Saline Conti Vecchi – Cagliari – Sardaigne (Italie)
15.02.24 - Guillaume - 716lavie
09032 Assemini
Vérifiez les horaires, ils sont changeants selon la saison
En voiture, c'est le seul moyen.
Entrée adulte : 10€, gratuit pour les amis du Louvre
https://fondoambiente.it/luoghi/saline-conti-vecchi
Les salines font partie intégrante du paysage de Cagliari, celles de Conti Vecchi à l’ouest de la ville sont gérées par le FAI dont je vous ai souvent parlé (la Casa Noha à Matera, la Villa Necchi Campiglio à Milan) : ce Fondo Ambiente Italiano gère des lieux culturels d’exception à travers tout le pays. A chaque fois il est question de raconter un bout de l’histoire d’Italie à travers ces différents lieux.
Comme nous étions en hiver et qu’il n’y avait pas de visite en train de la saline (voir plus bas), je n’ai pas pu faire de photos de la saline.
Ce qui est top ici, c’est qu’il y a l’équivalent d’un musée de la saline, par ailleurs encore en activité et vous avez droit à deux films diffusés dans les anciens entrepôts (la scènographie est magnifique d’authenticité) dans lesquels on vous raconte l’histoire de ces salines, leur création par l’ingénieur Luigi Conti en 1931 dans l’une des zones humides les plus importantes d’Europe (2 700 hectares entre les communes d’Assemini, Capoterra et Cagliari).
Cette zone marécageuse était infestée de moustiques et source de paludisme, un véritable fléau sur l’île apprenons-nous dans un des deux films. Le projet fou au départ va devenir une réalité industrielle et un succès à la fois sanitaire et économique : d’abord “récupérer” l’étang pour y installer un impressionnant marais salant ainsi qu’un village résidentiel pour les employés et les ouvriers avec certains bâtiments Art Nouveau, donnant vie à la « communauté du sel » avec la construction de maisons, d’écoles et d’installations récréatives, une véritable ville à part.
La concession est délivrée en 1921 par arrêté royal et les salines démarrent leur activité dix ans plus tard en 1931, depuis l’activité n’a jamais cessé même si les salines ont changé de mains plusieurs fois.
Ce qu’il faut faire, c’est la visite des salines en petit train, mais le jour de notre visite, il n’y en avait pas. Renseignez-vous avant pour savoir si une sortie en train est prévue. Cela étant, même sans train, c’est très intéressant.
La jeune femme nous a dit que la meilleure période pour venir ici était l’été, mais comme mes amis sardes m’ont dissuadé de venir en juillet – août à cause de la chaleur et du monde, le printemps c’est top aussi.
J’ai aussi beaucoup apprécié de pouvoir acheter les fameuses câpres de Selargius (ces petites câpres endémiques sardes), tellement difficiles à trouver et là en plus à un bon prix, ainsi que de la fleur de sel elle aussi très abordable.
Toujours dans la boutique de souvenirs près de la caisse, j’ai kiffé voir la saline en Playmobil, ça tue, les flamands roses en Playmo, quand même!
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