
716 Recettes – Salade de pois chiches, au thon, au cédrat et à l’oeuf

J’ai fait cette salade avec des pois chiches rapportés de Sardaigne, un cédrat de Sicile trouvé à Paris pour le coup, une boîte de thon (de la Compagnie Bretonne), oeufs, oignon, persil dont je suis très content. Je n’ai rien inventé, soyons clairs, j’ai juste eu l’idée du mélange et j’ai trouvé cette recette. J’y ai ajouté un cédrat en revanche.
Ingrédients
Pois chiches frais ici (sinon conserves)
Oignon
Cédrat
Persil
Recette
Les pois chiches frais, c’est simple, on les met à tremper dans l’eau froide dans un fait tout, comptez 24 heures. La chose importante c’est de changer l’eau à 2 reprises disons. Ensuite on les fait cuire dans l’eau froide, dès que ça bout, on baisse le feu à 5, on ne couvre pas si on a une bonne aération, sinon on couvre, pas de soucis, on peut décaler un peu le couvercle de temps en temps, ça leur fait du bien. Là aussi chose importante, de la mousse va se dégager, on l’enlève avec un écumoire histoire d’avoir une eau propre.
Le cédrat on le lave et on le coupe en 2 puis en tranches fines, l’avantage de cet agrume, c’est qu’on mange tout, pas besoin de l’éplucher.
On émince un oignon et le persil.
Puis on ajoute le thon et enfin de l’huile d’olive et du citron, très saine et ça permet de manger des pois chiches et du cédrat.


Mes adresses favorites du quartier chinois

– le banh mi de Khai Tri : https://716lavie.com/khai-tri-paris-75013/, goûtez aussi leur Bahn Gio
– le banh mi de Thieng Heng : https://716lavie.com/thieng-heng-paris-75013/

– le restaurant laotien Lao Chaleune : https://716lavie.com/retour-gagnant-dans-mon-laotien-prefere-lao-chaleune-paris-75013/
716 Recettes – Risotto aux asperges

Le risotto aux asperges on va faire simple car c’est simple. Y en a qui se compliquent la vie dans les recettes que j’ai lues.
Ingrédients
Riz à risotto
Asperges vertes
Champignons
Prosciutto
Vin blanc
50cl de bouillon de légumes, un cube dans 50cl d’eau bouillante
Recette
1) On ne lave pas son riz à risotto car l’amidon va aider à donner le côté crémeux (bon moi je le lavais avant car je ne savais pas et ça ne m’a gêné jamais pour faire un bon risotto mais on a dit “on ne lave pas”
2) On commence par huile d’olive dans la poêle et un oignon émincé. Puis on met le riz, je compte un petit verre pour 2. Tu le fais revenir avec le reste jusqu’à ce qu’il devienne translucide, pas besoin non plus que tous les grains soient translucides, on n’est pas chez les nazis, mais bon globalement translucide, c’est bien.
3) Ensuite je mets mes champignons, certains les mettent après le riz comme ici, d’autres vers la toute fin de la recette : c’est possible aussi, comme tu sens, ça ne change rien franchement, ou si peu.
4) Les asperges, y en a qui mettent les asperges après le vin blanc, moi j’aime bien les mettre un peu avant comme ça elles se prennent le vin blanc façon douche et elles m’ont dit qu’elles aimaient ça.
Pour la préparation des asperges, t’as deux écoles, je te propose un truc qui mixe les deux. Si tes asperges t’ont l’air un peu dur, un peu épaisses, tu les passes qq minutes dans de l’eau bouillante salée puis directement dans une eau glacée, avec des glaçons donc. Si elles sont fines et magnifiques, tu t’emmerdes pas, tu les laves en les passant à l’eau et ça suffit. L’idée en tout cas c’est de garder les têtes pour la fin, tu ne les fais pas cuire avec le risotto, tu vas les défigurer.
Donc tu coupes tes asperges en tronçons, tu gardes les têtes de côté et le reste tu les mets dans le plat.
6) L’étape phare, tu verses ton vin blanc, un demi-verre et tu mets à feu fort histoire que ça s’évapore.
7) Puis tu verses ton bouillon louche par louche. Tu mets une louche et t’attends que ça s’évapore. Y en a qui te décrivent un truc incroyable où tu dois rester les yeux rivés sur ta poêle à faire des 8 sans arrêt avec une cuiller en bois, blablabla, te casse pas la tête. Tu restes pas loin oui, tu surveilles, mais bon c’est pas non plus de la chimie. J’aime bien mettre le feu fort comme ça le riz prend bien, ça évite de durer des heures et de devenir trop mou et ça peut même faire caraméliser ton riz ce qui est délicieux.
8) Après avoir versé tout ton bouillon, s’il te reste de la poudre non diluée de bouillon cube au fond de ton verre doseur qui t’a aidé à mettre pile 50cl d’eau, tu rajoutes un peu d’eau chaude, tu touilles un coup et hop le tout direct dans la poêle.
9) Maintenant tu rajoutes du beurre et du parmesan râpé, du sel (pas trop car t’as bouillon et parmesan mais un peu quand même, tu peux le mettre plus tôt si tu veux aussi) et du bon poivre (important). Tu sers ton risotto dans les asperges et tu rajoutes dessus le prosciutto et les têtes d’asperges. Et tu bois le reste de vin blanc, te force pas à finir la bouteille non plus, jamais se forcer à trop boire, mais si tu veux boire, tu bois, tu vois le concept? Tu te fais plaisir à la hauteur de tes envies.
10) Tu te dis que merci 716 de t’avoir simplifié la vie et fait réaliser que le risotto c’est aussi simple qu’un plat de pâtes.

