettes sont prêtes, tu les retires, toujours avec une passoire histoire de laisser l’huile dans la poêle. Tu mets tes courgettes dans un plat à part et tu verses alors les poivrons que tu cuis un peu, mais ça ne sert à rien d’attendre des heures, les poivrons ne deviennent jamais vraiment tendres à la poêle et en plus ça fait ricocher ton huile. Donc quand ils sont à peu près bien, autour de 5, 10 minutes, tu verses tes aubergines et tes courgettes, puis tes tomates.
Au bout de 5-10 minutes, tu mets tes oignons émincés, le feu doit être soutenu mais pas à toute blinde, ça ne sert à rien. Tu couvres alors et tu laisses mijoter. Je mets du sel et du poivre un peu quand ça me chante. Au bout de 25 minutes, je rajoute deux cuillers à soupe de miel, attention de ne pas rendre le plat trop sucré mais ça va apporter de la douceur. Tu peux mettre aussi des herbes de Provence mais je préfère du persil frais désormais. On peut aussi rajouter de l’ail frais tout à la fin. Sur la photo ci-dessous, j’en ai mis pas mal car j’en avais rapporté de Roumanie, de l’excellent. Sinon généralement je ne mets pas d’ail, surtout depuis que mon fruits et légumes d’originel algérienne m’a dit qu’il ne fallait jamais mélanger les oignons et l’ail, chose qu’on entend peu en France, mais j’ai trouvé ça intéressant.
Attention, il ne faut pas que ça devienne de la purée, quand ça paraît assez délicat, genre tendre mais pas trop, on arrête le feu, on laisse le couvercle et on laisse reposer, surtout ne pas manger tout de suite, on va passer à côté. Laissez reposer sur votre balcon idéalement si vous en avez un. Vous pouvez alors la déguster une heure, une heure et demi après, mais c’est encore meilleur après plus longtemps ou carrément le lendemain.
AVANTAGES
– Elle se mange chaude ou froide, en accompagnement de riz, froide ou tiède avec des oeufs au plat, dans un sandwich, etc…
– Vous avez votre plein de légumes pour les trois prochains jours, voire plus. Régalez vous.
– moi qui voyage beaucoup et vais souvent chez les gens, je peux vous dire que 1) on trouve les ingrédients nécessaires à sa conception dans quasiment tous les pays du monde 2) c’est toujours un hit quand on la fait pour les gens qui nous hébergent. Tout le monde a déjà entendu parler du mot ratatouille, si ce n’est pas de la recette dont ils ont entendu parler, c’est au moins du film. Il y a quelque chose de so french, bien qu’on trouve dans de nombreux pays des préparations légèrement différentes utilisant les mêmes légumes. Je n’ai encore jamais vu faire un rejet alimentaire ou de principe à ce plat.











