716 Recettes – Fregola aux anchois, câpres et ricotta

Cette petite beauté concoctée par ma pomme est d’une simplicité à tomber par terre et en bouchera un coin à plus d’un lors d’un dîner : des fregola sardes cuites façon risotto puis mélangées à une sauce anchois – ricotta – câpres – huile d’olive. Accrochez-vous, ça décolle.

Chaque fois que je vais en Sardaigne, je rapporte des fregola, ces petites pâtes caractéristiques de la région, faites à partir de semoule de blé et d’eau, semblables visuellement à du boulghour et faciles à digérer. Elles sont traditionnellement cuisinées avec des fruits de mer, coques ou moules, mais on peut bien sûr les utiliser différemment.

Reste ensuite à les cuisiner. Je voulais en faire quelque chose de sympa alors j’ai cherché, comme j’ai toujours des anchois et des câpres de compétition que je rapporte de chaque voyage en Italie, je cherche souvent autour de cette base. J’ai donc trouvé cette recette, je vous invite à chercher des recettes en italien pour les plats comprenant des ingrédients de la botte, vous aurez bien plus de choix et l’assurance d’avoir une recette authentique.

J’ai simplement traduit. Cette recette a l’avantage de mélanger tradition et innovation, d’ailleurs j’ai vu que mes amis sardes ont réagi sur les réseaux car ils ne la connaissaient pas mais l’ont approuvée.

Ingrédients pour quatre personnes (pour deux tu divises, tu nete casses pas la tête):

320 g de frégola
Huile d’olive extra vierge sarde au goût
150 g de ricotta de vache
4 filets d’anchois
1 litre de bouillon de légumes
2 cuillères à soupe de câpres
Sel et poivre au goût

Recette

1) Dans une casserole, je verse mes fregola à sec je les torréfier quelques minutes, pas trop hein, on ne les veut pas foncés, mais juste un peu comme ça quand on verse le bouillon, ça va tout de suite créer de la fumée.

2) Mouiller avec le bouillon et poursuivre la cuisson 10 minutes comme s’il s’agissait d’un risotto en ajoutant progressivement le bouillon à chaque fois qu’il sèche.

3) Vers la fin de la cuisson, goûtez et ajustez le sel et poivre.

4) Pendant ce temps, dans le verre d’un mixeur, ajouter la ricotta, les filets d’anchois et les câpres et j’ai mixé doucement avec de l’huile. Alors là je n’étais pas sûr s’il fallait mixer les câpres ou non car selon l’énoncé oui, mais sur la photo de la recette on voit des câpres posées sur le plat. J’ai donc fait les deux, j’ai mis des câpres dans la sauce et j’en ai rajouté quelques-unes sur le plat.

5) Ajouter la sauce obtenue dans la casserole et cuire encore deux minutes. Mettez quelques câpres et un filet d’huile d’olive premium pour décorer.

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Dîner mystère 716 n°22 au restaurant tibétain Zambalha

Cela faisait longtemps que je voulais organiser un nouveau dîner mystère, depuis le dernier au Comptoir Coréen qui avait eu lieu une semaine avant le premier confinement. Mais il n’est pas facile de trouver des restaurateurs qui acceptent de jouer le jeu et des restos qui s’y prêtent. Après plusieurs tentatives avortées, celui au resto tibétain Zambalha a été scellé dès ma première visite là-bas tant le feeling est bien passé avec le patron. D’ailleurs vous retrouvez ma chronique ici.

Pour ce dîner, nous avions prévu :
– en entrée : soupe à la tsampa (farine d’orge) et viande ou champignons pour les végétariens + 2 momos, au boeuf ou végétariens


– en plat : soit nouilles sauce sésame avec au choix au boeuf, au poulet ou végétariennes, soit thenthuk (pâtes fraîches avec soupe) au boeuf ou végétarien

– en dessert : de l’orge avec de la crème

– en boisson : thé du Népal, bière ou soda

Quel plaisir de voir une assemblée d’épicuriens curieux, sans masque, échangeant, partageant, une page covid est tournée! Place à la vie! Merci à tous les participants, pour ne manquer aucun repas mystère, inscrivez-vous à la newsletter.