716 Recettes – Coquilles Saint-Jacques au Jurançon

C’est une recette que je tire du site cuisine az : un ami s’était vu offrir par sa société une bouteille de Jurançon en cadeau de Noël. Il était sympa en digeo mais une fois a suffi. J’avais regardé le prix sur vivino, il était à 6 euros. J’attendais l’occasion pour finir la bouteille dans un plat. La saison des Saint-Jacques était le prétexte parfait, surtout que j’en trouve des extraordinaires à Paris chez La Petite Laura.
C’est tout simple, d’abord on cuit ses Saint-Jacques dans du beurre. Alors la technique c’est : on attend que son (bon) beurre soit liquide, puis on pose les Saint-Jacques à feu 5-6. Je ne coupe pas mes Saint-Jacques et je les laisse avec le corail. On attend qq minutes et on les retourne puis on baisse le feu à 2-3. Quand on sent que les deux faces sont joliment blanches, on les retire du feu, on ne veut pas qu’elles soient trop cuites au milieu.
L’ustensile recommandé Pour les Saint-Jacques, comme pour faire sa mantecatura (sa crème) lors de pâtes cacio e pepe ou carbonara, je recommande l’achat d’une grande pince, à Dehillerin par exemple, de ce genre-là. Cela est très utile et évite d’abîmer les Saint-Jacques.
Ensuite on fait revenir quelques échalotes émincées dans de la matière grasse (beurre ou huile). Je ne me souviens plus si j’ai nettoyé ma poêle entre les deux.
On verse son Jurançon généreusement, là j’en ai mis 50cl quasi pour 15 Saint-Jacques. On le laisse s’évaporer à feu vif.
On verse la crème fraîche dans la poêle. Quand tout est beau, on ajoute cumin, muscade, sel, poivre et un peu de citron si on veut (pas obligé). J’aime mettre du poivre agrumes Kaatmurikku de l’Atelier des Saveurs que je broie au mortier, c’est délicieux, ce poivre apparenté qui pousse en Inde au Népal, apporte une note d’agrumes parfaite avec ce type de plat de mer crémeux et parfumé.
On remet les Saint-Jacques quelques minutes, pas longtemps, dans la sauce, on dépose de la ciboulette émincée et zou, à table. Tout le monde s’est régalé et c’est simple comme bonjour.
