Ceux qui sont allés en Italie savent qu’on ne dit pas “bolognaise” mais “al ragu” car c’est un genre de ragoût. C’est comme d’enlever la voyelle finale dans les noms corses (“Bonifach'” et non “Bonifassio” pour Bonifacio), une fois qu’on a pris l’habitude locale, impossible de revenir en arrière car ce qui compte de sont les us locaux.

Des recettes d’al ragu, il y en a plein, moi j’ai jeté mon dévolu sur celle-ci du site-resto canadien “Ricardo cuisine” car 1) elle est simple à suivre 2) le résultat est délicieux.

Je ne me sens pas la recopier car je n’ai rien à ajouter, donc je vous invite à la consulter directement sur leur site.

Ce qu’il faut retenir :

– la base : on fait cuire carottes, céleri, oignons coupés en petits morceaux au mixeur et l’ail pendant 1 heure, ça, c’est le vrai truc auquel je n’aurai jamais pensé par moi-même.

– au bout d’une heure, on ajoute la passata de tomates (une Mutti si on peut, sinon n’importe quelle autre) et on cuit 8 minutes

– On ajoute alors la viande et on laisse cuire 10 à 15 min.

– On ajoute le vin, beaucoup, genre 3/4 de bouteille, on porte à ébullition puis on laisse cuire 2 heures. Là, j’avais un Côte Rotie qui n’avais pas survécu à l’épreuve du temps alors zou.

Vous allez voir, au début vous allez flipper, vous allez voir votre préparation devenir totalement liquide et vous allez vous dire “mais merde, j’ai mis trop de vin” et puis au fur et à mesure des 2h, cela va réduire et compoter et le résultat sera magnifique car pas trop sec. Allez, je vous remets le lien de la recette de Ricardo. Bon app’!

J’avais une belle botte d’oignons rouges avec des superbes tiges vertes, je voulais bien évidemment en faire quelque chose. J’ai trouvé cette recette de tapenade, mais le mot tapenade vient de tapeno qui veut dire câpres en provençal or ici il n’y en a pas donc c’est plutôt un pesto qui vient du verbe italien pestare « piler ».

En revanche j’ai bien suivi la recette indiquée dans le lien : on rince les tiges vertes, on les coupe en petits morceaux, on les fait revenir dans l’huile d’olive puis au mixeur avec olives noires et 2 gousses d’ail. Soyez généreux mais pas abusifs avec l’huile d’olive dans laquelle vous faites revenir vos tiges, c’est celle qui va finir dans votre pesto, ne la surchauffez donc pas, mais il faut néanmoins un feu un peu soutenu pour assouplir les tiges. Un ami m’avait apporté un sachet de bonnes olives et y en avait un paquet donc mon pesto sent beaucoup l’olive.

Il y a 2 facteurs clés de succès à cette recette : de bonnes olives et cuisiner les fanes peu de temps après avoir acheté les oignons, histoire qu’elles soient encore fraîches.

Le reste est un régal. J’avais acheté du pain libanais type pita dans une épicerie arménienne, c’était parfait pour accompagner ce pesto.

Je cuisine systématiquement les fans de mes légumes, là je voulais trouver une recette avec les fanes de betteraves mais aussi les tiges, j’avais envie d’autre chose que d’une soupe. J’ai trouvé cette recette sur le site de miamponpon, il n’y en avait pas beaucoup qui mélangeaient fanes et tiges.

Elle est très simple, je n’ai pas mis de lardons car je n’en avais pas.

Pour celle-là je n’ai pas grand chose à dire car tout est sur le site d’Amandine is cooking. J’adore faire des risottos, une fois qu’on a le truc c’est simple comme bonjour. On lave son riz, moi je le lave à l’eau claire, elle sera foncée au début et on rince jusqu’à ce qu’elle devienne translucide. J’ai mis le vin après les courgettes au lieu d’avant, ça ne change rien, voilà un excellent plat complet végétarien.

J’avais acheté une botte de carottes nouvelles dont je ne savais que faire, elles constituent souvent un bel accompagnement pour un poisson ou une viande, là je ne voulais pas faire un plat chaud. J’avais du bon thon et je me suis dit que ça pouvait être intéressant de les marier mais pas n’importe comment. Il n’y avait pas tant de recettes que ça, c’est pour ça que je suis tombé sur celle-ci provenant du blog de Marlyzen, qui propose des super recettes revisitées, et non d’un site de recettes. Elle est super. En plus j’avais une botte de carottes multicolores donc ça rajoute de la couleur. Ayez si possible – mais je sais que c’est cher et que ça fait chier de claquer des thunes pour ça – des graines de courges et/ou de tournesol. J’ai mis graines de courges, sésame et pignons de pain grillés. Je n’ai pas mis d’avocat et c’est très bien comme ça. J’ai utilisé l’huile de sésame pour la vinaigrette mais j’ai en plus mis dans le plat ensuite l’huile d’olive qui était dans la boîte de thon.

La salade allait très très bien avec mon tzatziki.

J’avais des champignons et je voulais faire une recette sympathique, j’ai vu cette recette toute simple de champis au balsamique.

On fait suer les champis au beurre dans la poêle, on ajoute une échalote hachée, on sale, poivre et on ajoute du paprika. Quand il n’y a plus d’eau, on ajoute le balsamique, on baisse le feu et on continue la cuisson puis la crème fraîche et c’est prêt.

Je me suis dit que ça accompagnerait bien un plat de tagliatelles histoire de faire un repas complet, j’ai eu bien raison! C’est délicieux.

Je ne sais pas pourquoi en France on nous habitue dès petit à la cantine à la betterave cuite sans goût si bien que beaucoup en sont dégoûtés par la suite; alors qu’une betterave crue, c’est moins cher, souvent meilleur. Une salade de betteraves crues j’adore ça : tu les épluches, les coupes en fines tranches, ça va très bien avec le chèvre ou la feta, aussi oignons rouges ou échalotes, vinaigrette vinaigre de cidre – huile sympa (ici de lin), quelques graines de courges, de tournesol ou des pignons de pins et c’est réglé. Tu peux même la servir en accompagnement de ta tarte aux fanes de betteraves (voir la recette), comme ça repas full betteraves loin d’être bête.