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Zambalha – Paris (75015)

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Oh My Noodle – Paris (75008)

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716 Recettes – Porc cuit à la grecque

J’ai appliqué la recette que m’avait donné la cheffe de Η Κιβωτός του Νώε à Ioannina en Épire et ça a marché parfaitement.

Le but était de recréer le plat ci-dessous que j’avais adoré dans ce resto :

Cou de porc massé à l’huile d’olive, puis paprika fumé, origan, sel, poivre et j’ai mis de la moutarde de Dijon à la cuiller dessus de chaque côté. J’ai épluché et coupé en 4 mes patates et les ai mises dans le plat. Je les ai assaisonnées des mêmes épices que la viande et versé un peu d’huile d’olive dessus. J’ai ensuite mis un fond d’eau dans le plat et roule ma poule pour 250° pendant 1h, tu remouilles durant la cuisson. Régalade.

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Dîner mystère 716lavie n°22 le lundi 24 avril à 20h

Après 3 ans d’absence, c’est le retour des dîners mystère 716lavie, lundi 24 avril à 20h.

Le principe : vous achetez vos places pour un dîner dont vous ignorez le lieu et le contenu, vous savez juste qu’il sera proche d’une station de métro parisienne. 3 jours avant la date du dîner, je vous dévoilerai l’adresse par email.
Il y a seulement 19 places disponibles.
Le menu se compose ainsi : Entrée – Plat – Dessert – 1 Boisson : 35 euros par personne. Option végétarienne disponible au moment de la réservation.

Au plaisir de vous y voir!

Réservez vos places

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Il Centro – Priocca (Italie)

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Autour de Turin, les Langhe : Alba, Bra, Priocca (Italie)

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Osteria del Boccondivino – Bra (Italie)

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2 producteurs (Su Sirboni et Argiolas) au nord de Cagliari en allant vers Nuoro (Sardaigne)

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Bar Pietro piola sardo-veneziana – Turin (Italie)

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Les bugnes de la chandeleur

Pendant toute la période de carnaval en Italie, on mange les bugie (bugnes en français), ici à Turin on refaisait le plein tous les deux jours à la boulangerie d’en bas. Le dernier jour, en attendant notre train à la pâtisserie napolitaine Pasterell près de la gare de Porta Susa, la jeune femme nous a expliqué qu’à Naples, on dit « chiacchiere », avec une grosse intonation sur la première syllable, qui veut dire « bavarder. » C’est drôle, les verbes bugner et embugner viennent bien de là, de même que le double sens de beigne, mais impossible de trouver une explication claire. Je suppose que c’est la forme cabossée de cette gourmandise qui est évoquée lorsqu’on fait référence à un coup, sur le visage (une beigne) ou en voiture (il m’a embugné).
On retrouve les termes de Bugie et Chiacchiere en Ligurie à l’exception de la province d’Imperia qui dit crostoli, comme dans le Veneto.
Parmi les autres termes italiens : Galarane (Bergamo), i Saltasù (Brescia), le Lattughe (Mantova), Gròstoi o Galani (Venezia), Fiocchetti (Rimini), Intrigoni (Reggio Emilia), Sprelle (Piacenza) e Sfrappole (Modena, Bologna e Romagna), Cenci o Melatelli (Toscane), le Frappe (Lazio, Umbria e Marche), le Cioffe (Sulmona e centro Abruzzo), i Cunchiell’ (Molise), i Guanti (Caserta) e le Maraviglias (Sardegna).

Parmi les autres termes français : les pets-de-nonne (Franche-Comté), les bugnes (Rhône-Alpes), les merveilles (Gascogne), les oreillettes (Languedoc et Provence), mais on parle aussi de bougnettes (Catalogne), cambedouilles (Perigord), crottes d’âne (Vexin), guenilles (Auvergne), cuisses de dame ou “Scherbe” (brisure) (Alsace).

J’en profite pour dire que je regrette que ces douceurs traditionnelles au même titre que beaucoup d’autres, aient disparu des boulangeries/pâtisseries parisiennes, souvent remplacé par des spécialités anglo-saxonnes bien plus à la mode.

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Le Bon Plan Restos 2023-2024



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