La Cave des Abbesses – Paris (75018)


25.01.19 - Guillaume - 716lavie
La Cave des Abbesses
43 Rue des Abbesses
75018 Paris
01 42 52 81 54
Ouvert du mardi au vendredi de 10h à 14h et de 15h à 21h30, les samedi et dimanche de 9h30 à 21h30
Métro : Abbesses (12)
http://www.cavesbourdin.fr/abbesses
- Le résumé -

Note de mars 2019 : J’avais recommandé la Cave des Abbesses pour y être allé plusieurs fois un dimanche après-midi et avoir trouvé un bon rapport qualité – prix, une sélection oscillant entre classiques et plus petits producteurs, parfois portés sur la biodynamie ou le nature, un service parfois direct mais restant dans les clous.
Ce soir, une proche m’a conté sa déception face à un monsieur qui l’a faite bouger, elle et la personne qui l’accompagnait 3, 4 fois de place et ce, sans aucune manière. Il a trouvé le moyen de dire : « je m’en fous on est plein chaque soir. » et « les gens aiment parce que c’est un peu désorganisé » ainsi que « qui n’aime pas ne vient pas. » C’est dommage pour le jeune qui l’épaulait ce soir-là car lui, c’est une crème. Il était là lors de ma dernière visite. Du coup j’ai supprimé le post insta et j’ajouterai cette note en tête de l’article. 716 n’est pas fait pour envoyer des gens vivre de telles expériences, c’est même tout le contraire.

Résumé initial : La Cave des Abbesses, c’est LE bon plan du dimanche après-midi. Quand tous les cavistes sont fermés, pénétrez dans cette cave à vins des Abbesses, allez jusqu’au fond et découvrez la salle qui s’y cache : bonne ambiance et bon rapport qualité-prix dans un quartier tué par les brasseries à touristes.

- La petite histoire -

Mon premier article remonte à décembre 2013. Il est vrai que je ne retourne pas souvent ici, mais lorsque l’envie m’en prend, soit un dimanche soir, je suis toujours ravi d’y passer un bon moment.

- Lieu -

Il y quelques tables en terrasse qui laissent présager d’une dégustation possible sur place, mais c’est vraiment au fond que ça se joue.

- L'équipe -

Il me semblait reconnaître quelques visages et effectivement le jeune homme en charge du bar m’a confirmé que c’étaient les mêmes têtes depuis 10 ans à l’exception d’une nouvelle recrue qui était là, très sympa d’ailleurs. Celui qui est un habitué des lieux a une certaine faconde disons, mais rien de dérangeant : même si il est en confiance, il ne fait pas pour autant de remarques désobligeantes aux clients. Rien à voir avec un jeune homme dans la vingtaine qui me faisait récemment goûter un vin dans un autre établissement, je lui ai demandé quelque chose de plus sec et il m’a répondu : “plus sec ça n’existe pas, au niveau du ph ce sera un jus de citron”, ce genre de clowns qui tuent le plaisir d’aller dans certains bars à vins. Par ailleurs ici, il y a un vrai souci de garder les prix les plus bas possibles, faire du commerce oui mais sans assassiner le client, cette démarche est louable et fort appréciable, qui plus est dans un quartier tel que les Abbesses où bon nombre d’établissements profitent de l’afflux continu de touristes pour pratiquer des marges confortables.

- Le repas -

Je précise ici, pour ceux qui ne connaissent pas encore 716lavie, que je ne connais pas grand chose en vin dans la mesure où je suis bien incapable de théoriser, je ne peux croire que mon goût. Je reste donc modeste dans mes appréciations et quand je ne sais pas, ce qui est souvent le cas, je préfère le dire.

J’ai commencé avec un verre de Colombier 2017 du domaine Bonetto-Fabrol, un AOC Grignan-les-Adhémar, en pleine Drôme provençale, 4 euros. Le serveur a dit que c’était un de ses dix vins préférés pour le rapport qualité-prix. Effectivement j’en ai acheté une bouteille à 9 euros qui s’est révélée parfaite pour accompagner mes repas de la semaine.

Je suis quant à moi aussi monté en gamme, suivant la recommandation du jeune homme, avec et ce Médoc, Les Ormes Sorbet 2008, à 7,70 euros le verre. La famille Boivert est propriétaire du château depuis 1764.

La personne qui m’accompagnait a eu un verre de Domaine d’Haupilhac, les Cocalières 2016, un Languedoc certifié en biodynamie et pourtant très équilibré.

C’est l’heure d’attaquer une assiette de charcuteries à 9 euros, ma foi de fort bon aloi.

Les prix sont plutôt sympas.

Pour l’assiette de fromages, ce sera un Domaine de Lauzières, les Baux de Provence, Equinoxe, 2014 il me semble.

- Le bilan -

Une addition de 46, 30 euros pour un Perrier, 4 verres de vin, une assiette de charcuterie et une de fromage et nous nous sommes fait plaisir avec quelques verres à plus de 7 euros.

En sortant du bar, nous sommes passés par la cave et j’ai donc acheté une bouteille de Bonneto-Fabrol. J’ai demandé à la dame en charge de la boutique si elle avait un blanc sympa à me conseiller dans le même ordre de prix. Elle m’a demandé : “11 euros, ça va?”, ce que j’ai trouvé très fair-play et suis donc parti avec deux bonnes bouteilles (je ne ms souviens plus du nom du blanc), agréables à boire mais avec quelque chose à raconter.

Un vrai bon plan traditionnel qui garde le cap, mais qui a su évoluer avec un large choix de vins nature, sans néanmoins reprendre les artefacts de bon nombre de nouvelles caves spécialisées dans les vins nature.