Autour de Sibiu à l’ouest (Rasinari, Gura Raului, Sibiel, Saliste, Gales, Rod, Poiana Sibiului, Jina)
08.10.18 - Guillaume - 716lavie
Dans ce tour de villages, vous verrez des villages traditionnels, dont certains très riches.
Vous êtes ici dans une région de bergers de troupeaux de moutons, de fruits de forêts sauvages et de montagnes.
Rasinari
Nous nous sommes d’abord arrêtés à Rasinari, le village natal d’Emil Cioran (on dit Chioranne) et d’Octovian Goga, deux écrivains qui ont dû quitter leur pays pour la France afin de travailler en pays.
Je vous invite à visiter le petit musée ethnographique, la personne qui s’en occupe est touchante. Elle vous montre des photos de village avec l’auteur encore enfant et des vêtements et outils de travail traditionnels (vidéo ci-dessous).
Gura Râului
Nous avons traversé ensuite plusieurs villages assez similaires jusqu’à Sibiel. A Gura Râului particulièrement calme, nous avons d’abord aperçu un superbe cobillard à chevaux garé dans un coin puis plus tard tout le village qui assistait aux obsèques.
Sibiel
Ici il ne faut pas manquer le musée des icônes sur verre qui abrite la plus importante collection de ce type en Transylvanie. Sibiel est un village de 450 habitants qui a su conserver des métiers traditionnels lorsque le marché roumain s’est ouvert dans les années 90, on y trouve donc encore des forgerons, menuisiers, fileurs et tisseurs. En revanche, désolé, je n’ai pas trouvé le musée très photogénique donc je me contente du lien ci-dessus. Notre amie roumaine Bianca du blog The Chocolates of Life nous avait organisé grâce au réseau de l’association My Transylvania un déjeuner chez une famille locale. En fait l’ironie de l’histoire a voulu qu’en discutant avec la dame qui tenait l’accueil du musée, nous avons réalisé que c’était chez elle que nous étions attendus pour manger. Elle nous a aussi ouvert les portes de l’église attenante. Puis, comme c’était l’heure de sa pause déjeuner, elle nous a accompagné chez elle (voir la description du repas dans la partie Restaurants plus bas).
Le monastère de Foltea à la sortie de Sibiel
Ensuite à la sortie du village, nous avons fait attention de ne pas rater la route, enfin plutôt la piste, qui monte vers le monastère orthodoxe de Foltea. Beaucoup l’ont raté et ne l’ont jamais trouvé d’après ce qu’on peut lire sur internet. Nous étions vigilants. Vous êtes obligés d’avoir un 4×4 ici car c’est trop rock and roll sinon, vous allez y laisser votre caisse.
Une fois arrivés là où devait se trouver le monastère, nous nous sommes garés et avons bien galéré. En fait nous sommes partis à travers bois en montant alors qu’il suffit de descendre une piste en contrebas.
Le résultat en vaut la peine. Déjà je me régale d’une manière générale des monastères orthodoxes situés dans des coins reculés en altitude, comme j’avais pu les voir en Ethiopie. Ici il est beau et il y a quelques maisons à côté dans lesquelles vivent les femmes qui s’en occupent.
Nous sommes restés là un moment à méditer dans le calme et à boire l’eau fraiche de montagne qui sort de la fontaine.
Le site de Poiana Soarelui
Nous sommes revenus à la voiture et avons décidé de continuer notre ascension afin d’aller voir le site de Poiana Soarelui : plusieurs statues de bois, figuratives ou non, sont disposées de manière éparse, à la façon de l’île de Pâques ou de certains sites dans les Pays Baltes faisant référence à des figures païennes. Le lieu et la vue qu’il offre sont superbes et répondent à ces formes de bois, comme si l’endroit était chargé en énergie cosmique.
Poiana Sibiului et Jina
Nous avons été ensuite au village de Poiana Sibiului (photo ci-dessous) puis fini par Jina, le village le plus haut de Roumanie – je reprends cette info qu’on trouve un peu partout, mais impossible de trouver l’altitude exacte. Et nous avons pris une bonne bière que nous avons bu à l’arrêt du bus d’un autre village, final on ne peut plus authentique (vidéo ci-dessous).
Daniela Constandel
Str. Unghiului 21
Sibiel
Tél : +40740652865
Email : pensiunea_adelina@yahoo.com
Après l’église on passe le pont qui est sur la droite, puis on tourne à droite après. On suit la direction de la petite rivière, on prend le second pont qui est sur notre droite et vous êtes arrivés, c’est la grande porte rouge du milieu. Prix : 40 leu par personne soit 8,50 euros.
Chez elle, c’était plutôt sympathique au début bien que ses enfants n’échangeaient pas beaucoup. Au final, ce n’était pas divin question nourriture, même si la dame est chaleureuse. Le lieu est « professionnel » dans la mesure où il accueille régulièrement des touristes, y compris des groupes. D’ailleurs il y avait de longues tables de banquet dressées à côté de la nôtre prêtes à accueillir des allemands. Cela reste une option pratique et authentique car autrement il n’y a pas de restos à proprement dit dans le coin. Tous les produits que vous mangez viennent de leurs cochons ou poulets. Les pauvres cochons n’ont vraiment que 2 m2 pour évoluer. Mais ça, c’est l’enfant des villes qui découvre que la campagne n’est pas toujours la version idéalisée qu’il s’en est construite.
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